Priez pour ceux qui vous font du mal!

Lire l’évangile du dimanche VII du temps ordinaire  (Mt 5, 38-48)

Dans le sermon de la montagne que nous sommes en train de méditer chaque dimanche, le Seigneur fait référence et cela correspond au texte de l’évangile d’aujourd’hui, à deux aspects de la charité des chrétiens, le premier aspect  en rapport avec la patience pour ceux qui nous font du mal, le deuxième la charité que nous devons exercer avec nos ennemis, comme on dit généralement « l’amour envers nos ennemis ».

« Vous avez appris qu’il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent ». Comme vous le savez peut-être, le Seigneur parle de la loi appelée « du Talion » mot qui vient du latin : « talio, talionis », cette loi consistait dans une punition à subir le même mal qu’on avait causé. C’est un nom un peu curieux dont le sens étymologique nous donne deux racines possibles, la première en référence au fait de peser quelque chose, comme dans une balance à deux plateaux, afin d’arriver à – un poids équivalent ; la deuxième vient aussi du latin : talis ou tale, c’est notre « tel », à tel péché, telle restitution. Bien qu’elle fût dure, cette loi n’avait pas en elle une finalité à générer la violence, mais plutôt à donner une mesure pour que la restitution ne dépassât les limites humaines. Comme dit saint Jean Chrysostome :

« C’est à cette vengeance aussi excessive qu’elle est injuste que la loi a posé de justes bornes en créant la peine du talion, qui mesure rigoureusement le châtiment à l’offense. Le but de cette loi n’est pas de donner une nouvelle force à la fureur, mais de la contenir et de la réprimer ; ce n’est pas de rallumer une flamme assoupie, mais de circonscrire celle qui brûlait déjà

Le Seigneur nous dit de ne pas résister au mauvais, et saint Jean Chrysostome nous apprend aussi que Jésus utilise le même mot pour désigner le démon ‘le mauvais par excellence’, parce que finalement c’est le démon qui va inciter notre prochain à nous faire du mal, et c’est contre le démon même que nous devons porter notre colère.

« Quoi donc! Me direz-vous, ne faut-il point résister à l’homme méchant ?-prêchait toujours saint Jean Chrysostome- Il faut lui résister, mais non de la manière que vous pensez, mais de celle que Jésus-Christ nous commande : c’est-à-dire en voulant bien souffrir tout le mal qu’il nous veut faire. C’est ainsi que vous le surmonterez. Ce n’est pas avec le feu qu’on éteint le feu, mais seulement avec l’eau. De son côté l’offenseur, rougissant de honte en voyant la patience de l’autre, bien loin de redoubler le coup, ce qu’il ne fera pas quand il serait plus cruel qu’une bête farouche, aura une douleur extrême du premier qu’il aura donné. Car rien ne calme tant les hommes violents que la patience de ceux qu’ils outragent. Non seulement cette douceur arrête le cours des violences, mais encore elle produit le repentir des injures déjà faites ; à sa vue, les plus mal-intentionnés se retirent saisis d’admiration, et souvent ils deviennent amis sincères et dévoués, d’ennemis déclarés qu’ils étaient. ».

Mais, la raison la plus profonde de supporter patiemment le mal qu’on nous afflige c’est que cette patience devient une participation de la Passion de Notre Seigneur, et cela acquiert donc un mérite et une valeur qui correspondent au mérite et à la valeur de la Passion de Notre Seigneur.

En fait, les trois mots que saint Matthieu utilise dans ces trois gestes d’injustice envers les disciples du Seigneur se retrouveront après dans le récit de la Passion, Jésus recevra une gifle, on pendra sa tunique pour la tirer au sort et c’est Simon de Cyrène qui sera « réquisitionné pour marcher » (en grec c’est un seul mot « angaréouo ») avec le Seigneur. Il semblerait qu’avec ces trois exemples le Seigneur veuille nous indiquer que son imitation la plus parfaite, le chrétien l’atteint dans la passion et dans la croix.

