La branche Contemplative IVE
Les monastères de notre famille religieuse veulent être l’avant-garde de l’Institut et les gardiens de son esprit, en manifestant la primauté de l’amour de Dieu et la valeur du silence, de la pénitence, de l’obéissance, du sacrifice et de l’amour d’oblation.
Tous ceux qui, poussés par Dieu, embrassent la vie monastique consacrent leur vie à contempler et à vivre le mystère du Verbe Incarné spécialement dans la plus forte expression de son dénuement sur la Croix.
Suivre le Christ dans une vie dédiée à la contemplation comporte : un désir ardent de Le connaître et de L’aimer dans la prière, de pratiquer des vertus héroïques pour Lui ressembler parce ” qu’Il a bien fait toutes choses ” (Mc 7, 37) et un grand amour des âmes pour lesquelles le Christ a versé son Sang.
Un peu d’histoire
La branche contemplative de l’Institut du Verbe Incarné a été fondée le 25 décembre 1988, à San Rafael, Argentine.

L’Eucharistie : Source et but de la vie de l’Evangélisation de la Culture
Un moine doit être un contemplatif par excellence de L’Eucharistie.
“C’est de la liturgie, et principalement de l’Eucharistie, comme d’une source, que la grâce découle en nous et qu’on obtient avec le maximum d’efficacité cette sanctification des hommes, et cette glorification de Dieu dans le Christ, que recherchent, comme leur fin, toutes les autres œuvres de l’Église” ( Const. Sacrosanctum Concilium. 10).
La primauté de la vie de prière
Si la prière est le premier devoir de tout religieux, d’autant plus c’est pour le moine, qui occupe toute sa vie en elle. Le moine ne doit pas oublier l’éloge que le Seigneur a fait à celle qui, laissant tout autres activité, se consacrait à le contempler: Marie a choisi la meilleure part qui ne sera pas enlevé (Luc 10,42). C’est de cette façon que la tradition monastique l’avait compris depuis ses origines.
L’Esprit de prière
La prière dans le monastère ne se limite pas à des actes isolés dans le temps consacré à la prière communautaire, il sera un acte de louange continue. Dans la mesure où le moine grandi dans la vertu et la pureté du cœur, la prière augmente en perfection, jusqu’à que, ayant atteint ses sommets, il vive habituellement uni à Dieu.
Le moine doit être non seulement un homme de prière, mais aussi un maître de prière pour ceux qui souhaitent grandir dans ce chemin d’union avec Dieu et demander ce que les disciples ont demandé au Seigneur : « apprends-nous à prier » (Lc. 11, 1).
« La prière sauve les mourants du chemin qui conduit droit à la mort, fortifie les faibles, guérie les malades, délivre les possédés, ouvre les prisons, défait les chaînes des innocents. C’est elle encore qui lave les fautes, repousse les tentations, arrête les persécutions, nourrit les pauvres, modère les riches, relève ceux qui sont tombés, retient ceux qui trébuchent, raffermit ceux qui restent debout» (Tertullien de Carthage).
Chaque moine désire imiter Notre Seigneur Jésus-Christ qui a vécu pauvre, chaste, obéissant…
…et Fils de Marie.
La Très sainte Vierge Marie était la première à évangéliser la culture, confiant dans sa maternelle protection, les moines du Verbe Incarné cherchent toujours imiter son exemple.
« Ora et Labora »
La recherche de Dieu sur les traces du Christ, implique l’obligation d’unir le travail à la prière liturgique et personnelle, le travail manuel au travail intellectuel. Quel que soit le genre de travail à effectuer, le moine aura toujours présent la finalité principal : l’union avec Dieu.
La vie intellectuelle des moines
A travers la source solide du Magistère de l’Eglise et de la doctrine de saint Thomas d’Aquin, le plus grand des docteurs de l’Eglise, le moine nourrit son esprit pour la contemplation qui amène à l’amour du Christ et de son Eglise.