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MARTYROLOGE DU 21 AU 28 FÉVRIER

Le 21 février

1.         Mémoire de saint Pierre Damien, évêque d’Ostie et docteur de l’Église. Entré dans le désert de Font-Avellane, il se fit le promoteur ardent de la vie religieuse et, à une époque difficile de réforme de l’Église, il rappela avec force les moines à la sainteté de la contemplation, les clercs à une vie sans reproche, le peuple à la communion avec le Siège apostolique. Il mourut à Faenza, en Romagne, le 22 février 1072.
2.         Commémoraison de saint Eustathe, évêque d’Antioche, célèbre par sa doctrine. Pour avoir pris la défense de la foi catholique, il fut envoyé en exil à Trajanopolis, en Thrace, par l’empereur Constance favorable aux ariens et il entra dans le repos du Seigneur vers 338. 
3*.         Au monastère de Granfelt, chez les Suisses, vers 667, saint Germain, abbé. Alors qu’il cherchait à défendre par des paroles pacifiques des voisins du monastère massacrés par une bande de pillards, il fut dépouillé de ses vêtements et succomba, percé de coups de lance, avec le moine saint Randoald. 
4*.         À Londres, en 1592, le bienheureux Thomas Pormort, prêtre et martyr. À cause de son sacerdoce, sous la reine Élisabeth Ière, il fut cruellement torturé en prison, puis soumis au supplice de la pendaison près de Saint-Paul. 
5.         À Londres également, en 1595, saint Robert Southwell, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Après huit ans de ministère clandestin dans la ville et les alentours, auteur de divers ouvrages et de poésies spirituelles, il fut arrêté, emprisonné à la Tour de Londres, soumis au moins neuf fois à la torture et après trois ans, condamné à mort comme prêtre et pendu à Tyburn. 
6*.         À Angers, en 1794, le bienheureux Noël Pinot, prêtre et martyr. Il était curé au moment de la Révolution française et refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Arrêté alors qu’il se préparait à célébrer la messe, il fut revêtu, par dérision, des vêtements sacrés quand on le conduisit à l’échafaud, comme à l’autel du sacrifice. 
7*.         À Turin dans le Piémont, en 1894, la bienheureuse Marie-Henriette (Anne-Catherine Dominici), vierge, des Sœurs de Sainte-Anne de la Providence, qui dirigea et développa avec vigueur son Institut durant trente ans, jusqu’à sa mort.

Le 22 février

1.         Fête de la Chaire de saint Pierre, Apôtre, à qui le Seigneur a dit : “Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église”. Au jour où les Romains avaient coutume de faire mémoire de leurs défunts, l’Église célèbre la naissance du siège de cet Apôtre, qui est glorifié par son monument au Vatican et qui est appelé à présider à la charité dans l’ensemble des Églises. 
2.         À Hiérapolis en Phrygie, au IIe siècle, saint Papias, évêque, homme vénérable, dit saint Irénée, auditeur de Jean l’Ancien, familier de saint Polycarpe et qui donna son interprétation des paroles du Seigneur. 
3.         À Vienne en Gaule, au IVe siècle, saint Paschase, évêque, remarquable pour son érudition et la sainteté de ses mœurs. 
4.         À Ravenne en Émilie, l’an 556, saint Maximien, évêque, qui remplit fidèlement son devoir de pasteur et défendit l’unité de l’Église contre les hérétiques. 
5.         À Faenza, également en Émilie, l’an 1072, la naissance au ciel de saint Pierre Damien, dont la mémoire a été célébrée la veille. 
6*.         À Longchamp aux environs de Paris, en 1270, la bienheureuse Isabelle, vierge. Sœur du roi Saint Louis, elle refusa des noces princières, méprisa les délices du monde et fonda un couvent de Sœurs Mineures, avec lesquelles elle vécut pour Dieu dans l’humilité et la pauvreté. 
7.         À Cortone en Toscane, l’an 1297, sainte Marguerite. Fortement remuée par la mort violente de son amant, elle lava par une pénitence salutaire les taches de sa jeunesse et, reçue dans le Tiers-Ordre de Saint-François, elle se retira dans la contemplation admirable des réalités célestes, enrichie par Dieu de charismes d’en-haut. 
8*.         À Sendai au Japon, en 1624, le bienheureux Didace Carvalho, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Après des sévices, des mises au cachot, des parcours pénibles durant l’hiver, enfin dans le supplice de l’eau glacée, il confessa le Christ avec une soixantaine de chrétiens japonais, en montrant une foi intrépide. 
9*.         À Florence en Toscane, l’an 1878, la bienheureuse Marie de Jésus (Émilie d’Oultremont). Mère de quatre enfants, devenue veuve, sans rien négliger de ses devoirs maternels, elle travailla à fonder en Belgique et à diriger la Société des Sœurs de Marie Réparatrice et, confiante dans le secours divin, après avoir surmonté des soucis assez nombreux, elle acheva saintement son pèlerinage sur terre en faisant route vers la patrie du ciel.

