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« Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur »

Solennité de la Sainte Trinité, année C (Jn 16, 12-15)

« Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? », nous avons chanté dans le psaume d’aujourd’hui.

Précisément nous célébrons la solennité de la sainte Trinité, d’une manière spéciale nous méditons ce grand mystère qui marquent notre vie comme chrétiens, Dieu est un, mais Dieu n’est pas seul, il est Trois Personnes Distinctes en une union intime, en communion d’amour. Et encore, le Dieu Trinité n’est pas enfermé en lui, Il s’est révélé à nous et Il veut nous faire participer de cette communion d’amour puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs, nous enseigne saint Paul.

Par sa révélation, ” provenant de l’immensité de sa charité, de son amour, Dieu, qui est invisible s’adresse aux hommes comme à ses amis et converse avec eux pour les inviter à entrer en communion avec lui et les recevoir en cette communion ” (DV 2). (Catéchisme de l’Eglise Catholique, 142 et suivants)

Quelle est la réponse de l’homme ?  La réponse adéquate à cette invitation est la foi. Par la foi l’homme soumet complètement son intelligence et sa volonté à Dieu. De tout son être l’homme donne son assentiment à Dieu révélateur (cf. DV 5). L’Écriture Sainte appelle ” obéissance de la foi ” cette réponse de l’homme au Dieu qui révèle (cf. Rm 1, 5 ; 16, 26).

Obéir (ob-audire) dans la foi, c’est se soumettre librement à la parole écoutée, parce que sa vérité est garantie par Dieu, la Vérité même. De cette obéissance, Abraham est le modèle que nous propose l’Écriture Sainte, pour cela nous l’appelons notre Père dans la foi.

La Vierge Marie est la réalisation la plus parfaite de cette obéissance de la foi, car elle accueillit l’annonce et la promesse, en donnant son assentiment : ” Je suis la servante du Seigneur, qu’il m’advienne selon ta parole ” (Lc 1, 38). Élisabeth la salua : ” Bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ” (Lc 1, 45). C’est pour cette foi que toutes les générations la proclameront bienheureuse (cf. Lc 1, 48).

Lorsqu’on parle de la foi religieuse en Dieu, on dit qu’elle est d’abord une adhésion personnelle de l’homme à Dieu ; elle est en même temps, et inséparablement, l’assentiment libre à toute la vérité que Dieu a révélé. En tant qu’adhésion personnelle à Dieu et assentiment à la vérité qu’il a révélé, la foi chrétienne diffère de la foi en une personne humaine. Il est juste et bon de se confier totalement en Dieu et de croire absolument ce qu’Il dit. Il serait vain et faux de mettre une telle foi en une créature (cf. Jr 17, 5-6 ; Ps 40, 5 ; 146, 3-4) : « Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur ».

Nous devons aussi savoir que notre foi chrétienne n’a pas son origine en nous, l’homme ne crée pas la foi, elle est un don de Dieu, une vertu surnaturelle infusée par Lui. ” Pour prêter cette foi, l’homme a besoin de la grâce prévenante et aidante de Dieu (la grâce de Dieu qui vient d’abord pour l’aider), ainsi que des secours intérieurs du Saint-Esprit. Celui-ci touche le cœur et le tourne vers Dieu, ouvre les yeux de l’esprit et donne à tous la douceur de consentir et de croire à la vérité’ ” (DV 5).

Comme nous venons de le dire : Croire n’est possible que par la grâce et les secours intérieurs du Saint-Esprit. Il n’en est pas moins vrai que croire est un acte authentiquement humain. Il n’est contraire ni à la liberté ni à l’intelligence de l’homme de faire confiance à Dieu et d’adhérer aux vérités par lui révélées. Déjà dans les relations humaines il n’est pas contraire à notre propre dignité de croire ce que d’autres personnes nous disent sur elles-mêmes et sur leurs intentions, et de faire confiance à leurs promesses (comme, par exemple, lorsqu’un homme et une femme se marient), pour entrer ainsi en communion mutuelle. Dès lors, il est encore moins contraire à notre dignité de ” présenter par la foi la soumission plénière de notre intelligence et de notre volonté au Dieu qui révèle ” (Cc. Vatican I : DS 3008) et d’entrer ainsi en communion intime avec Lui.

