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Deux perspectives de la Croix

Le Vendredi Saint, jour où Notre Seigneur meurt sur la croix, j’ai pensé qu’il était opportun de réfléchir sur la croix elle-même. Une réflexion qui est comme un double regard sur la croix. Ou mieux, la croix vue sous deux perspectives.

I. La première est la perspective la plus commune   à laquelle nous sommes habitués.

      Il s’agit de voir le signe même de la croix, qui en ayant porté sur elle le Fils unique de Dieu, nous montre avec son pied qu’elle ferme les portes de l’enfer. Grâce à la croix, les hommes peuvent avoir l’espérance du salut ; et c’est pourquoi saint Jean dit : « Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jn. 3, 17-18). Et l’apôtre saint Paul, dans sa lettre à Timothée, nous dit comment Dieu veut le salut de tous les hommes : « Dieu notre Sauveur, dit-il, veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » ( 1 Tim. 2 , 3-4). Et il insiste sur cette idée dans la lettre aux Colossiens : « Vous étiez des morts, parce que vous aviez commis des fautes et n’aviez pas reçu de circoncision dans votre chair. Il a effacé le billet de la dette qui nous accablait en raison des prescriptions légales pesant sur nous : il l’a annulé en le clouant à la croix. Ainsi, Dieu a dépouillé les Puissances de l’univers ; il les a publiquement données en spectacle et les a traînées dans le cortège triomphal du Christ » (Col. 2, 13-15). La croix est le triomphe sur la puissance du mal et sur l’enfer, sur les principautés et les puissances qui sont dépouillées. Il meurt sur la croix pour nous fermer l’enfer.

      En plus, si nous regardons la croix, nous voyons que non seulement elle ferme l’enfer avec son pied, mais qu’elle ouvre aussi le ciel avec sa tête. Jésus meurt sur la croix pour nous ouvrir le ciel. C’est ce que note l’Apôtre dans différents passages : « C’est par grâce que vous avez été sauvés, dit-il dans la lettre aux Éphésiens, et qu’Il nous a ressuscités et assis au ciel en Jésus-Christ » (Eph. 2, 6). Et le premier Pape, Pierre, nous dit qu’« il nous a fait renaître pour un héritage incorruptible (le ciel), intact et qui ne se flétrit pas, qui vous est réservé dans le ciel » (1 Pierre 1, 4). De telle sorte que, spécialement en cette Année Sainte du grand Jubilé de l’Incarnation du Verbe, nous devons nous rappeler que tel est l’objectif de l’Incarnation du Verbe. Il se fait homme dans le sein de la Vierge pour avoir un corps, pour pouvoir ensuite le porter à la croix puis nous sauver. Pierre continue en disant : « ayant accompli le but de votre foi, le salut des âmes » (1 Pierre 1,9). Et saint Paul à ceux de Corinthe : « La doctrine de la croix du Christ est une folie pour ceux qui périssent, mais elle est une puissance de Dieu pour ceux qui se sauvent » (1 Co 1, 18). Il meurt sur la croix pour nous ouvrir le ciel.

      Nous ne devons jamais oublier cette grande vérité. C’est notre destinée ultime : la vie éternelle. Dans ce monde, nous sommes de passage. Certains passent avant, d’autres après ; certains avec beaucoup de souffrances, d’autres avec peu. Cependant, ce qui compte ici importe peu, voire rien, si nous n’en profitons pas pour acquérir des mérites pour la vie éternelle. « Il est vrai et digne d’être reçu de tous que le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dit saint Paul, dont je suis le premier » (1 Tim. 1, 15). Le Christ n’est pas venu pour les justes mais pour les pécheurs, comme Il l’a dit lui-même à maintes reprises et de tant de manières.

