Archives par mot-clé : sainte Messe

Le centre et le sommet de tout

La solennité du Saint Sacrement. La sainte Messe.

Aujourd’hui nous célébrons la solennité du Saint Sacrement, du Corps et du Sang de notre Seigneur Jésus. Nous allons méditer différents points en relation à la Sainte Messe.  La structure de l’homélie sera justement la structure de la célébration Eucharistique.

La célébration Eucharistique se divise en 4 parties : L’ouverture de la célébration, la liturgie de la parole, la liturgie eucharistique et les rites de conclusion.

A) Ouverture de la célébration(46 – 54)

L’ouverture de la célébration commence avec le chant d’entée jusqu’à la prière collecte ou d’ouverture, la prière que nous avons faite juste avant la première lecture.  C’est-à-dire, – Le chant d’entrée – Le salut à l´autel et au peuple rassemblé – Le Kyrie eleison – Le Gloria. – et la prière d´ouverture, tous ces rites font parties de l’ouverture de la célébration, qui précède la liturgie de la Parole.

Ces rites ont comme but de disposer les fidèles à bien entendre la parole de Dieu et à célébrer dignement l´Eucharistie. »[1]

Dans la procession le prêtre, qui préside la célébration, est le signe de Jésus Christ qui marche vers la passion, les enfants de chœurs qui le précèdent sont signes des prophètes qui ont préparé le chemin aux Seigneur. Il embrasse l’autel, qui est aussi le signe du Christ.

Après cela, la messe continue avec la salutation au peuple, l’acte pénitentiel et le kyrie. Car nous sommes toujours pécheurs et nous avons toujours besoin de nous convertir. (Ce rite n’équivaut pourtant pas à la confession, il ne la remplace pas. Si l’on a donc commis un péché mortel, il faut pratiquer le sacrement de la réconciliation)

On peut dire avec Saint Augustin : « Malheureux que je suis ! Seigneur, prends pitié de moi… Tu vois : je ne cache pas mes plaies ; tu es le médecin, je suis le malade ; tu es miséricordieux, je suis misérable. » (Confessions)

Alors, plusieurs feront la critique et diront : « Mais, l’Eglise catholique est remplie de pécheurs ». Et nous devrons dire : « Oui c’est vrai, et justement nous sommes ici pour reconnaître nos fautes, pour nous convertir en écoutant la parole de Dieu et en recevant dans l’eucharistie la force nécessaire pour changer de vie ».

B) Liturgie de la Parole(55 – 71)

La messe se poursuit avec la Liturgie de la Parole. La liturgie de la parole est constituée par la lecture de la parole de Dieu et par la réponse de foi (le Credo) de chacun de nous et du peuple de Dieu ensemble.  Dans les lectures que l´homélie commente, Dieu adresse la parole à son peuple.

Souvent la première lecture est tiré de l’ancien testament, la deuxième lecture du nouveau testament (principalement Saint Paul) on chante entre les deux le psaume et on se met debout pour la lecture de l’évangile. Être debout est justement un signe particulier de respect.

Dieu adresse la parole à son peuple. Dieu me parle, nous parle (nous devons en être conscients !) pour nous enseigner ses commandements, pour nous révéler son amour, pour indiquer le chemin du bonheur éternel.

La liturgie nous appelle à écouter cette Parole Divine et à la faire nôtre par le silence, propre de la liturgie de la parole, et par les chants, notamment le psaume après la première lecture.

Mais comme nous l’avons dit tout à l’heure, le désir de la conversion, la réponse à la parole de Dieu est justement l’obéissance de la foi, comme dit Saint Paul. C’est pour cela que le credo, la profession de foi manifeste le désir de chacun de nous et de la communauté, toute ensemble, de changer de vie.

Tout de suite après, nous faisons la prière universelle dans laquelle nous prions pour tous. Pourquoi ? Parce que nous sommes faibles, nous savons que nous avons besoin de l’aide de Dieu pour vivre l’évangile, pour vivre les commandements… sans la grâce de Dieu nous ne pouvons ni prier, ni pardonner, ni vivre la charité.

C) Liturgie eucharistique(72 – 89)

Puis commence la liturgie eucharistique :  La préparation des dons, La prière sur les offrandes, La prière eucharistique (La préface, la transsubstantiation, les intentions, la doxologie final) le Notre Père, le signe de la paix en s’achevant avec la Communion.

Dans la préparation des dons (Offertoire) on approche le pain et le vin. A ce moment-là on fait les offrandes (la quête) cela est le signe de l’union de nos travaux et de nos souffrances au sacrifice du Christ.  Mais on voit aussi l’union des deux œuvres de Dieu, la création et la rédemption. Dans la révélation nous voyons ces deux œuvres de Dieu qui donne l’être et qui le sauve. Dans notre vie, Dieu nous donne la vie naturelle et nous appelle à la vie surnaturelle et nous pouvons les voir aussi dans les sacrements.