Etant donné que nous parlons de la foi en Dieu, de la foi chrétienne, Dieu et tout ce que Dieu nous a révélé par son Fils Jésus-Christ et que l’Esprit Saint nous fait connaître, nous allons parler des doutes qui surviennent par rapport à la foi et des attaques contre notre foi, comment réagir devant eux.

Pour que le doute d’une vérité de foi soit un péché, il faut qu’il soit volontaire. Ce n’est pas un péché d’avertir que le mystère est difficile à comprendre, que notre entendement ne peut pas le comprendre, etc. Si, malgré tout cela, on se confie en Dieu qui l’a révélé et qu’on croit, non seulement il n’y a pas de péché, mais il y a du mérite (« cela m’est difficile à comprendre, mais je l’accepte car c’est Dieu qui l’a révélé) ».  Dans la véracité divine absolue – raison formelle de la foi – il n’y a pas de place pour l’erreur ou la tromperie. Ce que ne nous devons pas faire -malgré l’obscurité profonde du mystère- est de douter qu’il soit vrai ou non. Tout doute positif, prenant pour incertain ce que Dieu a révélé, est un péché. Le péché contre la foi est dans le refus délibéré ou le doute de ce que Dieu a révélé.

Cela ne s’oppose pas au manque de clarté que l’on peut avoir sur une vérité de foi, ni au désir de l’éclaircir, dans la mesure du possible, sachant qu’il y a des mystères qui dépassent l’intelligence humaine.

Le péché sera grave, s’il s’agit d’un doute volontaire, de façon consciente et explicite, d’une vérité en laquelle l’Église dit qu’il faut croire (comme lorsqu’on dit « cela je ne le crois pas »).

Tandis que si le doute n’est pas volontaire, mais une simple occurrence des difficultés qui se présentent à notre intelligence, il n’y a pas de péché ; ou peut être dans un certain cas, un péché véniel, s’il y a eu quelque négligence à résister à la tentation. La foi s’étend à toutes les vérités révélées par Dieu et proposées comme telles par l’Église.

Il faut savoir cela : personne ne perd la foi sans faute de sa part. Le Concile de Trente a dit : « Dieu n’abandonne personne, s’il n’est pas abandonné d’abord ».

Aucune personne ayant usage de la raison ne peut être sauvée si elle ne fait pas d’actes de foi. « Dieu ne peut donner à l’homme adulte responsable le don de son amitié surnaturelle que lorsque l’homme l’accepte préalablement et librement ».

Et pour cela, nous devons alimenter notre foi, la faire grandir, par exemple par des actes de foi explicites, comme nous en avons plusieurs très brefs ; mais il faut les faire en toute conviction.

 • Je crois que Dieu existe.

• Je crois que Dieu nous donnera après la mort ce que nous méritons avec nos œuvres dans cette vie.

 • Je crois qu’il n’y a qu’un seul vrai Dieu en trois Personnes Distinctes.

 • Je crois que ces Trois Personnes sont : Père, Fils et Saint-Esprit.

 • Je crois que Dieu s’est fait homme et est mort sur une croix pour nous sauver.

Et si l’on veut faire en deux lignes : Je crois fermement en tout ce que l’Église dit qu’il faut croire, parce que Dieu l’a révélé.

Pour fortifier notre foi, nous devons faire souvent des actes de foi, et surtout à l’heure de la mort.