Le 23 février

1.         Mémoire de saint Polycarpe, évêque et martyr, disciple de saint Jean et le dernier témoin de l’âge apostolique. À l’âge de quatre-vingt-six ans, l’an 167, sous les empereurs Marc Antoine et Lucius Aurèle Commode, dans l’amphithéâtre de Smyrne, devant le proconsul et tout le peuple, il fut livré aux flammes, et sur le bûcher rendit grâce à Dieu le Père qui l’avait jugé digne d’être compté au nombre des martyrs et de participer à la coupe du Christ. 
2.         À Sirmium en Pannonie, vers 307, saint Sérène ou Sénère, martyr. Jardinier, il fut dénoncé par une femme d’officier, à qui il avait reproché des intentions coupables ; arrêté sur l’ordre du juge, il confessa qu’il était chrétien et, comme il refusait de sacrifier aux dieux, il eut la tête tranchée. 
3.         À Wenlock en Angleterre, vers 722, sainte Milburge, vierge. Fille du roi de Mercie, elle introduisit la vie monastique dans les domaines de son père, en faisant construire un couvent, dont elle fut la seconde abbesse. 
4*.         À Mayence en Franconie, l’an 1011, saint Willigis, évêque, dont le zèle pastoral fut remarquable. 
5.         À Style en Calabre, vers 1127, saint Jean, qui fut admis chez les moines grecs vivant sous la Règle de saint Basile et mérita le surnom de Thériste ou Moissonneur, parce que, poussé par une grande charité pour les pauvres, il avait l’habitude de prêter son aide aux moissonneurs. 
6*.         À Bilbao au Pays basque espagnol, en 1900, la bienheureuse Raphaëlle Ybarra de Villalonga. Mère de sept enfants, elle émit les vœux de religion avec le consentement de son mari et fonda l’Institut des Sœurs des Anges gardiens pour protéger les jeunes filles et les diriger sur la voie des commandements du Seigneur.
7*.         À Rochefort, en 1795, le bienheureux Nicolas Tabouillot, prêtre de Verdun et martyr. Curé de paroisse quand survint la Révolution française, il fut arrêté à cause de son sacerdoce, détenu dans des conditions inhumaines sur un bateau négrier et enfin consumé par la maladie dans l’hôpital de la ville. 
8*. À Rome, en 1911, la bienheureuse Joséphine (Judith-Adélaïde Vannini) qui fonda la Congrégation des Filles de Saint-Camille pour le service des malades. 
9*.         À Poznan en Pologne, l’an 1942, le bienheureux Louis Mzyk, prêtre de la Société du Verbe divin et martyr. Quand sa patrie fut occupée militairement et soumise au régime nazi, il fut détenu dans une forteresse, soumis à la torture, et enfin massacré par un des chefs de la forteresse.
10*.         Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1945, le bienheureux Étienne Frelichowski, prêtre et martyr. Dans les mêmes circonstances, il fut déporté dans diverses prisons, mais ne fléchit jamais de la foi ni de ses devoirs de pasteur. Il subit de longues épreuves et succomba à la maladie contractée en assistant des codétenus malades.

Le 24 février

1.         À Nicomédie en Bithynie, l’an 303, la passion de saint Évèce. Sous l’empereur Dioclétien, dès qu’il vit affichés au forum les édits contre les adorateurs de Dieu, saisi d’une ardeur enflammée pour la foi, il déchira publiquement, à la vue du peuple, l’affiche d’une loi inique, et pour cela il subit toutes sortes de cruautés. 
2.         À Trèves en Gaule Belgique, vers 480, saint Modeste, évêque. 
3.         À Cantorbéry en Angleterre, l’an 616, la mise au tombeau de saint Éthelbert, roi du Kent, que saint Augustin, encore moine, convertit à la foi du Christ et baptisa, le premier des rois du peuple des Angles. 
4*.         À Ascoli Piceno dans les Marches, en 1481, le bienheureux Constant Servoli de Fabriano, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, qui s’illustra par l’austérité de sa vie et son zèle à promouvoir la paix. 
5*.         Près de Mantoue en Lombardie, l’an 1510, le bienheureux Marc de Marconi, religieux de l’Ordre des Ermites de Saint-Jérôme. 
6*. À Algemesi, dans la région de Valence, en Espagne, l’an 1893, la bienheureuse Josèphe Naval Girbès, vierge consacrée à Dieu dans le monde, assidue à enseigner le catéchisme aux enfants.
7*.         À Pagani en Campanie, l’an 1891, le bienheureux Thomas-Marie Fusco, prêtre, qui prit le plus grand soin des pauvres et des malades et fonda l’Institut des Sœurs de la Charité du Précieux Sang, dans le but de s’adonner à diverses œuvres sociales, en particulier auprès des jeunes et des pauvres. 
**        En Espagne, en 1940, la bienheureuse Ascensión del Corazón de Jesús (1868-1940) co-fondatrice et première supérieure générale des Missionnaires Dominicaines du Rosaire. (béatifiée le 14 mai 2005 par Benoît XVI)

Le 25 février

1.         À Pergé en Pamphylie, l’an 250, la passion de saint Nestor, évêque de Magydos et martyr. Arrêté au temps de la persécution de l’empereur Dèce, il fut condamné à la croix par le gouverneur de la province, pour qu’il subisse le même supplice que celui qu’il reconnaissait comme le Crucifié. 
2.         À Nazianze en Cappadoce, l’an 369, saint Césaire, médecin, frère de saint Grégoire. Il fut intendant de Bithynie et mourut peu après son baptême, faisant des pauvres ses héritiers. 
3*.         À Maubeuge dans le Hainaut, en 526, sainte Adeltrude, vierge et abbesse. Fille des saints Vincent Madelgaire et Vaudru, elle gouverna avec sagesse le monastère fondé et dirigé auparavant par sa tante, sainte Aldegonde. 
4.         Au monastère de Heidenheim en Franconie, l’an 779, sainte Walburge, abbesse. À la demande de saint Boniface et de ses frères les saints Willibald et Winebald, elle vint d’Angleterre en Germanie, où elle dirigea d’une manière excellente un double monastère de moines et de moniales. 
5*.         À Agrigente en Sicile, l’an 1100, saint Gerland, évêque. Originaire de Bourgogne, il réorganisa son Église, libérée de l’occupation des Sarrasins. 
6*.         Au prieuré d’Orsan dans le Berry, en 1116, le trépas du bienheureux Robert d’Arbrissel, prêtre, qui prêcha dans les rues la conversion des mœurs et rassembla hommes et femmes dans le monastère double de Fontevrault, sous la direction d’une abbesse. 
7.         À Lucques en Toscane, vers 1385, le bienheureux Avertan, pèlerin et religieux de l’Ordre des Carmes. 
8*.         À Tlaxcala [Puebla] au Mexique, en 1600, le bienheureux Sébastien de l’Apparition. Gardien de troupeau, il émigra d’Espagne au Mexique, où il acquit par son travail de grandes richesses dont il fit profiter les miséreux ; puis, devenu veuf pour la seconde fois, il fut reçu comme frère dans l’Ordre des Mineurs, et mourut presque centenaire. 
9*.         À Lauria en Lucanie, l’an 1828, le bienheureux Dominique Lentini, prêtre, qui déploya dans son pays natal jusqu’à sa mort un ministère fructueux et varié, rendu fécond par une vie d’humilité, de prière et de pénitence. 
10*.         Au bourg de Mdina dans l’île de Malte, en 1828, la bienheureuse Marie-Adéodate (Marie-Thérèse Pisani), vierge et abbesse du monastère de Saint-Pierre, qui, s’acquitta avec sagesse de son office, en prenant soin des pauvres et des abandonnés et en veillant au bien spirituel de sa communauté. 
11.         À Xilinxian, dans la province chinoise de Guangxi, en 1856, saint Laurent Bai Xaioman, martyr. Ouvrier récemment baptisé, il préféra souffrir les verges et la décapitation plutôt que de renier le Christ. 
12.         À Tequila, au territorie de Guadalajara au Mexique, en 1928, saint Turibio Romo, prêtre et martyr, mis à mort en haine du sacerdoce durant la persécution religieuse en ce pays. 
13.         Sur les bords du Beijiang, près de Shiuchow dans la province chinoise de Guandong, en 1930, les saints martyrs Louis Versiglia, évêque, et Calliste Caravario, prêtre, tous deux salésiens, qui étaient en barque pour une visite pastorale et furent tués par des soldats communistes en prenant la défense des jeunes femmes. 
**        En Espagne, en 1909 le bienheureux Ciriaco Maria Sancha Hervas, cardinal, archevêque de Tolede, fondateur des Sœurs de la Charité du Cardinal Sancha  (béatifié le 18 octobre 2009 par Benoît XVI)

