
Le 21 février
1.
Mémoire de saint Pierre Damien, évêque d’Ostie et docteur de
l’Église. Entré dans le désert de Font-Avellane, il se fit le promoteur ardent
de la vie religieuse et, à une époque difficile de réforme de l’Église, il
rappela avec force les moines à la sainteté de la contemplation, les clercs à
une vie sans reproche, le peuple à la communion avec le Siège apostolique. Il
mourut à Faenza, en Romagne, le 22 février 1072.
2. Commémoraison de saint
Eustathe, évêque d’Antioche, célèbre par sa doctrine. Pour avoir pris la
défense de la foi catholique, il fut envoyé en exil à Trajanopolis, en Thrace,
par l’empereur Constance favorable aux ariens et il entra dans le repos du
Seigneur vers 338.
3*. Au monastère de Granfelt,
chez les Suisses, vers 667, saint Germain, abbé. Alors qu’il cherchait à
défendre par des paroles pacifiques des voisins du monastère massacrés par une
bande de pillards, il fut dépouillé de ses vêtements et succomba, percé de
coups de lance, avec le moine saint Randoald.
4*. À Londres, en 1592, le
bienheureux Thomas Pormort, prêtre et martyr. À cause de son sacerdoce, sous la
reine Élisabeth Ière, il fut cruellement torturé en prison, puis soumis au
supplice de la pendaison près de Saint-Paul.
5. À Londres également, en 1595,
saint Robert Southwell, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Après huit
ans de ministère clandestin dans la ville et les alentours, auteur de divers
ouvrages et de poésies spirituelles, il fut arrêté, emprisonné à la Tour de Londres,
soumis au moins neuf fois à la torture et après trois ans, condamné à mort
comme prêtre et pendu à Tyburn.
6*. À Angers, en 1794, le
bienheureux Noël Pinot, prêtre et martyr. Il était curé au moment de la
Révolution française et refusa de prêter serment à la Constitution civile du
clergé. Arrêté alors qu’il se préparait à célébrer la messe, il fut revêtu, par
dérision, des vêtements sacrés quand on le conduisit à l’échafaud, comme à
l’autel du sacrifice.
7*. À Turin dans le Piémont, en
1894, la bienheureuse Marie-Henriette (Anne-Catherine Dominici), vierge, des
Sœurs de Sainte-Anne de la Providence, qui dirigea et développa avec vigueur
son Institut durant trente ans, jusqu’à sa mort.
Le 22 février
1.
Fête de la Chaire de saint Pierre, Apôtre, à qui le Seigneur a
dit : “Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église”. Au jour
où les Romains avaient coutume de faire mémoire de leurs défunts, l’Église
célèbre la naissance du siège de cet Apôtre, qui est glorifié par son monument
au Vatican et qui est appelé à présider à la charité dans l’ensemble des
Églises.
2. À Hiérapolis en Phrygie, au
IIe siècle, saint Papias, évêque, homme vénérable, dit saint Irénée, auditeur
de Jean l’Ancien, familier de saint Polycarpe et qui donna son interprétation
des paroles du Seigneur.
3. À Vienne en Gaule, au IVe
siècle, saint Paschase, évêque, remarquable pour son érudition et la sainteté
de ses mœurs.
4. À Ravenne en Émilie, l’an 556,
saint Maximien, évêque, qui remplit fidèlement son devoir de pasteur et
défendit l’unité de l’Église contre les hérétiques.
5. À Faenza, également en Émilie,
l’an 1072, la naissance au ciel de saint Pierre Damien, dont la mémoire a
été célébrée la veille.
6*. À Longchamp aux environs de
Paris, en 1270, la bienheureuse Isabelle, vierge. Sœur du roi Saint Louis, elle
refusa des noces princières, méprisa les délices du monde et fonda un couvent
de Sœurs Mineures, avec lesquelles elle vécut pour Dieu dans l’humilité et la
pauvreté.
7. À Cortone en Toscane,
l’an 1297, sainte Marguerite. Fortement remuée par la mort violente de son
amant, elle lava par une pénitence salutaire les taches de sa jeunesse et,
reçue dans le Tiers-Ordre de Saint-François, elle se retira dans la
contemplation admirable des réalités célestes, enrichie par Dieu de charismes
d’en-haut.