« La foi est comme un sixième sens qui nous aide à une connaissance supérieure de Dieu. Qui n’a pas la foi, ne peut pas l’expliquer. Comme une plante ne peut pas expliquer la musique, car elle ne capte rien. »

La foi ne peut pas être démontrée avec des arguments, car c’est un don, pas une science. Mais nous pouvons avoir des raisons de sa crédibilité. La foi dépasse la raison, mais ne la détruit pas. Ces raisons aident à voir que la foi est raisonnable, mais elles ne sont pas la principale origine de la foi. Nous pouvons savoir que Dieu nous a parlé, et donc nous avons l’obligation de croire ce qu’Il nous a dit. Aimons par-dessus tout le don divin de la foi ; essayons de la préserver par la prière et l’étude, faisons-la connaître et aimer des autres, défendons-la si elle est attaquée et demandons à Dieu qu’elle soit connue et acceptée par les incroyants et les infidèles.

En même temps, nous devons éviter tout ce qui pourrait nous mettre en danger de la perdre. Comme c’est le cas de ceux qui négligent l’instruction religieuse, ceux qui écoutent volontiers ceux qui attaquent les vérités de foi, ou qui lisent des livres ou des écrits contre la foi (dans nos jours, ceux qui regardent des émissions, films, documentaires contre la foi), mais aussi les orgueilleux et les impurs, risquent de perdre ce don divin.

A propos de ceux qui ont des difficultés contre la foi, il faut garder à l’esprit que certains demandent à apprendre car ils veulent trouver des solutions à leurs difficultés ; mais d’autres demandent pour attaquer et souhaitent que leurs questions n’aient pas de réponse, afin qu’ils aient une excuse pour secouer et se débarrasser du christianisme parce qu’il les entrave.

Pour être formé dans la foi, il est très bien d’écouter de bonnes conférences religieuses et de lire de bons livres d’éducation religieuse. Nous devons tous veiller à avoir une formation religieuse proportionnée à notre état et à notre culture humaine et professionnelle. Et savoir demander aussi à ceux qui connaissent pour nous laisser guider dans la foi.

A très Sainte Vierge Marie, nous demandons la grâce de protéger notre foi et qu’elle nous guide dans notre chemin de foi sur cette terre pour contempler la sainte Trinité, notre Dieu unique en Trois Personnes.

P. Luis Martinez IVE.

” Si tu Le comprenais, ce ne serait pas Dieu “

Dimanche de la Sainte Trinité

L’Eglise nous invite à célébrer ce dimanche la sainte Trinité, nous célébrons donc le mystère le plus intime de Dieu.

Ce que distingue notre religion des autres c’est précisément et tout d’abord ce mystère.

Nous sommes monothéistes, c’est-à-dire que nous croyons en un seul Dieu, un Dieu unique. Mais notre Dieu est Trinité, comme nous l’enseigne le Catéchisme de l’Eglise Catholique :

« Les chrétiens sont baptisés ” au nom ” du Père et du Fils et du Saint-Esprit et non pas ” aux noms ” de ceux-ci (cf. Profession de foi du pape Vigile en 552 : DS 415) car il n’y a qu’un seul Dieu, le Père tout puissant et son Fils unique et l’Esprit Saint : la Très Sainte Trinité (C. Eg. C. 232) .

Ainsi, le mystère de la Trinité nous serait encore inconnu, si Notre Seigneur Jésus-Christ ne l’avait pas révélé dans les évangiles. C’est Jésus qui nous l’a fait connaître. Il nous a révélé que Dieu est amour “non dans l’unité d’une seule personne, mais dans la Trinité d’une seule substance” (Préface). Trois Personnes qui sont un seul Dieu parce que le Père est amour, le Fils est amour, l’Esprit est amour. Dieu est tout et uniquement amour, amour très pur, infini et éternel (Benoît XVI 07-06-2009). Il ne vit pas dans une splendide solitude, mais il est plutôt source intarissable de vie qui se donne et se transmet sans cesse. Notre Dieu est un seul Dieu, mais Il n’est pas un Dieu solitaire, Il vit dans une éternelle communion d’amour.