Le 26 février

1.         Commémoraison de saint Alexandre, évêque d’Alexandrie, glorieux vieillard enflammé de zèle pour la foi. Devenu évêque de cette ville après saint Pierre, il chassa de la communion de l’Église Arius, son prêtre perverti par l’impiété hérétique, réfuté par la vérité divine, et que, plus tard, il condamna avec les trois cent dix-huit Pères du Concile de Nicée. Quelques mois après le Concile, en 326, il s’en alla vers le Seigneur. 
2.         À Bologne en Émilie, au IVe siècle, saint Faustinien, évêque, qui affermit et développa, par sa prédication, son Église ébranlée par la persécution de Dioclétien. 
3.         À Gaza en Palestine, l’an 421, saint Porphyre, évêque. Né à Thessalonique, il vécut cinq années en anachorète dans le désert de Scété en Égypte, et autant de l’autre côté du Jourdain, remarquable par sa bonté envers les pauvres. Ordonné ensuite évêque de Gaza, il convertit beaucoup d’infidèles, fit détruire beaucoup de temples d’idoles, dont les sectateurs lui firent subir bien des outrages, et enfin s’endormit dans la paix avec les saints. 
4*.         À Nevers, vers 594, saint Agricole, évêque, ami de saint Venance Fortunat. 
5.         À Arcis-sur-Aube en Champagne, au VIIe siècle, saint Victor ou Vittre, ermite, dont saint Bernard a écrit les louanges. 
6.         À Florence en Toscane, au IXe siècle, saint André, évêque. 
7*.         À Londres, en 1607, le bienheureux Robert Drury, prêtre et martyr. Faussement accusé de complot contre le roi Jacques Ier, il fut conduit à Tyburn, revêtu du vêtement ecclésiastique pour preuve de son état sacerdotal, et subit le supplice de la potence. 
8.         À Olesa de Montserrat en Catalogne, l’an 1880, sainte Paule de Saint-Joseph de Calasanz (Paule Montal Fornès), vierge, fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des Écoles religieuses. 
9*.        À Alcantarilla (Murcia) en Espagne, la bienheureuse Piedad de la Croix Ortiz Real (Thomasnae), vierge, fondatrice des Salésiennes du Sacré-Cœur.

Le 27 février

1.         Commémoraison des saints Julien et Eunus, martyrs à Alexandrie en 250. Julien était tellement affligé de la goutte qu’il ne pouvait ni marcher ni se tenir debout ; lors de la persécution de Dèce, deux serviteurs le portèrent sur une chaise pour le présenter devant le juge. L’un d’eux renia sa foi, mais l’autre, nommé Eunus, persévéra avec son maître à confesser le Christ. Julien et Eunus, placés sur des chameaux, furent promenés par toute la ville, déchirés à coups de fouet, jetés enfin dans un brasier, où ils furent consumés à la vue de tout le peuple. 
2.         Commémoraison de saint Bésam, martyr également à Alexandrie, en 250. Il était soldat et s’était efforcé de réprimer ceux qui insultaient les saints martyrs ; il fut déféré au juge et, persévérant dans la foi, il fut décapité. 
3.         Sur le territoire de Rouen, au IVe siècle, sainte Honorine, vierge et martyre. 
4.         À Lyon, vers 640, saint Galmier, sous-diacre, vrai serviteur de Dieu. 
5.         À Constantinople, en 741, les saints Basile et Procope, moines, qui, au temps de l’empereur Léon III l’Isaurien, combattirent vigoureusement pour le culte des saintes images. 
6*.         Au monastère de Narets en Arménie, vers 1005, saint Grégoire, moine, docteur des Arméniens, illustre par sa doctrine, ses écrits et sa connaissance mystique.
7*.         À Messine en Sicile, l’an 1140, saint Luc, abbé du monastère du Saint-Sauveur, sous la règle de saint Basile.
8.         À Londres, en 1601, sainte Anne Line, veuve et martyre. Née de parents calvinistes, qui la déshéritèrent et la chassèrent de chez eux quand elle devint catholique, elle épousa Roger Line, qui mourut en exil à cause de la foi catholique. Après sa mort, elle fournit un hébergement à des prêtres à Londres, et pour cela, fut pendue à Tyburn, sous la reine Élisabeth Ière. Avec elle subit le même supplice les bienheureux prêtres et martryrs Marc Barkworth, bénédictin, et Roger Felcock, de la Compagnie de Jésus, qui furent mis en pièces alors qu’ils respiraient encore. 
9*.         À Londres également, en 1603, le bienheureux Guillaume Richardson, prêtre et martyr. Ordonné prêtre à Séville en Espagne, il fut pendu au gibet de Tyburn, parce qu’il était entré comme prêtre en Angleterre, et fut le dernier martyr sous le règne d’Élisabeth Ière. 
10*.         À Sencelles dans l’île Majorque, en 1855, la bienheureuse Françoise-Anne de la Vierge des Douleurs (Françoise-Anne Cirer Carbonell), vierge, qui, ne sachant ni lire ni écrire, mais portée par un grand zèle, se dévoua aux œuvres d’apostolat et de charité et fonda l’Institut des Sœurs de la Charité. 
11*.         À Isola del Gran Sasso dans les Abruzzes, en 1862, saint Gabriel de la Vierge des Douleurs (François Possenti), acolyte, qui, à l’âge de dix-huit ans, renonça aux attraits du monde et entra dans la Congrégation de la Passion, où, après cinq ans, atteint de tuberculose il vécut sa dernière année dans une union à Dieu très profonde et une charité fraternelle des plus délicates.
12*. À Marseille, en 1884, la bienheureuse Marie de Jésus (Marie Deluil Martiny), vierge, qui fonda la Congrégation des Filles du Cœur de Jésus et fut blessée à mort par un jardinier pris de folie, achevant ainsi par l’effusion de son sang une vie intimement unie à la Passion du Christ. 
13.         À Pasto en Colombie, l’an 1943, la bienheureuse Marie de la Charité du Saint-Esprit (Marie-Josèphe-Caroline Brader), vierge, qui mit le plus grand soin à joindre à une vie contemplative une activité missionnaire, et pour cela fonda la Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie Immaculée pour la promotion du peuple grâce à une formation chrétienne. 
**         À Barcelone, en Espagne, en 1871, le bienheureux Josep Tous Soler Prêtre Capucin Fondateur des Soeurs Capucines de la Mère du Divin Pasteur (béatifié le 25 avril 2010 par Benoît XVI)