8*. À Sendai au Japon, en 1624,
le bienheureux Didace Carvalho, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr.
Après des sévices, des mises au cachot, des parcours pénibles durant l’hiver,
enfin dans le supplice de l’eau glacée, il confessa le Christ avec une
soixantaine de chrétiens japonais, en montrant une foi intrépide.
9*. À Florence en Toscane,
l’an 1878, la bienheureuse Marie de Jésus (Émilie d’Oultremont). Mère de
quatre enfants, devenue veuve, sans rien négliger de ses devoirs maternels,
elle travailla à fonder en Belgique et à diriger la Société des Sœurs de Marie
Réparatrice et, confiante dans le secours divin, après avoir surmonté des
soucis assez nombreux, elle acheva saintement son pèlerinage sur terre en
faisant route vers la patrie du ciel.
Le 23 février

1.
Mémoire de saint Polycarpe, évêque et martyr, disciple de saint Jean et
le dernier témoin de l’âge apostolique. À l’âge de quatre-vingt-six ans,
l’an 167, sous les empereurs Marc Antoine et Lucius Aurèle Commode, dans
l’amphithéâtre de Smyrne, devant le proconsul et tout le peuple, il fut livré
aux flammes, et sur le bûcher rendit grâce à Dieu le Père qui l’avait jugé
digne d’être compté au nombre des martyrs et de participer à la coupe du
Christ.
2. À Sirmium en Pannonie, vers
307, saint Sérène ou Sénère, martyr. Jardinier, il fut dénoncé par une femme
d’officier, à qui il avait reproché des intentions coupables ; arrêté sur
l’ordre du juge, il confessa qu’il était chrétien et, comme il refusait de
sacrifier aux dieux, il eut la tête tranchée.
3. À Wenlock en Angleterre, vers
722, sainte Milburge, vierge. Fille du roi de Mercie, elle introduisit la vie
monastique dans les domaines de son père, en faisant construire un couvent,
dont elle fut la seconde abbesse.
4*. À Mayence en Franconie,
l’an 1011, saint Willigis, évêque, dont le zèle pastoral fut remarquable.
5. À Style en Calabre, vers 1127,
saint Jean, qui fut admis chez les moines grecs vivant sous la Règle de saint
Basile et mérita le surnom de Thériste ou Moissonneur, parce que, poussé par
une grande charité pour les pauvres, il avait l’habitude de prêter son aide aux
moissonneurs.
6*. À Bilbao au Pays basque
espagnol, en 1900, la bienheureuse Raphaëlle Ybarra de Villalonga. Mère de sept
enfants, elle émit les vœux de religion avec le consentement de son mari et
fonda l’Institut des Sœurs des Anges gardiens pour protéger les jeunes filles
et les diriger sur la voie des commandements du Seigneur.
7*. À Rochefort, en 1795, le
bienheureux Nicolas Tabouillot, prêtre de Verdun et martyr. Curé de paroisse
quand survint la Révolution française, il fut arrêté à cause de son sacerdoce,
détenu dans des conditions inhumaines sur un bateau négrier et enfin consumé
par la maladie dans l’hôpital de la ville.
8*. À Rome, en 1911, la bienheureuse Joséphine
(Judith-Adélaïde Vannini) qui fonda la Congrégation des Filles de Saint-Camille
pour le service des malades.
9*. À Poznan en Pologne,
l’an 1942, le bienheureux Louis Mzyk, prêtre de la Société du Verbe divin
et martyr. Quand sa patrie fut occupée militairement et soumise au régime nazi,
il fut détenu dans une forteresse, soumis à la torture, et enfin massacré par
un des chefs de la forteresse.
10*. Au camp de concentration de
Dachau en Bavière, l’an 1945, le bienheureux Étienne Frelichowski, prêtre
et martyr. Dans les mêmes circonstances, il fut déporté dans diverses prisons,
mais ne fléchit jamais de la foi ni de ses devoirs de pasteur. Il subit de
longues épreuves et succomba à la maladie contractée en assistant des codétenus
malades.
