Revenir de loin! La conversion de sainte Marie Egyptienne. 

Homélie pour le Dimanche IV du Temps de Carême, année C (Lc 15, 1-3.11-32).

Dans ce quatrième dimanche de Carême, dimanche de Laetare, et à mi-chemin vers la Pâque, l’Eglise nous offre à la méditation la parabole du Fils Prodigue. Une des plus belles histoires inventées dans l’histoire de l’humanité ; avec très peu de mots, le Seigneur nous décrit non seulement les faits, mais aussi les sentiments de cœur de chaque protagoniste.

La parabole commence en racontant que Jésus recevait les pécheurs. Voici les paroles d’un saint : « Il reçoit les pécheurs !” est l’accusation que les pharisiens scandalisés ont hypocritement portée contre Jésus-Christ (Lc 15,2). « Celui-ci reçoit les pécheurs ! Et c’est vrai! Ces mots sont comme l’emblème exclusif de Jésus-Christ. Ils pourraient bien être écrits au pied de la croix, sur la porte de ce Tabernacle !

 « Le monde rend les hommes pécheurs, mais après les avoir rendus pécheurs, les condamne, se moque d’eux et ajoute à la boue de leurs péchés la boue du mépris. De la boue sur la boue ; voilà le monde : le monde ne reçoit pas le pécheur. Les pécheurs ne sont reçus que par Jésus-Christ. » (Saint Alberto Hurtado)

Ecoutons d’abord, quelques aspects de cette parabole, commentés par saint Augustin :

« Une fois l’héritage reçu, le fils cadet est allé dans un pays lointain (Lc 15, 13). Lointain, cela signifie qu’il a atteint l’oubli de son Créateur. Il a gaspillé ses possessions, vivant somptueusement, dépensant et n’acquérant pas, dépensant ce qu’il avait et ne recevant pas ce qu’il n’avait pas, c’est-à-dire consommant toutes capacités, son intelligence, en convoitises, en idoles, en toutes sortes de passions perverties.

Pas étonnant que cette convoitise ait été suivie par la faim. « Il y a eu une grande misère dans ce pays » (Lc 15, 14) : ce n’est pas la misère du pain visible, mais la misère de la vérité invisible. A cause de cette misère il s’est mis au service d’un prince de ce pays (Lc 15, 15). Il faut entendre par là le diable, prince des démons, que servent tous les curieux, car toute curiosité illicite est un manque de vérité.

Il parvint enfin à voir sa situation, ce qu’il avait perdu, celui qu’il avait offensé ; et il est revenu à lui-même (Lc 15, 17), il alla d’abord vers lui-même, puis vers son père.

Il était convenable qu’il revienne d’abord en lui-même et reconnaisse ainsi qu’il était loin du père. Revenant à lui-même, il se trouva misérable. « Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et me voici en train de mourir de faim! » (Lc 15, 17).

Au commencement, l’homme était perdu à cause de l’amour de lui-même. Car s’il ne s’était pas aimé et avait mis Dieu avant lui-même, il aimerait être subordonné à Dieu et pour cette raison il ne se serait jamais éloigné, négligeant la volonté du Créateur et faisant sa propre volonté.

S’aimer, c’est vouloir faire sa propre volonté. Toi, préfère la volonté de Dieu à la tienne : apprend à t’aimer, ne t’aimant pas. Parce qu’après avoir abandonné Dieu, l’homme commence à s’aimer et, pour vouloir les choses qui sont hors de lui, il est expulsé hors de lui-même.

Tu vois que tu es dehors. Tu as commencé par t’aimer ; si tu peux, restes en toi. Pourquoi vas-tu dehors ? Toi qui aimes l’argent, es-tu devenu riche grâce à l’argent ? Tu as commencé par vouloir ce qui était à l’extérieur de toi, et tu t’es perdu à toi.