Le 28 février

1.         Commémoraison des saints prêtres, diacres et d’un grand nombre d’autres, qui à Alexandrie, en 262, au temps de l’empereur Gallien, quand sévissait une terrible peste, se dévouèrent au service des malades et affrontèrent volontiers la mort. La piété des fidèles s’accoutuma à vénérer comme martyrs ces victimes de la charité. 
2.         Dans le Jura, en 461, la mise au tombeau de saint Romain, prêtre et abbé de Condat. Suivant l’exemple des anciens moines, il fut le premier dans ce lieu à mener la vie érémitique et devint par la suite le père d’un grand nombre de moines. 
3.         Commémoraison des saintes Marane et Cyre, vierges, qui vécurent longtemps à Bérée en Syrie, au Ve siècle, enfermées dans un petit enclos à ciel ouvert, sans aucun abri, dans le plus complet silence, recevant par une petite fenêtre ce dont elles avaient besoin.

Les années bissextiles, on omet les éloges suivants.

4.         À Rome sur la voie Tiburtine, près de saint Laurent, en 468, la mise au tombeau du pape saint Hilaire, qui succéda à saint Léon le Grand, et écrivit des lettres confirmant la foi catholique des Conciles de Nicée, Éphèse et Chalcédoine, et mettant en lumière le primat du siège de Rome. 
5.         À Worcester en Angleterre, l’an 992, saint Oswald, évêque. D’abord chanoine de Winchester, puis moine à Fleury, il fut placé ensuite sur le siège de Worcester, et, quelque temps après, il eut encore à diriger l’Église d’York. Il établit la Règle de saint Benoît dans de nombreux monastères et fut un maître affable, joyeux et savant. 
6*.         À l’Aquila dans les Abruzzes, en 1472, la bienheureuse Antonie de Florence, veuve, qui entra chez les Clarisses et fut ensuite la fondatrice et la première abbesse du monastère du Corpus Christi, sous la Règle primitive de sainte Claire. 
7.         À Xilinxian, dans la province chinoise de Guangni, en 1856, saint Auguste Chapdelaine, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris et martyr. Arrêté par des soldats avec plusieurs néophytes, parce qu’il avait, le premier, semé la foi chrétienne dans cette région, il fut, sur l’ordre du grand mandarin, frappé de trois cents coups de rotin, enfermé dans une cage étroite et enfin décapité. 

N’importe quelle année : 

8*.         À Paris, en 1930, le bienheureux Daniel Brottier, prêtre de la Congrégation du Saint-Esprit, qui se dépensa dans la fondation de l’Œuvre des orphelins d’Auteuil. 
9*.         Au camp d’Auschwitz (Oswiecim), près de Cracovie en Pologne, l’an 1942, le bienheureux Timothée Trojanowski, religieux de l’Ordre des Frères Mineurs conventuels et martyr. Quand son pays fut soumis au régime nazi, il fut arrêté et déporté à cause de son activité religieuse. Il supporta avec force la faim, le froid et les durs travaux, mais affaibli par les dures conditions du camp, il succomba à une pneumonie. 

**        À Milan, en 1956, le bienheureux Carlo Gnocchi, prêtre éducateur de la jeunesse durant la deuxième guerre mondiale. (béatifié le 25 octobre 2009 par Benoît XVI)

V/ Précieuse aux yeux du Seigneur.

R/ Est la mort de Ses saints.

Oraison

Que sainte Marie et tous les saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions secours et salut de Celui qui vit et règne pour les siècles des siècles. Amen

Source: www.societaslaudis.org

MARTYROLOGE DU 11 AU 20 FÉVRIER

Le 11 février

1.         Mémoire de Notre-Dame de Lourdes. En 1858, trois ans après la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, une toute jeune fille, sainte Bernadette Soubirous, contempla à plusieurs reprises la Vierge Marie dans la grotte de Massabielle au bord du Gave, près de Lourdes, devenue dès lors un lieu vénéré par des foules innombrables de fidèles. 
2.         À Rome, sur la voie Appienne, dans le cimetière qui porte son nom, en 304, sainte Sotère, vierge et martyre. Comme le rapporte saint Ambroise, noble par sa naissance, elle méprisa à cause du Christ les consulats et les préfectures de ses parents et, sous Dioclétien, sommée de sacrifier aux idoles, elle refusa et, meurtrie par les outrages réservés aux esclaves, elle ne changea pas de visage ; condamnée à l’épée, elle ne répugna pas à la mort. 
3.         Commémoraison d’un très grand nombre de saints martyrs, qui en Numidie, l’an 304, durant la persécution de Dioclétien, furent arrêtés ; comme ils refusaient de livrer les Saintes Écritures, conformément à l’édit de l’empereur, ils furent assujettis aux plus cruels supplices et enfin mis à mort. 
4.         À Volturne en Campanie, saint Castrense, martyr.
5*.         En Apulie, saint Secondin, évêque.
6.         À Château-Landon du Gâtinais, au VIe siècle, le trépas de saint Sèverin, que l’on dit abbé d’Agaune au temps du roi Clovis. 
7.         À Rome, auprès de saint Pierre, en 731, la mise au tombeau du pape saint Grégoire II. Dans un temps désastreux, il répara des églises en ruines, défendit le culte des saintes images contre l’empereur Léon l’Isaurien et envoya saint Boniface annoncer l’Évangile en Germanie. 
8.         À Rome encore, en 824, la mise au tombeau du pape Pascal Ier, qui retira des cryptes des cimetières les corps d’un grand nombre de saints martyrs, qu’il voulut transférer par sécurité et avec un sentiment de vénération, pour les placer avec honneur dans les diverses églises de la ville. 
9*.         À Tournus en Bourgogne, l’an 1050, saint Ardaing, abbé.
10.         À Chihuahua au Mexique, en 1927, saint Pierre Maldonado, prêtre et martyr. Quand sévit la persécution, il fut arrêté alors qu’il s’adonnait au ministère de la pénitence et, cruellement torturé, mérita d’obtenir le triomphe. 
11*.         À Vinaroz en Castille, l’an 1937, le bienheureux Tobie (François Borras Romeu), religieux de l’Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu et martyr. Dans la persécution religieuse déchaînée au cours de la guerre civile espagnole, il fut mis à mort en haine de la foi.