      Et en plus, en voyant les bras de la croix, nous comprenons comment le Christ se fait homme et meurt sur la croix, pour tous. Il y avait une hérésie, celle de l’évêque Jansénius, qui disait que le Christ était mort pour peu. Ils ( les jansénistes)  se caractérisaient par le fait de sculpter le Christ crucifié non pas avec les bras ouverts, comme ils sont normalement, grands ouverts, mais avec les bras presque fermés, ce qui implique qu’Il est mort pour quelques-uns… Mais non ; Il est mort pour tous, pour tous les hommes et toutes les femmes. Sans exclure personne, pour tout le monde. Pour les sages et pour les ignorants ; pour les riches et pour les pauvres ; pour les bons et les mauvais ; pour tous. C’est pourquoi nous ne devons jamais exclure personne, car le Christ est mort pour tous. Parfois, on entend des critiques selon lesquelles certains des jeunes qui viennent au Patronage ne sont pas des saints, il semble même que certains soient des criminels… Et qui va s’occuper d’eux, sinon nous ? Le Christ n’est-il pas mort pour eux aussi ? Ce jeune homme à qui on a appris à commettre des crimes chez lui et qui vit de ses crimes risque de finir en prison. Mais l’attention qui lui était autrefois accordée au Patronage a une immense valeur. Un jour peut-être il tombera malade, il ira à l’hôpital, et voyant passer une petite religieuse, il dira : « Ah, j’allais au Patronage du Séminaire ! « Pourquoi le prêtre ne vient-il pas pour que je puisse me confesser ? Et il sauve son âme ! C’est de ça qu’il s’agit. Non pas qu’ils soient ici dans ce monde et qu’ils se comportent bien (il faudrait qu’ils se comportent bien) ; mais leur âme est bien plus grande que tout le reste, parce qu’elle a une valeur en quelque sorte infinie, puisque le sang du Christ, qui a une valeur infinie, a été versé pour eux aussi.

      C’est pourquoi il ne faut pas oublier, dit saint Jean, qu’« Il est victime de propitiation pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jn 2, 2). Christ est mort pour tous. C’est pourquoi un poète dit magnifiquement :

      Jésus ​​​​​​meurt au sommet du Golgotha

      avec amour, pardonnant à ceux qui l’ont blessé :

      Le cœur de Marie est brisé

      de douleur dans l’immense tristesse.

      La foule s’éloigne de peur

      la sainte prophétie déjà accomplie ;

      la terre tremble ; le luminaire du jour,

      aveuglé par tant d’horreur, perd sa lumière.

      Les tombeaux s’ouvrent, le voile se déchire

      et, sous l’impulsion d’un amour grand et fécond,

      il semble y avoir la croix, signe de deuil,

      fermant, auguste, avec le pied, le profond,

      avec la tête haute ouvrant le ciel

      et avec les bras, embrassant le monde.

      II. Deuxièmement, la deuxième perspective ou le deuxième regard sur la croix.

       Jean Paul II dit : « La Croix, qui semble se lever de terre, en réalité pend du ciel, comme le geste divin d’embrasser l’univers »[1]. Il n’est pas courant de penser de cette façon. C’est une autre vision ; une vision très intéressante. Parce que nous voyons toujours raisonnablement que la croix s’élève de terre. Mais nous ne réalisons pas que ce fait que la croix se soulève physiquement de la terre est dû au fait qu’en réalité cette croix est suspendue du ciel. Ainsi, dans les Évangiles, par exemple, lorsque Notre-Seigneur est baptisé au Jourdain ou transfiguré sur le mont Thabor, le Père fait entendre sa voix en s’adressant à son Fils : « Celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le » ( Mt 3, 17; 17,5; Mc 9,7; Lc 9,35; 2 Pe 1,17). Très aimé ! Jésus n’est aimé d’une certaine façon, mais Il est très aimé du Père céleste. Et il est également intéressant de réaliser que le Père céleste, de la même manière, nous aime dans le Fils. Quand le Père voit que nous sommes malades, que nous souffrons, que nous avons des difficultés, Il nous voit suspendus à la croix, comme Il a vu son Fils bien-aimé suspendu à la croix. C’est pourquoi saint Jean dit : « le Père aime le Fils » (Jn 3, 35). Et saint Paul : « Il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé » (Col. 1, 13). Et à travers le Christ, Il nous aime tous, comme le prouve l’Évangile de saint Jean : « Dieu a tant aimé le monde », tant !, « Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique pour que tous ceux qui croient en lui ne meurent pas, mais qu’ils aient la vie éternelle » (Jn 3, 16-17). Tant…!