Mais, le mystère de Dieu nous dépasse toujours. Dieu, en se révélant, demeure mystère ineffable : ” Si tu Le comprenais, ce ne serait pas Dieu ” (S. Augustin, serm. 52, 6, 16 : PL 38, 360).

Nous savons que Dieu est une Trinité Sainte, mais comment nous unissons-nous à Lui, à Dieu ?

Cela se fait essentiellement à travers trois vertus, appelées les vertus théologales (Theos, du grec : Dieu).     

Vertu vient du latin, « virtus » et signifie « force », c’est dire que la vertu est une force pour réaliser une œuvre.

Les vertus théologales se réfèrent directement à Dieu. Elles disposent les chrétiens à vivre en relation avec la Sainte Trinité. Elles ont Dieu Un et Trine pour origine, pour motif et pour objet, et nous ordonnent donc à Dieu.

Les vertus théologales sont trois :  la foi, l’espérance et la charité.  

Pourquoi avons-nous besoin de ces trois vertus ? Comme réponse nous disons que toute vertu (comme une force) aide l’homme à faire des actes qui le conduisent vers la béatitude. Or il y a pour l’homme une double béatitude ou félicité. L’une est proportionnée à la nature humaine, c’est-à-dire que l’homme peut y parvenir par les principes mêmes de sa nature. L’autre est une béatitude qui dépasse la nature de l’homme (c’est la contemplation de Dieu au Ciel); il ne peut y parvenir que par une force divine, moyennant une certaine participation de la divinité, comme le dit S. Pierre dans sa deuxième lettre (1,4), :par le Christ nous avons été faits « participants de la nature divine ». Il faut donc que Dieu surajoute à l’homme des principes par lesquels il soit ordonné à la béatitude surnaturelle. Ces principes surajoutés sont appelés vertus théologales, d’abord parce qu’elles ont Dieu pour objet en ce sens que nous sommes grâce à elles bien ordonnés à Lui, et aussi parce qu’elles sont infusées en nous par Lui seul, et enfin parce qu’elles sont portées à notre connaissance uniquement par la révélation divine dans la Sainte Écriture (c’est Dieu qui les a fait connaître) (Somme Théologique, I-II, q. 62, a. 1 corpus).

Les vertus théologales, la foi, l’espérance et la charité, doivent être au centre de notre vie. Car, être chrétien est avant tout croire en Dieu, espérer tout de Lui et L’aimer et aimer le prochain avec tout notre cœur. Tous les aspects de la vie chrétienne (la prière, les sacrements, les autres grâces que nous recevons de Dieu) ne poursuivent aucun autre but que nous faire grandir dans la foi, l’espérance et la charité. C’est pour cette raison que l’apôtre saint Paul comparait ces trois vertus à des armes que possède tout chrétien pour combattre le bon combat de sa sanctification : « soyons vigilants et restons sobres ; mettons la cuirasse de la foi et de l’amour et le casque de l’espérance du salut » 1 Thes. 5,8.

Vertu de la Charité

Les vertus théologales ont comme finalité de rétablir notre nature blessée par le péché originel en s’opposant aux mauvais penchants de notre nature à cause du péché. Et de permettre en même temps, que le chrétien soit fort pour continuer son chemin vers le salut.

Quand reçoit-on ces vertus ? Elles sont des dons que Dieu nous donne lors de notre baptême, elles sont en germe à ce moment et vont s’accroître tout au long de notre vie à travers la réception des sacrements, la connaissance de notre religion et l’accomplissement de bonnes œuvres.

Elles diminuent, par contre, et risquent de disparaître à cause du péché véniel. Quand au péché mortel, il détruit la charité dans notre âme et laisse la foi et l’espérance sans la possibilité d’être vivifiées par l’amour, disons en état informe, sans y adjoindre la forme de la charité.

Nous devons dire aussi que ces trois vertus sont toujours ensemble dans l’âme en grâce et grandissent et diminuent ensemble; en effet, si l’on fait du mal à quelqu’un ou bien si on le hait, non seulement on blesse la charité envers le prochain, on blesse la charité envers Dieu , la foi et l’espérance, car la vie de l’âme est un organisme étroitement uni.