Qu’est-ce que j’ai dit? Tous ceux qui font le mal ne méprisent-ils pas leur conscience ? Tandis que tous ceux qui respectent leur conscience mettent une limite à leur perversité. Ayant méprisé Dieu pour s’aimer, le pécheur aime en dehors de ce qui n’est pas lui-même et pour cela, il s’est aussi méprisé.

Enfin, le fils prodigue est revenu à lui-même et dit : “Je vais me lever”. Par conséquent, il était tombé. “Je me lèverai et j’irai vers mon père” (Lc 15, 18). Il se nie lui-même pour se retrouver. Comment il se nie? Écoute : Et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi: je ne mérite plus d’être appelé ton fils (Lc 15, 19). C’est ce que les saints martyrs ont fait ; ils ont méprisé les choses du dehors, toutes les tentations de ce monde, toutes les erreurs et terreurs, ce qui plaisait et ce qui effrayait, ils méprisaient tout, piétinaient tout. Ils sont également entrés en eux-mêmes et ils s’examinaient ; ils se qualifiaient en eux-mêmes et ne se plaisaient pas ; ils se sont lancés vers celui qui les a façonnés, pour revivre et demeurer en lui, pour perdre en lui ce qui a été commencé en eux-mêmes, et pour que demeure ce que Dieu avait créé en eux. Cela signifie se nier soi-même. » jusqu’à là le beau commentaire de saint Augustin.

Mais, nous pouvons dire que non seulement les martyrs, mais aussi les saints de l’histoire de notre Eglise ont fait cette expérience de rentrer en eux-mêmes pour revenir à Dieu, c’est ce que nous appelons conversion. Nous avons déjà écouté pendant ce temps de carême, plusieurs histoires, avec la finalité de voir que nous sommes tous appelés à la conversion et surtout que Dieu est un Père patient et miséricordieux, Dieu ne veut pas la mort d’un pécheur mais plutôt qu’il se convertisse et vive.

Comme c’est le cas d’une sainte du IV siècle, Marie, connue comme Marie l’Égyptienne car elle est née dans ce pays. Elle-même raconte: “Du vivant de mes parents, à douze ans accomplis, je rejetai toute tendresse à leur égard et me rendis à Alexandrie…” En réalité elle se révoltait contre ses parents pour vivre dans la luxure, à Alexandrie. On a dit que le péché de Marie l’Egyptienne n’était pas seulement d’abord le désordre moral ou social, mais la rupture de la communion avec Dieu. La vie de débauche de Marie l’Égyptienne dura pendant au moins dix-sept ans.

Parlons maintenant de sa conversion. Marie vivait dans la luxure en tous les lieux de péché de la ville. Les hagiographes rappellent que le plaisir voulu pour lui-même est, dans les commencements, à la fois violent et fugitif. Mais au fil du temps, il perd de son intensité et la sensualité devient toujours plus exigeante. C’est ainsi que Marie l’Égyptienne, dans son expérience de l’athéisme, aurait subi l’esclavage des sens. Sous le prétexte de vivre sa liberté, elle était dépossédée d’elle-même, avait perdu toute pudeur, et recherchait un nombre toujours croissant de partenaires. Marie l’Égyptienne expérimentait l’enfer…  Elle avoua: “L’envie insatiable, l’irrépressible amour de me rouler dans la fange me possédait.”

Or, un jour, elle rencontra des pèlerins qui partaient pour Jérusalem sur un bateau. Elle avait 29 ans. Saint Sophrone, son biographe, raconte que les pèlerins arrivèrent devant la Basilique de la Résurrection, le jour de l’Exaltation de la Sainte Croix, et que tous y entrèrent pour prier. Mais Marie ne put en franchir le seuil, une force la repoussait chaque fois qu’elle voulait passer. Comprenant soudain son lamentable état de pécheresse, elle se tourna vers la Vierge Marie et la supplia d’intercéder en sa faveur: “Moi, je suis dans la fange du péché et vous êtes la plus pure des vierges. Prenez pitié d’une malheureuse et faites pour mon salut, que je puisse adorer la croix de votre divin fils.” Aussitôt, son cœur fut apaisé et, elle put entrer dans le sanctuaire.