      Et c’est aussi l’apôtre saint Jean qui se souvient de la phrase sans équivoque de Jésus : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour” (Jn 13,1). Ce n’est pas n’importe quel amour, c’est un amour semblable à l’amour du Père pour Lui et l’apôtre saint Paul : « celui qui n’a pas épargné son propre Fils (il n’a pas épargné son propre Fils !), mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne pourrait-il pas nous donner toutes choses avec lui » (Rom. 8 , 32). Et l’amour du même crucifié pour chacun de nous : « ayant aimé les siens, Il les aima jusqu’au bout » (Jn 15, 9), jusqu’à l’extrême, jusqu’à ne plus pouvoir donner davantage. « Mais dans toutes ces choses (dans la tribulation, la détresse, la persécution, la famine), nous avons vaincu grâce à Celui qui nous a aimés. » C’est pourquoi, en ce jour, en regardant la croix et en voyant que cette croix est réellement suspendue du ciel, à cause de l’amour du Père pour nous, apprenons à aimer. Nous avons placé un panneau au pied de la croix qui dit : « C’est ainsi qu’on aime ». Je l’ai vu au couvent de San Diego, à Quito. La fondatrice des sœurs qui sont là l’a fait placer et cela a fortement retenu mon attention. Parce que ce sont trois mots ( Así se ama, en espagnol), mais comme c’est bien dit et comme le signe est bien placé au pied de la croix ! : « C’est ainsi qu’on aime. » C’est ainsi qu’on aime, comme aime notre Père céleste ; comme le Fils aime. Comme ça ! Pas autrement !

      De quelle manière « c’est ainsi… » ? Tout d’abord, donner le meilleur de soi-même. Comme le Père, qui donne le meilleur de Lui, qui est le Fils. Ne pas « donner des choses », comme cela arrive parfois. Certains pensent qu’en donnant de l’argent ou des choses matérielles ils donnent le meilleur. Ce n’est pas le meilleur ; le mieux, c’est chaque personne, c’est se donner soi-même. Donner de son temps, savoir dialoguer, savoir partager. Donner le meilleur de soi, c’est aimer. Et donner le meilleur de soi signifie toujours, quand l’amour est vrai, sacrifice, don de soi et dévouement généreux ; mort à soi-même, à ses goûts, à ses opinions, à ses projets, au temps qui nous est si précieux.

      « C’est ainsi qu’on aime ». Si cet amour existe, il est pétri du pardon : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23 :34). Cet amour est pétri de confiance en l’autre et c’est un amour qui offre confiance. Il croit que l’autre peut s’améliorer, qu’il peut sortir du trou ; croit que l’autre peut vraiment être sanctifié, qu’il peut accéder à la vie éternelle. Comme le fait Dieu le Père, comme le fait Notre Seigneur Jésus-Christ. « C’est ainsi qu’on aime »

       « C’est ainsi qu’on aime ». Un proverbe africain dit joliment : « le fils est comme la hache, même si l’on se coupe avec, on la porte à nouveau sur son épaule ». Cet amour, quand il est vrai, pardonne encore et encore et encore ; et il a confiance et croit qu’il peut y avoir un changement. Et même si on est blessé, comme lorsque vous vous coupez avec la hache (mais la hache est nécessaire pour abattre des arbres), on la porte à nouveau sur son épaule. C’est l’amour. C’est ainsi qu’on aime!

       Demandons à la Sainte Vierge la grâce de comprendre toute cette profondeur et cette richesse de l’amour de Dieu pour nous, de l’amour de Jésus-Christ pour nous et comment nous devons apprendre cette leçon pour aimer de la même manière. Parce que c’est la seule façon d’aimer !