Alors, il existe dans l’évangile de ce dimanche une deuxième loi que le Seigneur nous donne. Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous font du mal. Pour expliquer cette deuxième partie nous allons suivre l’enseignement de saint Thomas d’Aquin, l’église nous dit de marcher sur sa théologie parce que c’est elle qui nous conduit avec certitude à la vérité.

Lorsque saint Thomas parle de la vertu théologale de la charité et explique ensuite comment l’amour agit  pour Dieu, pour le prochain et pour nous-mêmes, il se demande « si l’on peut aussi aimer les pécheurs et les ennemis ».

A l’égard des pécheurs, il dit que, bien que la charité soit due à tous les hommes, il semblerait que parmi eux, il y en a ceux qui ont été exclus de cette amitié caritative pour être devenus « ennemis de Dieu », c’est-à-dire, les pécheurs qui ont voulu couper l’amitié avec Dieu à cause du péché ; il y en a d’autres qui sont aussi nos ennemis (ceux n’ont pas gardé notre amitié). Pourtant, saint Thomas nous rappelle ce raisonnement de saint Augustin qui dit : « lorsque Dieu prescrit : ” Tu aimeras ton prochain “, le mot prochain ” désigne manifestement tous les hommes “. Mais les pécheurs ne cessent pas d’être des hommes, car le péché ne détruit pas la nature. Donc les pécheurs doivent être aimés de charité. »

Comment le pécheur peut-il être aimé, malgré son péché ? Chez les pécheurs on peut considérer deux choses : la nature et la faute. Par leur nature, qu’ils tiennent de Dieu, ils sont capables de la béatitude, sur la communication de laquelle est fondée la charité (par la charité, nous allons contempler Dieu). Et c’est pourquoi, selon leur nature, il faut les aimer de charité. Mais leur faute est contraire à Dieu, et elle est un obstacle à la béatitude. Aussi, selon leur faute qui les oppose à Dieu, ils méritent d’être détestés. Car nous devons haïr les pécheurs en tant que tels, et les aimer en tant qu’ils sont des hommes capables de la béatitude. C’est là véritablement les aimer de charité, à cause de Dieu.

Par la charité nous aimons les pécheurs, non pour vouloir ce qu’ils veulent (le mal), et pour nous réjouir de ce qui les réjouit, mais pour les amener à vouloir ce que nous voulons (c’est le bien, l’amitié avec Dieu), et à se réjouir des choses dont nous nous réjouissons. De là cette parole de Jérémie (15, 19) : ” Eux reviendront vers toi, et toi tu n’auras pas à revenir vers eux. ” Pour résumer donc, nous devons aimer celui qui est pécheur, parce qu’il est toujours appelé à l’amitié avec Dieu et nous devons prier pour sa conversion. Mais nous devons haïr en lui et en tout le péché, et avoir de la peine pour qu’il soit dans cette condition de péché.

Par rapport à la charité avec nos ennemis. Il faut savoir d’abord qu’ennemis – sont ceux qui nous haïssent et cela constitue aussi un péché. Dans ce sens, c’est une espèce d’amour pour les pécheurs.

Mais, l’amour pour les ennemis a été prescrit par Dieu dans la bible, nous donnant comme exemple l’amour de Dieu (Rom. 5,8-10) : la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. En effet, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils alors que nous étions ses ennemis. Et nous avons le commandement que le Seigneur nous donne dans l’évangile de ce dimanche.

Alors, l’amour donc envers nos ennemis et ceux qui nous ont fait du mal ou nous font du mal, implique :

-Que nous ne pouvons pas aimer dans un ennemi ce qu’il possède comme qualité de péché, ce qui le constitue comme ennemi et persécuteur, cela serait pervers de l’aimer pour être un criminel.