Il avait fallu du temps à notre sainte pour comprendre que cette impossibilité ne venait pas d’une faiblesse physique. Elle dit: “J’étais découragée, je n’avais plus de force, mon corps était brisé.” Mais, par la grâce de Dieu “le Verbe Sauveur toucha les yeux de son cœur lui montrant que c’était la fange de ses actions qui lui fermait l’entrée.” Le Christ brisa les verrous qui la tenaient captive en les exposant en pleine lumière. Elle était enfin libre.

Quand Marie put enfin entrer dans la basilique, elle entendit une voix qui lui disait: “Si tu passes le Jourdain, tu y trouveras la paix.” Elle communia saintement, et partit au-delà du Jourdain, dans le désert. Elle vécut là 47 ans, sans ressource et souvent aux prises à de pénibles et intenses tentations. Cependant elle accueillait le feu de la foi comme quelque chose de certain. Elle contemplait Jésus qu’elle avait refusé auparavant et comprenait toujours plus le mystère du salut. Une amitié la lia à un autre anachorète, Zosime. Marie aida beaucoup Zosime à découvrir sa pauvreté spirituelle.

Un jour Zosime entendit sa confession et lui donna la communion. Marie lui demanda de revenir l’année suivante, au même endroit, afin de lui apporter de nouveau ce sacrement. Mais, quand Zosime revint, il découvrit la sainte couchée sur le sol, morte, la tête tournée vers Jérusalem. Près d’elle se trouvait un message lui demandant de l’ensevelir à la place où elle était. « Abba Zosime, enterre à cet endroit le corps de l’humble Marie, rends à la poussière ce qui est à la poussière, après avoir prié pour moi. Je suis décédée le premier du mois d’avril, la nuit même de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, après avoir participé à l’Eucharistie. »

Que Notre Dame et Sainte Marie Egyptienne nous obtiennent la grâce de la conversion.

P. Luis Martinez IVE.

« Maître, laisse-le encore cette année » – La conversion d’Alphonse Ratisbonne

Homélie pour le Dimanche III du Temps de Carême (Lc 13, 1-9)

La liturgie de ce dimanche, troisième du temps de Carême, nous présente deux évènements que  le Seigneur utilisera pour donner un enseignement, avec une petite parabole comme conclusion. 

En effet, Jésus évoque deux épisodes de faits divers: une répression brutale de la part de la police romaine à l’intérieur du temple (cf. Lc 13, 1) et la tragédie de dix-huit personnes ayant trouvé la mort dans l’écroulement de la tour de Siloé (v. 4). Les gens interprètent ces faits comme une punition divine pour les péchés de ces victimes, et, se considérant justes, se croient à l’abri de ces accidents, pensant ne pas avoir besoin de conversion dans leur vie. Mais Jésus dénonce cette attitude comme une illusion : « Pensez-vous que, pour avoir subi pareil sort, ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens? Eh bien non, je vous le dis; et si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous comme eux » (vv. 2-3). Et il invite à réfléchir sur ces faits, en vue d’un plus grand engagement sur le chemin de conversion, car c’est précisément le fait d’être fermé au Seigneur, de ne pas parcourir la voie de la conversion de soi, qui conduit à la mort, celle de l’âme.

Cet avertissement envers la conversion s’enchaîne avec une petite parabole, et nous allons entendre la réflexion du grand saint Augustin sur ce passage de l’évangile.

« Le vigneron intercède devant le maître et la punition est reportée pour offrir une aide convenable. Le vigneron qui intercède est tout saint qui, dans l’Église, prie pour tous ceux qui sont hors de l’Église. Et que signifient ces paroles ?« Maître, laisse-le encore cette année » ? Cela signifie : en ce temps qui est sous la grâce, pardonnez aux pécheurs, pardonnez aux infidèles, pardonnez aux gaspilleurs (de la grâce), pardonnez à ceux qui ne portent pas de fruits. J’enlèverai la terre qui l’entoure pour y mettre du fumier: si elle porte du fruit, tant mieux, sinon, vous viendrez la couper (Lc 13, 8-9).