      + P. Carlos Miguel Buela IVE

      Fondateur de la Famille Religieuse du Verbe Incarné


      [1] Message du Pape aux jeunes à l’occasion des XVe Journées Mondiales de la Jeunesse. 29 juin 1999.

      JÉSUS-CHRIST, « ÉTERNELLEMENT JEUNE »

      Les modes passent vite et avec elles les personnages typiques du moment.

      Cela ne se passe pas ainsi avec Jésus-Christ : Il est « éternellement jeune »[1].

      Par la puissance de sa résurrection, parce qu’Il ne meurt plus (Rom 6, 9), plus jamais ne se démode, plus jamais ne perd son actualité : JÉSUS-CHRIST, est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Hébreux 13 : 8).

      Le Christ n’est pas une relique célèbre, qui vient uniquement du passé. Non!

      Le Christ n’est pas une pièce de musée précieuse, mais sans vie. Non!

      Le Christ n’est pas une grandeur passée comme les œuvres pharaoniques, mais qui sont en train de s’user par le vent et la pluie, le sable et les touristes. Non!

      Le Christ n’est pas un grand héros dont on ne se souvient que des épopées passées. Non!

      Jésus-Christ, le troisième jour après être mort sur la croix et avoir été mis au sépulcre, est ressuscité.

      Il vit ! Et Il vit aujourd’hui ! Il ne meurt plus ! Il n’est mort qu’une seule fois afin de payer pour nos péchés.

      Aujourd’hui, Il continue de réaliser le plus grand exploit dont le monde a mémoire.

      Aujourd’hui, Il continue de conquérir et de captiver le cœur des hommes et des femmes, des enfants et des personnes âgées, des jeunes et des adultes.

      Il est aujourd’hui le personnage le plus important, celui qui bat tous les records d’audience (il suffit de compter toutes les personnes qui dimanche après dimanche, se réunissent pour la Sainte Messe partout dans le monde ; aucun politicien ne réunit, semaine après semaine, autant de monde). Le plus recherché. Le plus aimé. Le plus suivi… et c’est le plus exigeant, car Il exige tout

      Non seulement Il a fait toutes choses… et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. (Jn 1,3), mais en plus, tout subsiste en lui (Col 1,17). Les poissons, les oiseaux, les fleurs, les anges, les rivières, les montagnes, les villes ; chaque homme et chaque femme existe maintenant, aujourd’hui, à ce moment précis, parce que… Il les soutient dans l’être.

      Non seulement tout a été créé par lui et pour lui (Col 1 : 16), mais encore, lui dans son exaltation, dans sa glorification, Il remplit tout dans le plérôme.[2]

      Non seulement Il est fait chair (Jn 1, 14), mais le Christ récapitule toutes les choses en lui, celles des cieux et celles de la terre (Ep 1, 10), Il rassemble en lui Adam, toute l’humanité et l’univers tout entier, qui chante sa gloire. Comme il est révélé dans le livre de l’Apocalypse : « Il est digne, l’Agneau immolé, de recevoir puissance et richesse, sagesse et force, honneur, gloire et louange. » (Apocalypse 5, 12-13).

      De même que le Christ, la Parole, par la Création est le commencement de l’existence de toutes choses ; de même, par le mystère pascal, Il est le commencement de la réconciliation et l’union de toutes les créatures, constituant le principe organique de la nouvelle création.

      Tout comme par la transgression d’un seul homme, Adam, la mort a régné (Rom. 5 : 17), grâce à la justice d’un seul, Jésus-Christ, encore plus la vie règne (Rom. 5,17).

      Tout comme le serpent d’airain que Moïse a élevé dans le désert guérit ceux qui le regardaient, ainsi Jésus-Christ élevé entre Ciel et la Terre est le Sauveur de tous les hommes et attire tous les hommes vers lui.[3]

      C’est pourquoi le Christ ne se démodera jamais. Le Christ est le plus actuel de tout ce qui est actuel, Il est celui qui ne passera jamais.