Le 24 février
1.
À Nicomédie en Bithynie, l’an 303, la passion de saint Évèce. Sous
l’empereur Dioclétien, dès qu’il vit affichés au forum les édits contre les
adorateurs de Dieu, saisi d’une ardeur enflammée pour la foi, il déchira
publiquement, à la vue du peuple, l’affiche d’une loi inique, et pour cela il
subit toutes sortes de cruautés.
2. À Trèves en Gaule Belgique,
vers 480, saint Modeste, évêque.
3. À Cantorbéry en Angleterre,
l’an 616, la mise au tombeau de saint Éthelbert, roi du Kent, que saint
Augustin, encore moine, convertit à la foi du Christ et baptisa, le premier des
rois du peuple des Angles.
4*. À Ascoli Piceno dans les
Marches, en 1481, le bienheureux Constant Servoli de Fabriano, prêtre de
l’Ordre des Prêcheurs, qui s’illustra par l’austérité de sa vie et son zèle à
promouvoir la paix.
5*. Près de Mantoue en Lombardie,
l’an 1510, le bienheureux Marc de Marconi, religieux de l’Ordre des
Ermites de Saint-Jérôme.
6*. À Algemesi, dans la région de Valence, en Espagne,
l’an 1893, la bienheureuse Josèphe Naval Girbès, vierge consacrée à Dieu
dans le monde, assidue à enseigner le catéchisme aux enfants.
7*. À Pagani en Campanie,
l’an 1891, le bienheureux Thomas-Marie Fusco, prêtre, qui prit le plus
grand soin des pauvres et des malades et fonda l’Institut des Sœurs de la
Charité du Précieux Sang, dans le but de s’adonner à diverses œuvres sociales,
en particulier auprès des jeunes et des pauvres.
** En Espagne, en 1940, la
bienheureuse Ascensión del Corazón de Jesús (1868-1940) co-fondatrice et
première supérieure générale des Missionnaires Dominicaines du Rosaire.
(béatifiée le 14 mai 2005 par Benoît XVI)
Le 25 février

1.
À Pergé en Pamphylie, l’an 250, la passion de saint Nestor, évêque
de Magydos et martyr. Arrêté au temps de la persécution de l’empereur Dèce, il
fut condamné à la croix par le gouverneur de la province, pour qu’il subisse le
même supplice que celui qu’il reconnaissait comme le Crucifié.
2. À Nazianze en Cappadoce,
l’an 369, saint Césaire, médecin, frère de saint Grégoire. Il fut
intendant de Bithynie et mourut peu après son baptême, faisant des pauvres ses
héritiers.
3*. À Maubeuge dans le Hainaut,
en 526, sainte Adeltrude, vierge et abbesse. Fille des saints Vincent
Madelgaire et Vaudru, elle gouverna avec sagesse le monastère fondé et dirigé
auparavant par sa tante, sainte Aldegonde.
4. Au monastère de Heidenheim en
Franconie, l’an 779, sainte Walburge, abbesse. À la demande de saint
Boniface et de ses frères les saints Willibald et Winebald, elle vint
d’Angleterre en Germanie, où elle dirigea d’une manière excellente un double
monastère de moines et de moniales.
5*. À Agrigente en Sicile,
l’an 1100, saint Gerland, évêque. Originaire de Bourgogne, il réorganisa
son Église, libérée de l’occupation des Sarrasins.
6*. Au prieuré d’Orsan dans le
Berry, en 1116, le trépas du bienheureux Robert d’Arbrissel, prêtre, qui prêcha
dans les rues la conversion des mœurs et rassembla hommes et femmes dans le
monastère double de Fontevrault, sous la direction d’une abbesse.
7. À Lucques en Toscane, vers
1385, le bienheureux Avertan, pèlerin et religieux de l’Ordre des Carmes.