– Il est nécessaire d’aimer l’ennemi comme quelqu’un qui appartient à la nature humaine et – pour cela – peut atteindre la béatitude divine, et il est obligatoire de l’aimer parce qu’on doit avoir cet amour pour tous, nous devons désirer que tous les hommes se convertissent et se sauvent. Et pour cela nous devons donner les signes et bénéfices de charité qu’on donne en général à tous nos prochains, surtout et le premier de prier pour qu’il puisse aller au Ciel.

– Il n’est pas nécessaire par contre, d’aimer notre ennemi d’un amour spécial comme est celui qui l’on réserve pour les êtres chers, non plus en faire l’objet des attentions et bénéfices qui correspondent à cet amour de préférence (celui qui nous avons pour nos êtres chers).

– Il est pourtant nécessaire d’être disposé à avoir et exercer une charité spéciale avec l’ennemi au cas où il en aurait besoin (si je vois mon ennemi en train de mourir de soif ou de faim, je dois l’aider).

Le livre des Proverbes (25, 21) dit : ” Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire.”

-Mais qu’en dehors du cas de nécessité quelqu’un accorde des bienfaits de ce genre à ses ennemis, cela relève en lui de la perfection de la charité, qui, non contente ” de ne pas se laisser vaincre par le mal “, ce qui est de nécessité, veut encore ” vaincre le mal par le bien ” (Rm.  12, 21), ce qui relève de la perfection : non seulement alors on craint de se laisser entraîner à la haine à cause d’une injure que l’on a reçue, mais encore on s’efforce, en faisant du bien à son ennemi, de se faire aimer de lui.

Demandons la grâce à la très saint Vierge Marie d’aimer comme son Fils Jésus-Christ nous a commandé d’aimer.   

P. Luis Martinez V. E.

Institut du Verbe Incarné

Montre-moi comment garder ta loi!

Lire l’évangile du dimanche VI du temps ordinaire  (Mt 5, 17-37)

Le texte de l’évangile de ce dimanche reprend le sermon sur la  montagne  que le Seigneur avait commencé avec les béatitudes, ce sermon va nous accompagner encore deux dimanches, jusqu’au temps de carême.


On peut diviser l’évangile de ce dimanche en trois parties. Dans la première, le Seigneur établit ce lien qui existe entre l’Ancien Testament et le nouveau, l’Evangile. Le Seigneur n’est pas venu abolir la loi, mais lui donner son accomplissement, sa perfection la plus haute. La loi restera essentiellement la même.

Dans la deuxième partie, le Seigneur nous donne le principe qui doit guider l’interprétation de la loi nouvelle, du Nouveau Testament. Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Les scribes et les pharisiens ne pouvaient pas être considérés comme guides ou interprètes de la nouvelle loi.
A cause de deux raisons : d’abord, ils n’ont pas compris la finalité que Dieu avait donnée à l’Ancien Testament (c’est-à-dire, préparer les cœurs à la Venue de Notre Seigneur) et ensuite ils avaient corrompu l’esprit de la loi, par leur doctrine (en ajoutant des commandements inventés par eux-mêmes) et par leur mauvais exemple.

Il y a aussi une troisième partie de l’évangile, où Notre Seigneur présente des exemples concrets, de comment nous devons interpréter la nouvelle loi, par rapport à l’ancienne.

Ainsi, voilà ici quelque chose de totalement nouveau pour le temps de notre Seigneur, quelque chose que l’humanité n’avait jamais aperçu en toute sa profondeur. L’enseignement de Jésus disait qu’il n’était pas suffisant de ne pas tuer, Il disait que le fait même de désirer le faire constituait déjà un crime, principe qu’Il applique aussi à tout ce qui touche à la justice, à la charité, et la chasteté ; et que le péché ne consistait pas seulement dans l’acte, suffirait aussi le désir de vouloir le commettre. L’enseignement de Jésus tournait donc autour du fait de que Dieu n’allait pas juger quelqu’un seulement par ses œuvres, mais aussi par les désirs qui n’allaient jamais se matérialiser dans les œuvres. Selon les principes du monde une personne est bonne lorsqu’elle ne fait jamais ce qui est interdit, pour le monde les pensées ne comptent donc pas. Mais, le Seigneur dit le contraire, si quelqu’un veut être juste et saint, il est nécessaire qu’il ne désire même pas faire ce qui est interdit.