Le 12 février

1.         Commémoraison des saints martyrs d’Abitène En 304, durant la persécution de Dioclétien, ils s’étaient rassemblés selon l’habitude, malgré l’interdiction du prince, pour célébrer le jour du Seigneur. Arrêtés par les magistrats de la colonie et les soldats de garde, conduits à Carthage et interrogés par le proconsul, ils se proclamèrent tous chrétiens, même sous la torture, et déclarèrent qu’ils ne pouvaient pas suspendre l’assemblée dominicale. Ils moururent pour le Christ Seigneur en des lieux et à des jours différents. 
2.         Commémoraison de saint Mélèce, évêque d’Antioche, qui fut souvent exilé à cause de la foi de Nicée et s’en alla vers le Seigneur en 381, alors qu’il présidait le premier Concile de Constantinople. Saint Grégoire de Nysse et saint Jean Chrysostome ont donné de magnifiques éloges à ses vertus. 
3.         Au monastère Saint-Corneille d’Inden en Germanie, l’an 821, le trépas de saint Benoît d’Aniane, qui propagea la Règle de saint Benoît, donna aux moines les coutumes à observer et travailla beaucoup à restaurer la liturgie romaine. 
4.         À Constantinople, en 901, saint Antoine, surnommé Cauléas, évêque, qui, au temps de l’empereur Léon VI, fit tous ses efforts pour affermir la paix et l’unité dans l’Église. 
5*.         Au monastère de Juilly dans le diocèse de Troyes, en 1136, la bienheureuse Ombeline, prieure de ce couvent, que son frère saint Bernard, abbé de Clairvaux, avait heureusement détournée des plaisirs du monde, et qui s’était donnée, avec le consentement de son époux, à la vie monastique. 
6*.         À Hipsheim en Alsace, l’an 1202, saint Ludan, pèlerin venu d’Écosse, qui faisait route vers les tombes des Apôtres et s’en alla en ce lieu vers le Seigneur. 
7*.         À Londres, en 1584, les bienheureux martyrs Thomas Hemmerford, Jacques Fenn, Jean Nutter, Jean Munden et Georges Haydock, prêtres. À cause de leur fidélité à l’Église romaine, alors que la reine Élisabeth Ière prétendait au pouvoir dans le domaine religieux, ils furent condamnés à mort, pendus à Tyburn et éventrés alors qu’ils respiraient encore.

Le 13 février

1.         À Athènes en Grèce, Saint Martinien, ermite, originaire de Césarée de Palestine
2*.         À Cardon, sur les bords de la Moselle, au territoire de Trèves, vers 389, saint Castor l’Aquitain, prêtre et ermite. 
3.         À Todi en Ombrie, au IVe siècle, saint Bénigne, prêtre et martyr. 
4.         À Lyon, vers 515, saint Étienne, évêque. 
5.         Commémoraison de saint Étienne, abbé, à Rieti en Sabine, au VIe siècle. C’était un homme d’une patience admirable, comme l’écrit le pape saint Grégoire le Grand. 
6*.         À Osnabrück en Saxe, en 874, saint Gosbert, évêque, qui fut missionnaire en Suède, mais, chassé de son siège par la persécution des païens, reçut le gouvernement de cette église. 
7*.         À Carcassonne, vers 931, saint Gimer, évêque.
8*.         À Lodève, en 1006, saint Fulcran, évêque, remarquable par sa bonté pour les pauvres et son zèle pour le culte divin. 
9*. À Meaux, en 1009, saint Gilbert, évêque, qui donna l’exemple d’une parfaite humilité. 
10*.         Près de Ptolémais en Palestine, l’an 1237, le trépas du bienheureux Jourdain de Saxe, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, qui fut le successeur et l’imitateur de saint Dominique, montra un grand zèle à propager l’Ordre naissant et mourut dans un naufrage après une visite de ses frères établis en Terre sainte. 
11*.         À Spolète en Ombrie, l’an 1458, la bienheureuse Christine, qui, après la mort de son mari, se laissa aller quelque temps aux plaisirs de la chair, mais choisit bientôt une vie pénitente dans l’Ordre séculier de Saint-Augustin, vouée à la prière et au service des malades et des pauvres. 
12*. À Padoue en Vénétie, l’an 1469, la bienheureuse Eustochium (Lucrèce Bellini), vierge de l’Ordre de Saint Benoît. 
13.         À Dongjiaochang, dans la province chinoise de Sichuan, en 1818, saint Paul Liu Hanzuo, prêtre et martyr, étranglé à cause du nom chrétien. 
14.         À Thi-Nghè en Cochinchine, l’an 1859, saint Paul Lê-Van-Lôc, prêtre et martyr, qui fut décapité pour le Christ à la porte de la ville, sous l’empereur Tu Duc.