8*. À Tlaxcala [Puebla] au
Mexique, en 1600, le bienheureux Sébastien de l’Apparition. Gardien de
troupeau, il émigra d’Espagne au Mexique, où il acquit par son travail de
grandes richesses dont il fit profiter les miséreux ; puis, devenu veuf
pour la seconde fois, il fut reçu comme frère dans l’Ordre des Mineurs, et
mourut presque centenaire.
9*. À Lauria en Lucanie,
l’an 1828, le bienheureux Dominique Lentini, prêtre, qui déploya dans son
pays natal jusqu’à sa mort un ministère fructueux et varié, rendu fécond par
une vie d’humilité, de prière et de pénitence.
10*. Au bourg de Mdina dans l’île
de Malte, en 1828, la bienheureuse Marie-Adéodate (Marie-Thérèse Pisani),
vierge et abbesse du monastère de Saint-Pierre, qui, s’acquitta avec sagesse de
son office, en prenant soin des pauvres et des abandonnés et en veillant au
bien spirituel de sa communauté.
11. À Xilinxian, dans la province
chinoise de Guangxi, en 1856, saint Laurent Bai Xaioman, martyr. Ouvrier
récemment baptisé, il préféra souffrir les verges et la décapitation plutôt que
de renier le Christ.
12. À Tequila, au territorie de
Guadalajara au Mexique, en 1928, saint Turibio Romo, prêtre et martyr, mis à
mort en haine du sacerdoce durant la persécution religieuse en ce pays.
13. Sur les bords du Beijiang,
près de Shiuchow dans la province chinoise de Guandong, en 1930, les saints
martyrs Louis Versiglia, évêque, et Calliste Caravario, prêtre, tous deux
salésiens, qui étaient en barque pour une visite pastorale et furent tués par
des soldats communistes en prenant la défense des jeunes femmes.
** En Espagne, en 1909 le
bienheureux Ciriaco Maria Sancha Hervas, cardinal, archevêque de Tolede,
fondateur des Sœurs de la Charité du Cardinal Sancha (béatifié le 18
octobre 2009 par Benoît XVI)
Le 26 février

1.
Commémoraison de saint Alexandre, évêque d’Alexandrie, glorieux
vieillard enflammé de zèle pour la foi. Devenu évêque de cette ville après
saint Pierre, il chassa de la communion de l’Église Arius, son prêtre perverti
par l’impiété hérétique, réfuté par la vérité divine, et que, plus tard, il
condamna avec les trois cent dix-huit Pères du Concile de Nicée. Quelques mois
après le Concile, en 326, il s’en alla vers le Seigneur.
2. À Bologne en Émilie, au IVe
siècle, saint Faustinien, évêque, qui affermit et développa, par sa
prédication, son Église ébranlée par la persécution de Dioclétien.
3. À Gaza en Palestine,
l’an 421, saint Porphyre, évêque. Né à Thessalonique, il vécut cinq années
en anachorète dans le désert de Scété en Égypte, et autant de l’autre côté du
Jourdain, remarquable par sa bonté envers les pauvres. Ordonné ensuite évêque
de Gaza, il convertit beaucoup d’infidèles, fit détruire beaucoup de temples
d’idoles, dont les sectateurs lui firent subir bien des outrages, et enfin
s’endormit dans la paix avec les saints.
4*. À Nevers, vers 594, saint
Agricole, évêque, ami de saint Venance Fortunat.
5. À Arcis-sur-Aube en Champagne,
au VIIe siècle, saint Victor ou Vittre, ermite, dont saint Bernard a écrit les
louanges.
6. À Florence en Toscane, au IXe
siècle, saint André, évêque.
7*. À Londres, en 1607, le
bienheureux Robert Drury, prêtre et martyr. Faussement accusé de complot contre
le roi Jacques Ier, il fut conduit à Tyburn, revêtu du vêtement ecclésiastique
pour preuve de son état sacerdotal, et subit le supplice de la potence.
8. À Olesa de Montserrat en
Catalogne, l’an 1880, sainte Paule de Saint-Joseph de Calasanz (Paule
Montal Fornès), vierge, fondatrice de l’Institut des Filles de Marie des Écoles
religieuses.