Alors, aujourd’hui la « liberté » est trop exaltée par les gens, mais sans donner sa véritable définition ou signification, comme on parle aussi de « loi » mais dans un sens appauvri. Beaucoup se font une idée de ces deux mots opposés : je veux être libre mais la loi m’est un frein ; ou bien le contraire, si je désire imposer une loi, la liberté se voit donc prisonnière, ou annulée.

Mais, en vérité ce que nous devons savoir pour ne pas tomber dans cette fausse conception de la liberté, c’est que Dieu nous a donné une loi qui au lieu de nous faire ses esclaves, nous libère au moment où nous nous décidons à l’accomplir avec tout notre cœur.

Cette loi que Dieu nous a donnée s’appelle loi naturelle, et elle est écrite, gravée dans notre cœur, depuis le moment même de notre création et tous les êtres portent cette loi écrite. Cette loi a été transcrite dans le Décalogue (les dix paroles), ces dix commandements que Dieu a donnés à Moïse sur le mont Sinaï, mais Dieu l’a encore fait rappeler à plusieurs reprises dans l’histoire ; plus de fois  encore, le Seigneur la répète aussi dans les évangiles.

Dieu a dû rappeler cette loi parce que l’homme à cause de ses péchés avait toujours tendance à oublier, et à corrompre cette loi. Saint Augustin dira que Dieu a écrit dans les tables de la loi ce que les hommes ne lisaient pas dans leurs cœurs (Commentaire au Ps. 57).

Si nous reconnaissons que Dieu existe et qu’Il est le créateur de toute chose, nous devons admettre aussi qu’Il a  un plan depuis l’éternité pour la création et pour son bien. Toutes les créatures participent de ce plan, beaucoup d’entre elles, sauf l’homme, l’accomplissent sans pourtant le savoir.

L’homme porte aussi dans son âme ce plan de Dieu, mais il compte sur la lumière de la raison pour le découvrir et le lire , et lorsqu’il le connaît , il l’aime et  possède alors la liberté pour l’exécuter : « Au fond de sa conscience, l’homme découvre la présence d’une loi qu’il ne s’est pas donnée lui-même, mais à laquelle il est tenu d’obéir. Cette voix, qui ne cesse de le presser d’aimer et d’accomplir le bien et d’éviter le mal, au moment opportun résonne dans l’intimité de son cœur : « Fais ceci, évite cela ». Car c’est une loi inscrite par Dieu au cœur de l’homme ; sa dignité est de lui obéir, et c’est elle qui le jugera » (Gaudium et Spes 16).

Cette loi est aussi appelée naturelle parce que toutes les choses qu’elle commande sont accessibles à la nature humaine, et sont bonnes en elles-mêmes ( la Vérité, l’amour de Dieu) ou bien elles sont interdites parce que mauvaises en elles-mêmes (le blasphème, le mensonge). On lui donne aussi le nom de « loi naturelle » parce qu’elle peut être connue par la lumière de notre raison, même si Dieu a voulu après nous la révéler à travers les 10 commandements.

Dans la première lecture de ce dimanche, le livre de Ben Sira le sage nous rappelle cela : Dieu n’a commandé à personne d’être impie (à travers cette loi), il n’a donné à personne la permission de pécher.

On avait dit que la loi divine est une loi que nous rend libre. Mais malheureusement beaucoup de chrétiens pensent que les 10 commandements sont comme une limitation à leur vie, à  leur façon de se conduire. Ou bien qu’ils nous indiquent le « minimum tolérable », et cela on le voit par exemple dans les questions qu’ils posent : « jusqu’où  suis-je obligé de déclarer à l’état pour ne pas payer trop d’impôts ou de taxes ? » « Jusqu’à quel moment puis-je arriver à la messe pour qu’elle soit valide ? Jusqu’au Credo ? » En fait nous voudrions qu’on nous indique le minimum de la morale, que Dieu nous fasse le prix dans sa loi. C’est aussi le cas de chrétiens qui disent « mon père, je ne suis pas une mauvaise personne, je ne peux pas dire que j’accomplis tous les commandements, mais j’en accomplis au moins la plus grande part.