Quand viendras-tu ? Au jour du Jugement. Quand viendras-tu ? Puis il viendra juger les vivants et les morts (1 P 4, 5). Maintenant, en attendant, pardonnez. 

Que  veut dire creuser, sinon montrer l’humidité de la pénitence ? Ce qu’on creuse est sous la terre. Le fumier est composé d’ordures [excréments], mais cela produit des fruits. Les ordures du vigneron sont la douleur du pécheur ; celui qui fait pénitence le fait dans les ordures, s’il l’écoute et la fait sincèrement. C’est pourquoi le Seigneur dit à cet arbre : « Fais pénitence, car le Royaume des Cieux approche » (Mt 3, 2). »

Nous sommes aussi dans ce temps de conversion et comme enseignait autrefois le pape Benoît : « Nous ne pouvons pas penser vivre immédiatement une vie chrétienne à cent pour cent, sans doute et sans péchés. Nous devons reconnaître que nous sommes en chemin, que nous devons et que nous pouvons apprendre, que nous devons nous convertir peu à peu. Bien sûr, la conversion fondamentale est un acte qui est pour toujours. Mais parvenir à la conversion est un acte de vie, qui se réalise dans la patience d’une vie. C’est un acte dans lequel nous ne devons pas perdre la confiance et le courage du chemin. C’est précisément cela que nous devons reconnaître :  nous ne pouvons pas faire de nous-mêmes des chrétiens parfaits d’un jour à l’autre.

Bien que notre conversion soit un acte de tous les jours et que nous devions reprendre chaque jour le chemin vers Dieu, Dieu même fait aussi parfois des miracles de conversion, et cela non seulement pour le bien de la personne qui se convertit et qui commence une vie nouvelle dans le Christ, mais  aussi pour nous, chaque histoire de conversion est un témoignage de l’amour de Dieu qui veut aussi notre sainteté, que nous soyons toujours à sa recherche, à la recherche de son imitation.

Aujourd’hui, nous allons écouter le témoignage de quelqu’un qui était vraiment loin du Christ.

Il s’appelait Alphonse Ratisbonne, il était juif de race et religion, il était né à Strasbourg, en France, en 1814. Lorsqu’il avait 13 ans, son frère se convertit au catholicisme, ce qui entraîna le rejet de toute la famille, et chez Alphonse une aversion, non seulement à la religion catholique, mais à toute forme de religiosité, il grandit donc dans l’athéisme, très loin de Dieu.

Sa vie était remplie des bonnes choses, une bonne position économique et sociale, mais adonnée aux vices propres de ceux qui vivent sans Dieu.

Et voilà que dans un voyage, où il devait se rendre à Malte, il fait un arrêt en Italie, précisément à Rome, où il rencontre un ami de son frère, M. de Bussières, qui était un fervent catholique, converti aussi depuis quelque temps, et qui voulait alors la conversion de cet ami, tellement éloigné de Dieu.

Ecoutons maintenant les paroles de Ratisbonne, une fois converti, lorsqu’il parlait de cette rencontre avec son ami :

« Enfin, me dit M. de Bussières, puisque vous détestez la superstition et que vous professez des doctrines si libérales, puisque vous êtes un esprit fort si éclairé, auriez-vous le courage de vous soumettre à une épreuve bien innocente ? – Quelle épreuve ? – Ce serait de porter sur vous un objet que je vais vous donner… Voici ! C’est une médaille de la Sainte Vierge. Cela vous paraît bien ridicule, n’est-ce pas ? Mais quant à moi, j’attache une grande valeur à cette médaille. ». Il s’agissait de la Médaille Miraculeuse.