9*. À Alcantarilla (Murcia) en
Espagne, la bienheureuse Piedad de la Croix Ortiz Real (Thomasnae), vierge,
fondatrice des Salésiennes du Sacré-Cœur.
Le 27 février
1.
Commémoraison des saints Julien et Eunus, martyrs à Alexandrie en 250.
Julien était tellement affligé de la goutte qu’il ne pouvait ni marcher ni se
tenir debout ; lors de la persécution de Dèce, deux serviteurs le portèrent
sur une chaise pour le présenter devant le juge. L’un d’eux renia sa foi, mais
l’autre, nommé Eunus, persévéra avec son maître à confesser le Christ. Julien
et Eunus, placés sur des chameaux, furent promenés par toute la ville, déchirés
à coups de fouet, jetés enfin dans un brasier, où ils furent consumés à la vue
de tout le peuple.
2. Commémoraison de saint Bésam,
martyr également à Alexandrie, en 250. Il était soldat et s’était efforcé de
réprimer ceux qui insultaient les saints martyrs ; il fut déféré au juge
et, persévérant dans la foi, il fut décapité.
3. Sur le territoire de Rouen, au
IVe siècle, sainte Honorine, vierge et martyre.
4. À Lyon, vers 640, saint
Galmier, sous-diacre, vrai serviteur de Dieu.
5. À Constantinople, en 741, les
saints Basile et Procope, moines, qui, au temps de l’empereur Léon III
l’Isaurien, combattirent vigoureusement pour le culte des saintes images.
6*. Au monastère de Narets en
Arménie, vers 1005, saint Grégoire, moine, docteur des Arméniens, illustre
par sa doctrine, ses écrits et sa connaissance mystique.
7*. À Messine en Sicile,
l’an 1140, saint Luc, abbé du monastère du Saint-Sauveur, sous la règle de
saint Basile.
8. À Londres, en 1601, sainte
Anne Line, veuve et martyre. Née de parents calvinistes, qui la déshéritèrent
et la chassèrent de chez eux quand elle devint catholique, elle épousa Roger
Line, qui mourut en exil à cause de la foi catholique. Après sa mort, elle
fournit un hébergement à des prêtres à Londres, et pour cela, fut pendue à
Tyburn, sous la reine Élisabeth Ière. Avec elle subit le même supplice les
bienheureux prêtres et martryrs Marc Barkworth, bénédictin, et Roger Felcock,
de la Compagnie de Jésus, qui furent mis en pièces alors qu’ils respiraient encore.
9*. À Londres également, en 1603,
le bienheureux Guillaume Richardson, prêtre et martyr. Ordonné prêtre à Séville
en Espagne, il fut pendu au gibet de Tyburn, parce qu’il était entré comme
prêtre en Angleterre, et fut le dernier martyr sous le règne d’Élisabeth Ière.
10*. À Sencelles dans l’île
Majorque, en 1855, la bienheureuse Françoise-Anne de la Vierge des Douleurs
(Françoise-Anne Cirer Carbonell), vierge, qui, ne sachant ni lire ni écrire,
mais portée par un grand zèle, se dévoua aux œuvres d’apostolat et de charité
et fonda l’Institut des Sœurs de la Charité.
11*. À Isola del Gran Sasso dans
les Abruzzes, en 1862, saint Gabriel de la Vierge des Douleurs (François
Possenti), acolyte, qui, à l’âge de dix-huit ans, renonça aux attraits du monde
et entra dans la Congrégation de la Passion, où, après cinq ans, atteint de
tuberculose il vécut sa dernière année dans une union à Dieu très profonde et
une charité fraternelle des plus délicates.
12*. À Marseille, en 1884, la bienheureuse Marie de Jésus
(Marie Deluil Martiny), vierge, qui fonda la Congrégation des Filles du Cœur de
Jésus et fut blessée à mort par un jardinier pris de folie, achevant ainsi par
l’effusion de son sang une vie intimement unie à la Passion du Christ.