Le 14 février

1.         Mémoire (en Europe : fête) des saints Cyrille, moine, et Méthode, évêque. Ces deux frères de Thessalonique, envoyés par le patriarche de Constantinople, Photius, en Moravie, y prêchèrent la foi chrétienne et composèrent un alphabet propre pour transcrire du grec en slavon les livres saints. Quand ils vinrent à Rome, Cyrille, qui jusque là s’appelait Constantin, atteint par la maladie se fit moine et s’endormit dans le Seigneur en ce jour, l’an 869. Méthode, ordonné évêque de Sirmium par le pape Adrien II, évangélisa infatigablement la Pannonie, dut supporter bien des querelles qui lui furent infligées, mais soutenu toujours par les pontifes romains, il reçut la récompense de ses travaux à Valehred en Moravie, le 6 avril 885.
2.         À Rome, sur la voie Flaminienne, près du pont Milvius, saint Valentin, martyr. 
3.         Près de Spolète en Ombrie, saint Vital, martyr, que la foi conservée et l’imitation du Christ ont immortalisé. 
4.         À Rome, au cimetière de Prétextat, sur la voie Appienne, saint Zénon, martyr. 
5.         Commémoraison de plusieurs saints martyrs d’Alexandrie, Bassien, Tanion, Protus et Lucius qui furent jetés dans la mer ; Cyrion, prêtre, Agathon, exorciste, et Moïse, qui subirent le supplice du feu ; Denys et Ammonius, qui furent décapités. 
6. À Ravenne en Flaminie, au IIIe siècle, saint Éleucade, évêque. 
7.         Au mont Skopa en Bithynie, au Ve siècle, saint Auxence, prêtre et archimandrite, qui, placé sur un lieu élevé, comme sur une chaire, défendit la foi orthodoxe d’une voix puissante et par des miracles. 
8.         À Naples, commémoraison de saint Nostrien, évêque, qui protégea son peuple dans la foi catholique contre l’hérésie et accueillit de grand cœur les confesseurs de la foi chassés d’Afrique par les Vandales ariens. Il mourut vers 450.
9.         Près de Sarente, également en Campanie, vers 830, saint Antonin, abbé, qui se retira dans la solitude quand son monastère fut détruit par les Lombards. 
10.         À Cordoue en Espagne, l’an 1613, saint Jean-Baptiste de la Conception (Jean Garcia), prêtre de l’Ordre de la Sainte Trinité, qui entreprit la restauration de l’Ordre et la soutint avec le plus grand empressement au milieu de graves difficultés et d’épreuves sévères causées par certains frères. 
11*.         À Valence, également en Espagne, l’an 1937, le bienheureux Vincent Vilar David, martyr, qui, durant la persécution religieuse au cours de la guerre civile, reçut chez lui des prêtres et des religieuses et préféra la mort à l’apostasie.

Le 15 février

1.         Commémoraison de bienheureux Onésime, que l’Apôtre saint Paul a recueilli esclave en fuite, qu’il a engendré dans la foi du Christ alors que lui-même était en prison, comme il le dit dans sa lettre à Philémon. 
2.         À Brescia en Vénétie, les saints martyrs Faustin et Jovite, qui, après de nombreux combats soutenus pour la foi du Christ, reçurent en vainqueurs la couronne du martyre. 
3.         À Antioche de Syrie, au début du IVe siècle, les saints martyrs Isice, prêtre, Josippe, diacre de Rome, Zosime, Baral et Agapè, vierge. 
4.        En Auvergne, au Ve ou VIe siècle, sainte Géorgie, vierge. 
5.         À Vaison en Provence, vers 578, saint Quinide, évêque. 
6.         Dans la province de Valérie dans les Abruzzes, au VIe siècle, saint Sévère, prêtre, qui, comme l’écrit le pape saint Grégoire le Grand, à force de larmes ramena un cadavre à la vie. 
7.         À Capoue en Campanie, après 680, saint Décorose, évêque. 
8*.         À Palatiole en Toscane, vers 765, saint Walfrid, abbé. Après avoir eu et élevé cinq enfants, il décida, de concert avec son épouse, de mener la vie monastique. 
9*.         À Wexiow en Suède, vers 1045, saint Sigfrid, évêque, qui partit d’Angleterre, annonça avec zèle l’Évangile aux peuples du Gotland et baptisa dans le Christ le roi Olav lui-même. 
10*.         À Borgo San Sepolcro en Ombrie, vers 1306, le bienheureux Ange Scarpetto, prêtre de l’Ordre des Ermites de Saint-Augustin. 
11.         À Paray-le-Monial en Bourgogne, l’an 1682, saint Claude La Colombière, prêtre de la Compagnie de Jésus, homme entièrement donné à la prière, qui dirigea bien des fidèles à l’amour de Dieu par ses conseils sûrs et droits. 
**        A Prague, en 1611, les bienheureux Bedřich Bachstein et 13 compagnons, frères mineurs Franciscains, Martyrisés (béatifiés le 13 octobre 2012 par Benoît XVI)
**.        En Pologne, en 1975, le bienheureux Michel Sopocko, fondateur de la congrégation des sœurs de Jésus Miséricordieux, confesseur et père spirituel de Ste faustine  (béatifié par Benoit XVI le 28 septembre 2008)

Le 16 février

1.         En Campanie, sainte Julienne, vierge et martyre. 
2.         À Césarée de Palestine, en 309, les saints martyrs Élie, Jérémie, Isaïe, Samuel et Daniel. Chrétiens d’Égypte, ils s’étaient volontairement dévoués au service des confesseurs de la foi condamnés aux mines en Cilicie. Arrêtés sous l’empereur Galère Maximien et torturés cruellement par le préfet Firmilien, ils périrent enfin par l’épée. Après eux reçurent aussi la couronne du martyre le prêtre Pamphile, Valens, diacre de Jérusalem, et Paul, originaire de Jamnia, qui avaient passé deux ans en prison, mais aussi Porphyre, serviteur de Pamphile, Séleucus de Cappadoce, promu dans l’armée, Théodule, vieillard de la famille du préfet Firmilien, enfin Julien de Cappadoce, qui survenant en étranger à l’heure même et embrassant les corps des martyrs, fut dénoncé comme chrétien et condamné par le préfet à être brûlé à feu lent. 
3.         Dans le royaume perse, vers 420, saint Marutha, évêque, qui présida le concile de Séleucie, quand la paix fut rendue à l’Église. Il répara les Églises de Dieu tombées dans la persécution du roi Sapor et rassembla les reliques des martyrs de Perse dans sa ville épiscopale, appelée dès lors Martyropole. 
4*.         À San Pietro del Molito dans les Abruzzes, en 1230, la bienheureuse Philippe Mareri, vierge, qui méprisa les richesses et le luxe du monde et embrassa dans son propre pays le genre de vie récemment inauguré par sainte Claire. 
5*.         À Pérouse en Ombrie, commémoraison du bienheureux Nicolas Paglia, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, qui reçut de saint Dominique l’habit et la mission de prédication, et mourut en 1256. 
6*.         À Turin dans le Piémont, en 1926, le bienheureux Joseph Allamano, prêtre, qui montra un zèle brûlant et infatigable pour la propagation de la foi, et donna naissance à deux Congrégations des Missionnaires de la Consolata, l’une d’hommes, l’autre de femmes. 
**        En Italie, en 1788, le bienheureux Mariano Arciero, prêtre. (Béatifié le 24 juin 2012 par Benoît XVI)