Contrairement à ce que beaucoup de chrétiens pensent, ces trois vertus sont éminemment pratiques, les possède seulement celui qui les vit. Et pour cette raison nous pouvons trouver beaucoup de savants en théologie ou des religieux « de profession » à qui manquent de ces vertus, comme cela se produit aussi avec les chrétiens d’étiquette, ceux qui se confessent chrétiens mais qui ne vivent pas comme tels. 

Voyons maintenant comment elles sont pratiques dans nos vies.

Vertu de la Foi

D’abord, la foi. Elle est une lumière divine par laquelle nous sommes capables de reconnaître Dieu, de voir Sa main dans les évènements de nos vies (Providence) et de voir toutes les choses comme Lui-même les voit, c’est-à-dire comprendre les choses de Dieu.

La foi est une rencontre avec Dieu, une véritable adhésion à Lui, elle est vitale, doit changer notre vie et se montre dans notre façon de vivre, « le juste dit la bible, vit de la foi ». La foi n’est pas un sentiment, mais une connaissance intime de Dieu et pour cela, la foi peut se montrer de manière admirable dans les moments d’épreuves, dans les douleurs, la souffrance.

Il faut aussi savoir que la foi est objective, cela veut dire que nous devons croire en Dieu non pas comme nous le voudrions, c’est-à-dire selon notre plaisir ou notre goût personnel, mais comme Il a voulu se révéler par Sa Parole, la Parole de Dieu que nous avons reçue par l’Eglise. Et les dogmes et les lois de l’Eglise nous aident, nous illuminent et nous rendent plus sûrs le chemin de notre foi.

Maintenant l’Espérance : à travers cette vertu nous désirons Dieu comme notre bien suprême et cherchons à atteindre la vie bienheureuse, en nous donnant les moyens appropriés pour cette fin.

Vertu de l’Espérance

Que fait-elle, quels sont ses effets dans notre âme ?  Elle oriente notre pensée au Ciel et nous pousse à désirer la possession de Dieu, nous détachant des choses de ce monde. Elle rend efficaces nos pétitions et nous donne la persévérance et le courage pour continuer la lutte en vue de notre sanctification. L’espérance nous stimule pour faire connaître Dieu aux autres, pour que tous arrivent à la possession de Dieu. 

Et finalement la charité. Elle est la vertu par laquelle nous pouvons aimer Dieu et nos frères et sœurs pour Dieu. Par la charité et dans la charité, Dieu nous fait participer de sa nature qui est l’Amour.

Voyons comment cet amour qui nous unit à Dieu doit aussi se répandre sur tous les hommes.

L’amour est sincère et pur, n’est pas en apparence. Jésus regardait le cœur des gens, et pour cela Il bénissait la pécheresse repentie mais condamnait l’hypocrisie des pharisiens.

L’amour se donne, est un don. Et cela nous pousse à regarder les besoins des autres. Comme Jésus qui guérissait les corps et les âmes.

L’amour est miséricorde et pardon, c’est l’expression la plus belle de l’amour de Dieu, c’est la meilleure façon de savoir que Dieu habite en nos cœurs, si vraiment nous avons des sentiments de pardon et de miséricorde envers ceux qui nous font du mal, ou nous déplaisent.

L’amour est universel, il se dirige vers tous, Dieu aime tous mais Il déteste le mal qui habite dans le cœur des hommes ; nous devons chercher à aimer de la même façon. Mais l’amour de Dieu est aussi « délicat », dans le sens qu’Il sait de quoi nous avons besoin et se manifeste parfois dans les petits gestes . Notre amour doit donc revêtir ces mêmes caractéristiques.

Demandons, en ce jour, la grâce d’avoir toujours en nous cette intime amitié avec Dieu, de vivre profondément ces trois vertus théologales et de grandir toujours en elles.

P. Luis Martinez IVE.