Saint Louis Marie Grignion de Montfort

Les deux épitaphes gravées sur son tombeau

Il rend l’âme le 28 avril 1716 à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée)(suite à une pleurésie aiguë), à l’âge de 43 ans, et qu’il est enterré le 29 avril 1716.

Sur son tombeau sont gravées deux épitaphes : l’une brève, en français, envoyée par M. Barrin, vicaire général de Nantes, l’autre assez longue en latin est attribuée à M. Jean Baptiste Blain ou au marquis de Magnannes, des amis intimes de Louis Marie Grignion de Montfort. 

L’épitaphe  en français, envoyé par M. Barrin, est ainsi conçue : Ici repose le corps de M. Louis Marie Grignion de Montfort, excellent missionnaire, dont la vie a été innocente, dont la pénitence a été admirable, dont les discours remplis de la grâce du Saint-Esprit ont converti un nombre infini d’hérétiques et de pêcheurs, dont le zèle pour l’honneur de la Très Sainte Vierge et l’établissement du Saint Rosaire a persévéré jusqu’au dernier jour de sa vie. Il est mort en faisant la mission dans cette paroisse, le 28 avril 1716.”.

Voici l’épitaphe latine, gravée sur la table de marbre noir qui recouvre le tombeau du saint : “- Quid cernis, viator? Lumen obscurum, Virum caritatis igne consumptum, – Omnibus omnia factum, Ludovicum Mariam Grignion de Montfort. Si vitam petis, nulla integrior, – Si poenitentiam, nulla austerior, Si zelum, nullus ardentior, Si pietatem in Mariam, Nullus Bernado similior. – Sacerdos Christi, Christum moribus expressit. Verbis ubique docuit, Indefessus nonnist in feretro recubuit. – Pauperum pater, Orphanorum patronus, Peccatorum reconciliator, Mors gloriosa vitae similis, Ut vixerat devixit. Ad coelum Deo maturus evolavit. – Anno Domini MDCCXVI obiit, XLIII aetatis suae” 

Traduction: “- Que regardes-tu, passant ? Un flambeau éteint, Un homme que le feu de la charité a consumé, Qui s’est fait tout à tous, Louis Marie Grignion de Montfort. Si tu t’informes de sa vie, aucune n’a été plus pure, –  De sa pénitence, aucune plus austère, De son zèle, aucun plus ardent, De sa dévotion envers Marie, Personne n’a mieux ressemblé à saint Bernard. – Prêtre du Christ, sa vie a retracé celle du Christ, Sa parole a prêché partout le Christ, Infatigable, il ne s’est reposé que dans le cercueil. – Il a été le père des pauvres, Le défenseur de l’orphelin, Le réconciliateur des pêcheurs, Sa glorieuse mort a ressemblé à sa vie, Comme il avait vécu, il cessa de vivre. Mûr pour Dieu il s’est envolé pour le ciel. – Il mourut en l’an du Seigneur 1716, A l’âge de 43 ans”). 

 

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