Le 17 février

1.         Mémoire des sept saints fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie. Marchands de Florence, ils décidèrent d’un commun accord de s’établir sur le mont Senario au service de la Vierge Marie et de fonder un Ordre sous la Règle de saint Augustin. Un même esprit de fraternité les réunit dans leur vie, une vénération commune du peuple les a accompagnés après leur mort. Ils sont commémorés ensemble le jour où serait mort centenaire le dernier d’entre eux, Alexis, en 1310.
2.         À Amasée dans l’Hellespont, vers 306, la passion de saint Théodore, conscrit, qui, au temps de l’empereur Maximien, fut violemment frappé pour sa confession de foi chrétienne, envoyé en prison et ensuite livré pour être jeté dans le feu. Saint Grégoire de Nysse a célébré sa louange dans un remarquable discours. 
3*.         À Trèves en Gaule Belgique, vers 306, saint Bonose, évêque, qui travailla par son zèle et son enseignement, avec saint Hilaire de Poitiers, à conserver la foi intègre dans les régions des Gaules. 
4.         En Arménie, vers 440, saint Mesrob, docteur des Arméniens. D’abord soldat puis fonctionnaire au palais royal, il reçut le baptême et se fit moine, composa un alphabet pour la langue arménienne, pour que le peuple soit formé par les saintes Écritures. On lui attribue la traduction en arménien des deux Testaments, des hymnes et d’autres cantiques. 
5.         Au monastère de Cluain Ednech en Irlande, vers 440, saint Fintan, abbé, fondateur de ce monastère, célèbre par son austérité. 
6.         Commémoraison de saint Flavien, évêque de Constantinople. Pour avoir défendu la foi catholique à Éphèse, il fut déposé, frappé à coups de poing et de pied par les partisans de l’impie Dioscore et mourut peu après, sur la route de l’exil, en 449. 
7*.         À Lindisfarne en Northumbrie d’Angleterre, vers 650, saint Finan, évêque, après avoir été moine à Iona. Homme de savoir et de zèle, il entreprit l’évangélisation de l’Essex et de Mercie, dont il baptisa les rois. 
8.         À Auchy en Artois, vers 717, la mise au tombeau de saint Silvin, évêque, qui évangélisa le pays des Morins. 
9*.         Au monastère de Cava en Campanie, en 1124, le saint Constable, abbé, remarquable de douceur et de charité.
10*.         À Ratzbourg dans le Holstein, en 1178, saint Évermode, évêque, qui fut l’un des disciples de saint Norbert dans l’Ordre de Prémontré et travailla à la conversion du peuple des Vendes. 
11*.         À Padoue en Vénétie, l’an 1286, le bienheureux Luc Belludi, prêtre de l’Ordre des Mineurs, qui fut disciple et compagnon de saint Antoine. 
12.         À Pyong-yang en Corée, l’an 1866, saint Pierre Yu Chong-nyul, martyr. Père de famille, alors qu’une nuit il lisait l’Évangile à des fidèles réunis dans la maison d’un catéchiste, il fut arrêté et, frappé à mort de coups de verges, il succomba pour le Christ. 
13*.         À Rosica en Pologne, l’an 1943, le bienheureux Antoine Leszczewicz, prêtre de la Congrégation des Clercs Mariens et martyr, qui, au temps de l’occupation militaire de ce pays par le régime nazi, préféra rester parmi la population soumise à une action punitive. Arrêté par des soldats, il fut aussitôt fusillé et son corps brûlé.

Le 18 février

1.         À Beth Lapat dans le royaume perse, en 342, la passion des saints martyrs Sadoth, évêque de Séleucie et Ctésiphon, et cent vingt-huit compagnons, prêtres, clercs et vierges consacrées, qui refusèrent d’adorer le soleil et pour cela furent chargés de chaînes, soumis très longtemps à toutes sortes de tourments terribles et enfin, après la sentence du roi, mis à mort. 
2.         À Tolède en Espagne, l’an 632, saint Hellade, qui, après avoir occupé dans sa jeunesse des charges importantes à la cour royale, devint moine, puis abbé d’Agali, enfin promu à l’épiscopat de Tolède, où il donna de grands exemples de charité. 
3.         À Constantinople, en 806, saint Taraise, évêque, d’un savoir et d’une piété remarquables, qui ouvrit le second Concile de Nicée, où les Pères rétablirent le culte des saintes images. 
4*.         Au monastère de Centule dans le Ponthieu, en 814, saint Angilbert, abbé. Après avoir quitté ses charges au palais de Charlemagne et à l’armée, il se retira dans la vie monastique, avec le consentement de son épouse, qui elle-même prit le voile des femmes consacrées, et il dirigea avec succès l’abbaye de Centule.
5*.         À Coïmbra au Portugal, vers 1162, saint Théotone, qui fit deux fois le pèlerinage de Jérusalem, refusa la garde du Saint-Sépulcre, et à son retour dans sa patrie, la seconde fois, fonda la Congrégation des Chanoines réguliers de la Sainte Croix. 
6*.         À Rome, en 1455, le bienheureux Jean de Fiesole, surnommé l’Angélique, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, qui, toujours attaché au Christ, exprima dans sa peinture ce qu’il contemplait intérieurement, pour élever l’esprit des hommes vers les réalités d’en-haut. 
7*.         À Londres, en 1594, le bienheureux Guillaume Harrington, prêtre et martyr. Originaire du comté d’York, condamné à mort, sous la reine Élisabeth Ière, pour avoir reçu le sacerdoce et l’avoir exercé en Angleterre, il fut pendu et éventré à Tyburn. 
8*.         À Londres également, en 1601, le bienheureux Jean Pibuch, prêtre et martyr. Sous le même règne, après avoir été plusieurs fois et longuement détenu en prison, il fut condamné à mort en raison de son sacerdoce et subit à Southwark les supplices habituels. 
9.         Près de Ou-tchang-fou, dans la province chinoise de Hubei, en 1820, saint François-Régis Clet, prêtre de la Congrégation de la Mission et martyr. Après tente ans passés à annoncer l’Évangile au milieu des plus grandes épreuves, dénoncé par un païen, il fut réduit à une captivité rigoureuse, soumis à de nombreux interrogatoires suivis de tortures et enfin étranglé, à cause du nom chrétien. 
10.         À Guizhou également en Chine, l’an 1862, saint Jean-Pierre Néel, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris et martyr. Accusé, sous l’empereur Tu Duc, d’avoir prêché la foi chrétienne, il fut attaché par les cheveux à la queue d’un cheval et traîné violemment avec toutes sortes de moqueries et de punitions et enfin décapité d’un coup de sabre. Avec lui subirent le même supplice les saints martyrs Martin Wu Xuesheng, catéchiste, Jean Zhang Tianshen, néophyte, et Jean Chen Xianheng.
11*.         À Bergame en Lombardie, l’an 1903, la sainte Gertrude (Catherine Comensoli), vierge, qui fonda une Congrégation de religieuses pour l’adoration du Saint-Sacrement et l’éducation de la jeunesse. (canonisée le 26 avril 2009 par Benoît XVI)
12*.         À Rosica en Pologne, l’an 1943, le bienheureux Georges Kaszyra, prêtre de la Congrégation des Clercs Mariens et martyr. Durant la Seconde Guerre mondiale, il fut arrêté par des soldats du régime nazi d’occupation, fusillé, et son corps fut brûlé.