      Il est présent, vivant : là où sont deux ou trois réunis en mon Nom, là Je suis au milieu d’eux (Mt 18,20).

      Il est présent, vivant, dans la personne des pauvres, des affamés, des persécutés, les malades.[4]

      Il est présent, vivant, dans la personne des enfants : celui qui les reçoit en mon Nom, me reçoit (Mt 18, 5).

      Il est présent, vivant, chez les chrétiens, résidant dans leur cœur par la foi, comme l’enseigne saint Paul dans la lettre aux Éphésiens[5] et saint Jean dans son évangile : « si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, mon Père l’aimera et nous viendrons à lui et ferons notre demeure en lui » (14 , 23).

      Il est présent, vivant, chez les pasteurs qui gouvernent le peuple de Dieu : « celui qui vous rejette, me rejette» (Luc 10, 16).

      Il est présent, vivant, substantiellement dans l’Eucharistie, au moment le plus solennel où les célébrants disent : « Ceci est mon Corps », « … ceci est la coupe de mon Sang »[6].

      Il nous parle, aujourd’hui, à travers l’Écriture Sainte puisque tout en elle fait référence à lui.[7]

      Il nous parle, aujourd’hui, à la Sainte Messe, « surtout avec la puissance de son Sacrifice. C’est un discours très concis et en même temps enflammé. » [8]

      Il nous parle aujourd’hui par la voix de son Vicaire, le Pape, le « doux Christ sur terre », à qui Il a commandé : « Pais mes brebis » (Jn 21, 16).

      C’est seulement « en lui que le mystère de l’homme s’éclaire »[9].

      Seulement lui, Il donnera la vie à nos corps mortels (Rom 8 :11).

      Seulement lui, Il a des paroles de vie éternelle (Jn 6,68).

      Seulement lui, Il a pris chair, la chair la plus pure de la Vierge.

      Seulement lui, Il est le Seigneur ! (Jn 21,7).

      Seulement lui, Il continue d’inspirer des vocations sacerdotales et religieuses : apôtres, martyrs, prédicateurs, missionnaires ; et nous incite à prier pour leur augmentation et leur sainteté.

      Seulement lui, Il suscite des époux saints, qui s’aiment à l’exemple de l’amour du Christ pour l’Église et de l’Église pour le Christ.

      Le Christ n’est pas périmé.

      Le Christ n’est pas démodé.

      Le Christ n’est pas obsolète, d’ailleurs, le Christ ne se démodera jamais…

      Le ciel et la terre passeront, mais Ses paroles ne passeront pas (Mt 24,35), car JÉSUS-CHRIST est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Héb.13.8). Aujourd’hui est comme hier.

      Aujourd’hui est comme la première Pâque, bénie entre toutes, lorsque notre Seigneur est sorti triomphant du tombeau dans lequel nous, les hommes, l’avions déposé pour nos péchés.

      Puissions-nous toujours suivre avec enthousiasme ce Christ qui vit éternellement, qui ne meurt plus, qui a triomphé du mal, du péché et de la mort.

      Que La Vierge nous donne cette grâce.

      + P. Carlos Miguel Buela.

      Fondateur de la Famille Religieuse du Verbe Incarné.


      [1] Concile Œcuménique Vatican II. Message aux jeunes, 2.

      [2] Cfr. Eph. 4,10.

      [3] Cfr. Jn 12,32.

      [4] Cfr. Mt 18,40.

      [5] Cfr. Eph. 3,17.

      [6] MISSEL ROMAIN, toutes les prières eucharistiques.

      [7] Cfr. Jn 5,39.

      [8] JEAN-PAUL II, “Discours aux séminaristes de Rome, le 19 novembre 1978”.

      [9] CONCILE ŒCUMENIQUE VATICAN II, Constitution pastorale sur l’Église dans le monde actuel « Gaudium et Spes », 22.