13. À Pasto en Colombie,
l’an 1943, la bienheureuse Marie de la Charité du Saint-Esprit
(Marie-Josèphe-Caroline Brader), vierge, qui mit le plus grand soin à joindre à
une vie contemplative une activité missionnaire, et pour cela fonda la
Congrégation des Sœurs franciscaines de Marie Immaculée pour la promotion du
peuple grâce à une formation chrétienne.
** À Barcelone, en Espagne, en
1871, le bienheureux Josep Tous Soler Prêtre Capucin Fondateur des Soeurs
Capucines de la Mère du Divin Pasteur (béatifié le 25 avril 2010 par Benoît XVI)
Le 28 février
1.
Commémoraison des saints prêtres, diacres et d’un grand nombre d’autres,
qui à Alexandrie, en 262, au temps de l’empereur Gallien, quand sévissait une
terrible peste, se dévouèrent au service des malades et affrontèrent volontiers
la mort. La piété des fidèles s’accoutuma à vénérer comme martyrs ces victimes
de la charité.
2. Dans le Jura, en 461, la mise
au tombeau de saint Romain, prêtre et abbé de Condat. Suivant l’exemple des
anciens moines, il fut le premier dans ce lieu à mener la vie érémitique et
devint par la suite le père d’un grand nombre de moines.
3. Commémoraison des saintes
Marane et Cyre, vierges, qui vécurent longtemps à Bérée en Syrie, au Ve siècle,
enfermées dans un petit enclos à ciel ouvert, sans aucun abri, dans le plus
complet silence, recevant par une petite fenêtre ce dont elles avaient besoin.
Les années
bissextiles, on omet les éloges suivants.

4.
À Rome sur la voie Tiburtine, près de saint Laurent, en 468, la mise au
tombeau du pape saint Hilaire, qui succéda à saint Léon le Grand, et écrivit
des lettres confirmant la foi catholique des Conciles de Nicée, Éphèse et
Chalcédoine, et mettant en lumière le primat du siège de Rome.
5. À Worcester en Angleterre,
l’an 992, saint Oswald, évêque. D’abord chanoine de Winchester, puis moine
à Fleury, il fut placé ensuite sur le siège de Worcester, et, quelque temps
après, il eut encore à diriger l’Église d’York. Il établit la Règle de saint
Benoît dans de nombreux monastères et fut un maître affable, joyeux et savant.
6*. À l’Aquila dans les Abruzzes,
en 1472, la bienheureuse Antonie de Florence, veuve, qui entra chez les
Clarisses et fut ensuite la fondatrice et la première abbesse du monastère du
Corpus Christi, sous la Règle primitive de sainte Claire.
7. À Xilinxian, dans la province
chinoise de Guangni, en 1856, saint Auguste Chapdelaine, prêtre de la Société
des Missions étrangères de Paris et martyr. Arrêté par des soldats avec
plusieurs néophytes, parce qu’il avait, le premier, semé la foi chrétienne dans
cette région, il fut, sur l’ordre du grand mandarin, frappé de trois cents
coups de rotin, enfermé dans une cage étroite et enfin décapité.
N’importe quelle
année :
8*. À Paris, en 1930, le bienheureux Daniel Brottier, prêtre de la Congrégation du Saint-Esprit, qui se dépensa dans la fondation de l’Œuvre des orphelins d’Auteuil.
9*. Au camp d’Auschwitz (Oswiecim), près de Cracovie en Pologne, l’an 1942, le bienheureux Timothée Trojanowski, religieux de l’Ordre des Frères Mineurs conventuels et martyr. Quand son pays fut soumis au régime nazi, il fut arrêté et déporté à cause de son activité religieuse. Il supporta avec force la faim, le froid et les durs travaux, mais affaibli par les dures conditions du camp, il succomba à une pneumonie.

** À Milan, en 1956, le bienheureux Carlo Gnocchi, prêtre éducateur de la jeunesse durant la deuxième guerre mondiale. (béatifié le 25 octobre 2009 par Benoît XVI)
V/ Précieuse aux yeux du Seigneur.
R/ Est la mort de Ses saints.
Oraison
Que sainte Marie et tous les saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions secours et salut de Celui qui vit et règne pour les siècles des siècles. Amen
Source: www.societaslaudis.org