Un jeu sans conséquence ? Ce défi, qualifié de puéril par Alphonse, est relevé avec humour. Même pas peur ! Et voilà que Monsieur de Bussières lui passe la médaille au cou, puis complète l’épreuve : « Il s’agit de réciter matin et soir le Memorare [Souvenez-vous], prière très courte et très efficace, que saint Bernard adressa à la Vierge Marie. – Qu’est-ce que votre Memorare ? m’écriai-je ; laissons ces sottises ! […] Cependant mon interlocuteur insista : il me dit qu’en refusant de réciter cette courte prière, je rendais l’épreuve nulle, et que je prouvais par cela même la réalité de l’obstination volontaire qu’on reproche aux Juifs. Je ne voulus point attacher trop d’importance à la chose, et je dis : Soit ! Je vous promets de réciter cette prière ; si elle ne me fait pas de bien, du moins ne me fera-t-elle pas de mal ! » 

Au propre étonnement d’Alphonse, les paroles du Memorare s’emparèrent de son esprit pour ne plus le lâcher, « comme ces airs de musique qui vous poursuivent et vous impatientent, et qu’on fredonne malgré soi quelque effort qu’on fasse », avouera-t-il plus tard.

Quelques jours plus tard, le 20 janvier 1842, toujours à Rome, cet ami lui propose une promenade. Il lui demande de l’accompagner un instant à l’église Saint-André delle Fratte, où M. de Bussières devait préparer l’enterrement d’un autre ami, mort récemment, et il laisse Alphonse se promener dans l’Eglise. Dix minutes plus tard, il retrouve Alphonse agenouillé devant la chapelle Saint-Michel, comme en extase, le visage plein de larmes, les mains jointes. Son expression est indéfinissable.

« J’étais depuis un instant dans l’église lorsque tout d’un coup, je me suis senti saisi d’un trouble inexprimable ; j’ai levé les yeux, tout l’édifice avait disparu à mes regards. Une seule chapelle avait pour ainsi dire concentré la lumière et au milieu de ce rayonnement parut, debout sur l’autel, grande, brillante, pleine de majesté et de douceur, la Vierge Marie, telle qu’elle est sur ma médaille ; elle m’a fait signe de la main de m’agenouiller, une force irrésistible m’a poussé vers elle… Je saisis la médaille que j’avais laissée sur ma poitrine ; je baisai avec effusion l’image de la Vierge rayonnante de grâce… Oh ! C’était bien elle ! Je ne savais où j’étais ; je ne savais si j’étais Alphonse ou un autre ; j’éprouvais un si total change­ment, que je me croyais un autre moi-même… Je cher­chais à me retrouver et je ne me retrouvais pas… La joie la plus ardente éclata au fond de mon âme; je ne pus parler ; je ne voulus rien révéler ; je sentais en moi quelque chose de solennel et de sacré… Le bandeau tomba de mes yeux ; non pas un seul bandeau, mais toute la multitude de bandeaux qui m’avaient enveloppé disparurent successivement et rapidement, comme la neige et la boue et la glace sous l’action d’un brûlant soleil ».

A partir de ce moment, Alphonse commencera son chemin de conversion, il ira assez loin, il recevra le baptême, et en l’honneur de Marie il choisira de s’appeler Marie-Alphonse, deviendra prêtre, et même missionnaire, puis après Ratisbonne sera fondée une congrégation religieuse « de Notre Dame de Sion » qui existe toujours et dont la finalité dans l’Eglise est le dialogue avec le judaïsme. Il a fondé plusieurs monastères et orphelinats en Palestine. Il mourra enfin en Terre Sainte, le 6 mai 1884 (à 70 ans) à Ain Karem (Jérusalem).

Que la sainte Vierge Marie, qui a guidé la conversion de Marie Alphonse Ratisbonne, guide notre propre conversion de chaque jour.

P. Luis Martinez IVE.