Le 19 février

1.         À Naples, en 439, la mise au tombeau de saint Quodvultdeus, évêque de Carthage. Avec son clergé, sur l’ordre du roi arien Genséric, il fut expulsé, embarqué sur des bateaux avariés, sans voiles ni avirons, et, contre tout espoir, il aborda près de Naples ; c’est là qu’il succomba, confesseur de la foi. 
2.         Commémoraison des saints moines et autres martyrs  , qui furent cruellement massacrés pour la foi en Palestine, l’an 507, par les Sarrasins et leur chef Alamundar. 
3.         À Milan, vers 680, saint Mansuet, évêque, qui combattit avec énergie contre l’hérésie des monothélites. 
4.         À Bénévent en Campanie, l’an 682, saint Barbat, évêque, qui dit-on, convertit au Christ les Lombards et leur prince. 
5*.         Au monastère de Vabre, au pays de Rodez, vers 877, saint Georges, moine. 
6*.         À Bisignano, près de Cosenza en Calabre, vers 970, saint Proclus, moine, doté d’une doctrine excellente et exemple de vie monastique. 
7*.         À La Cambre près de Bruxelles, en 1260, le trépas de saint Boniface, qui fut évêque de Lausanne et termina sa vie dans la piété auprès des moniales cisterciennes du lieu. 
8*.         À Noto en Sicile, l’an 1351, le bienheureux Conrad Confalonieri de Plaisance, ermite du Tiers-Ordre de Saint François, qui, après avoir délaissé les jeux du monde, poursuivit durant près de quarante ans une forme de vie très dure, dans la prière et la pénitence continuelles. 
9*.         Commémoraison du bienheureux Alvare de Zamora, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, grand prédicateur, qui établit un chemin de croix dans le couvent fondé par lui près de Cordoue en Andalousie, où il mourut vers 1430.
10*.         À Mantoue en Lombardie, l’an 1468, la bienheureuse Élisabeth Picenardi, vierge, qui mena dans la maison de son père une vie consacrée à Dieu sous l’habit de l’Ordre des Servites de Marie, dans la plus grande dévotion à la Vierge Marie, s’approchant fréquemment de la sainte communion et s’appliquant assidûment à la liturgie des Heures et à la méditation des saintes Écritures. 
11.         À Kayiang, près de Mianyang dans la province chinoise de Sichuan, en 1862, sainte Lucie Yi Zhenmei, vierge et martyre, qui fut condamnée à être décapitée à cause de sa confession de foi catholique.
12*.         Au camp de concentration de Dachau en Bavière, l’an 1945, le bienheureux Joseph Zaplata, religieux de la Congrégation du Sacré-Cœur de Jésus et martyr, qui fut arrêté par la police nazie en Pologne et interné dans ce camp, où il mourut du typhus en assistant d’autres prisonniers contaminés.

Le 20 février

1.         Commémoraison de saint Sérapion, martyr à Alexandrie vers 248. Sous l’empereur Dèce, il fut si cruellement soumis à la torture que toutes les jointures de ses membres furent brisées et qu’ensuite il fut précipité de l’étage supérieur de sa maison. 
2.         Commémoraison de cinq bienheureux martyrs qui, en 303, sous l’empereur Dioclétien, furent mis à mort à Tyr, en Phénicie. D’abord déchirés par tout le corps à coups de fouet, puis dépouillés de leurs vêtements, placés dans l’amphithéâtre et exposés à des bêtes féroces de différentes espèces, ils montrèrent dans des corps juvéniles une constance ferme et impassible ; l’un d’eux, en particulier, qui n’avait pas vingt ans, sans être attaché, les bras levés en forme de croix, faisait monter ses prières vers Dieu ; les autres, laissés sains et saufs par les bêtes auparavant excitées, furent enfin tués par l’épée et leurs corps jetés dans la mer. 
3.         Commémoraison de saint Tyranion, évêque de Tyr et martyr à Antioche de Syrie, en 311. Élevé dans la foi chrétienne dès son plus jeune âge, il eut le corps lacéré par des ongles de fer avec le prêtre Zénobe et obtint la victoire.
4.         À Tournai en Gaule Belgique, vers 530, saint Eleuthère, évêque. 
5.         À Zerkingen dans le Brabant, vers 738, le trépas de saint Eucher, évêque d’Orléans, qui fut forcé de s’exiler par le maire du palais, Charles Martel, à la suite de calomnies d’ennemis envieux et trouva chez les moines un refuge dans l’union à Dieu. 
6.         À Catane en Sicile, vers 787, saint Léon, évêque, qui prit le plus grand soin des pauvres. 
7*.         À Aljustrel près de Fatima, au Portugal, en 1920, la bienheureuse Hyacinthe Marto. Encore toute jeune enfant, elle supporta avec patience la maladie dont elle était affectée et témoigna de toutes ses forces de sa piété envers la Vierge Marie. 
8*.         Au camp de concentration de Stutthof, près de Gdansk, en Pologne, l’an 1945, la bienheureuse Julie Rodzinska, vierge, de la Congrégation des Sœurs dominicaines de l’Immaculée-Conception et martyre. Quand sa patrie fut soumise au régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fut arrêtée par des miliciens, internée dans ce camp où elle vint en aide à des juives et mourut du typhus.

V/ Précieuse aux yeux du Seigneur.

R/ Est la mort de Ses saints.

Oraison

Que sainte Marie et tous les saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions secours et salut de Celui qui vit et règne pour les siècles des siècles. Amen

Source: www.societaslaudis.org