La Vierge est Mère de Dieu, parce qu’elle est la mère de Jésus qui est le Fils de Dieu (cf. Ga 4,4; Lc 1, 35.43.; Rm 9,5; Is 7,14). Jésus nous a donné sa propre mère comme notre mère : Jésus, voyant sa mère et à côté d’elle le disciple qu’il aimait, dit à la mère : « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. Et à partir de cette heure le disciple la reçut dans sa maison (Jn 19, 26-27).
Pour que notre dévotion à Marie soit vraie, sincère, elle doit être :
– interne, c’est-à-dire qu’elle naisse du plus profond de notre esprit, du cœur (au sens biblique) ; qu’elle naisse de l’estime et d’affection sincère ; qu’elle naisse de l’idée claire de sa grandeur et de ses vertus ;
– tendre : c’est-à-dire pleine de confiance, comme celle d’un enfant envers sa mère. N’ayons donc pas peur de recourir à Elle dans nos besoins matériels et spirituels, à tout moment et en tout lieu. Elle est attentive à nos besoins comme aux noces de Cana (cf. Jn 2, 1-11) ;
– sainte : c’est-à-dire qu’elle repose sur notre rejet du péché et sur l ‘imitation de ses vertus : sa profonde humilité, sa foi vivante, sa prompte obéissance, sa prière continue, sa pureté divine, son ardente charité, sa patience héroïque, sa sagesse céleste, sa prudence évangélique ;
– constante : qui affirme toujours plus l’âme dans la bonté, lui insuffle le courage de s’opposer aux tentations du diable, du monde et de la chair. Constante, qui évite la mélancolie, les scrupules ou la timidité ; cela donne de la force contre le découragement. Si vous avez le malheur de tomber dans le péché, vous vous relèverez vite en tendant la main vers celle de la bonne mère ;
– désintéressée: ne pas servir Marie pour nos propres avantages, mais seulement parce qu’elle mérite d’être servie. Elle n’est pas aimée pour les faveurs reçues ou que l’on espère recevoir, mais parce qu’Elle mérite tout notre amour.
Nous montrons notre amour en tant qu’enfants :
En priant le Saint Rosaire ou le Chapelet (puisque sont contemplées les joies, la vie, la douleur et la gloire de Jésus et de sa mère) ; les 5 premiers samedis du mois (c’est ce que dit la Vierge à Lucie -Fatima, 1925- : ‘Tu essaies de consoler mon cœur transpercé par les épines que les hommes, à chaque instant, me causent avec leurs blasphèmes et leur ingratitude. Sachez que je promets mon assistance à l’heure de la mort, avec les grâces de Dieu nécessaires au salut éternel, à tous ceux qui, les premiers samedis de 5 mois consécutifs, se confesseront, communieront, auront récité le chapelet et auront m’a fait compagnie pendant un quart d’heure, méditant les 15 mystères du chapelet avec l’intention de réparer’).
L’Ave Maria et l’Angélus nous rappellent le moment de l’Annonciation et son titre de Mère de Dieu. Les Litanies Laurentiennes (ce sont les titres et les grandeurs de Marie), dans lesquelles sa protection est implorée. Le Salve Regina; Sub Tuum Praesidum et Magnificat sont des chants qui nous rappellent les merveilles que le Saint-Esprit a accomplies en elle. Le scapulaire et les médailles sont comme un bouclier protecteur, signe de protection particulière pour celui qui les porte dans un esprit de dévotion filiale et avec le désir d’imiter ses vertus.
Enfin, la Sainte Consécration d’amour (promue par saint Louis M. Grignon de Montfort) consiste à se donner entièrement à Marie comme esclave, et par elle, se donner à Jésus. Cela consiste à tout faire :
– avec María (en sa compagnie) ;
– par Marie (se tournant vers Jésus par elle) ;
– en Marie (entrer et vivre dans son cœur, dans ses intentions et dans ses sentiments) ;
-et pour Marie (ne pas se chercher soi-même, mais faire tout pour plaire à Marie).
Extrait du livre “Sígueme ” du p. Marcelo Lattanzio IVE.