Le fait de considérer que la loi de Dieu vienne dans notre vie comme un guide signifie de reconnaître la vérité de ce qu’elle est en train de m’indiquer le chemin de ces biens qui me sont déterminés , parce qu’ils sont les plus adaptés pour ma nature, comme une porte que je dois ouvrir et j’ai une clé pour cela, je ne peux pas l’ouvrir avec n’importe quelle clé parce que si met dans sa serrure une clé différente, je casserai cette serrure. Pour l’homme aussi, les biens montrés par les 10 commandements ne sont pas une obligation à accomplir, c’est le désir, une tendance de notre nature, une « vocation » : nous sommes appelés à marcher sur ce chemin.

Mais, bien que cette loi ait été écrite dans le cœur de l’homme, le péché l’a éloigné d’elle, et pour cela Dieu l’a révélé, Moïse emmenait la miséricorde de Dieu écrite en deux tables.

Et notre Seigneur, comme on le voit dans l’évangile de ce dimanche, ne fait que renouveler cette loi, la faisant plus intérieure, plus du cœur et Il l’a élevée par la grâce. Jésus révèle le sens originel  des 10 commandements, Il donne l’esprit pour l’accomplir qui était trop loin de la matérialité de la loi.

Tous tes commandements sont vérité dit le psaume (Ps. 118, 86), c’est précisément la vérité sur l’homme.

Le Seigneur nous dit de connaître sa loi, mais que cela signifie-t’il pour nous ? D’abord savoir de quoi elle parle, mais aussi la connaître intérieurement et finalement reconnaître qu’il y a parmi ses commandements une étroite connexion. Lorsqu’on dit « connaître intérieurement », cela signifie que nous devons être conscients de tout ce que la loi contient en elle. Il y a un aspect positif, un bien qu’elle protège (la vie, la vérité, le respect pour les autres, pour moi-même), et il y a un aspect négatif ( ce sont de choses qu’elle interdit parce que cela signifie un danger pour les biens qu’elle protège).

Comme nous avons chanté aujourd’hui dans le psaume : « Ouvre mes yeux, que je contemple les merveilles de ta loi. Enseigne-moi, Seigneur, le chemin de tes ordres ; à les garder, j’aurai ma récompense. Montre-moi comment garder ta loi, que je l’observe de tout cœur ».

Mais nous avons dit que la loi a une étroite connexion. Cela veut dire que les commandements doivent être vécus tous ensemble, notre esprit – est comme un bâtiment fondé sur dix  fondations, si l’une d’elles a un défaut, bientôt tout l’édifice tombera. Il y a des gens qui disent qu’ils sont bien parce qu’ils ne tuent pas, ni ne volent non plus. A ceux-là nous devons dire : d’accord courage, donc, parce qu’il y a encore 8 lois qu’il te reste à accomplir !

« Toi, tu promulgues des préceptes à observer entièrement. Puissent mes voies s’affermir à observer tes commandements !

Transgresser un seul commandement signifie désobéir à tous les autres. On ne peut honorer notre prochain sans bénir Dieu. On ne peut pas vraiment aimer Dieu et détruire sa création, déshonorer ses créatures.

Les 10 commandements sont une loi de liberté, revenons pour cela à ce que dit le Sage (dans la première lecture) : Si tu le veux, tu peux observer les commandements, il dépend de ton choix de rester fidèle.

Que la Vierge Marie nous donne la grâce que nous avons demandée à Dieu dans la prière d’ouverture : Dieu qui veut habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce ; alors tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure.

P. Luis Martinez V. E.

Institut du Verbe Incarné