Le prêtre prie : « Tu es béni, Dieu de l’univers toi que nous donnes ce pain, fruit de la terre et du travail des hommes ; nous te le présentons : il deviendra le pain de la vie » Les deux œuvres de Dieu, la création et la rédemption.

La messe continue avec la prière eucharistique : L’introduction au missel romain en parlant de la prière eucharistique dit : « C´est maintenant que commence ce qui est le centre et le sommet de toute la célébration »[2].  Ce n’est pas la partie qui est la plus importante… non… toute la liturgie est importante… mais la prière eucharistie en est le centre.

Elle commence avec la préface, le sanctus,  l’invocation de l’Esprit Saint et le récit de l´Institution de l’Eucharistie et la Consécration (transsubstantiation) (Selon nos possibilités on se met à genoux, le missel dit par rapport aux prêtres : « Les paroles du Seigneur seront prononcées distinctement et clairement, Ceci est mon Corps livré pour vous ; ceci est la coupe de mon Sang ») Par les paroles et les actions du Christ s´accomplit le sacrifice que Lui-même a institué à la dernière Cène lorsqu´Il offrit son Corps et son Sang sous la forme du pain et du vin.[3]

La transsubstantiation est la conversion de toute la substance du pain en la substance du Corps du Christ et de toute la substance du vin en la substance de son Sang.[4]En effet on peut définir la messe comme « le même sacrifice du Christ offert de manière non sanglante. »[5]

Le prêtre agit « in personna Christi » en la personne du Christ. Jésus se sert des mains, de la voix, de l’intelligence et de la volonté du prêtre, de telle façon que ce n’est pas le prêtre qui consacre, c’est le même Christ qui consacre, qui fait la transsubstantiation.

C’est pour cela qu’il faut prier pour les vocations, pour les prêtres et nous devons travailler pour les vocations, principalement nous les prêtres, mais c’est un souci de toute l’Eglise.

Cette partie finit avec la communion : Le Christ ne vient pas pour rester sur l’autel, Il vient parce qu’Il veut venir jusqu’à mon cœur. C’est pour cela qu’il faut être bien confessé… et aussi qu’il faut travailler pour que mon cœur soit toujours plus pur et bien disposé, pour accueillir notre Seigneur.

Et puis une fois que le Christ est présent sacramentellement dans notre âme nous devons demander la grâce de penser comme Lui, comme Il a pensé, d’aimer comme il a aimé… pour pouvoir dire avec Saint Paul: « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. »

D) Rites de conclusion(90)

La prière finale, toujours en relation à la solennité que nous avons célébrée. La bénédiction et l’envoi. « Ite missa est » Allez dans la paix du Christ… la messe ne finit pas ici… il faut témoigner…  Ce que nous avons écouté, ce que nous avons reçu, cela nous devons le proclamer.

P. Andrés Nowakowski V. E.

Monastère « Bx. Charles de Foucauld »

 

[1] Présentation général du missel romain. N 46.

[2] Présentation général du Missel romain. 78

[3]Présentation général du Missel romain. 79

[4] Compedium 283

[5] Compedium 280

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en Moi, et Moi je demeure en lui »

Lire l’évangile: Jn. 51-58

Ce dimanche nous voyons la première réaction de certains qui écoutaient le Seigneur, parce que le langage de l’Eucharistie est un langage de foi, comme nous disons dans le moment central de la messe : « il est le grand mystère de la foi ». Nous chantons cela juste après la consécration (ce qui veut dire « faire sacré ») du pain et du vin dans le Corps et le Sang du Seigneur.Prière eucharistique

Nous allons méditer ce dimanche sur ce moment central de la sainte Messe ; plutôt nous allons parler de la Prière Eucharistique, qui commence avec l’invitation qu’adresse le prêtre à tous les fidèles « à élever les cœurs et rendre grâce au Seigneur ». Cette invitation est très ancienne dans l’Eglise, déjà saint Cyprien écrivait pas loin d’ici, à Carthage, vers la moitié du troisième siècle et il disait par rapport à cette phrase « Par ces paroles les fidèles sont avertis qu’ils ne doivent penser qu’à Dieu » Ce qui suit reçoit le nom de « Préface » mot qu’en latin veut dire « faire avant » parce qu’elle est une proclamation solennelle avant de procéder à la consécration (Prae-fatio) : « Vraiment il est juste et bon de te rendre grâce ! … ». C’est surtout dans la préface que s’exprime l’action de grâce: le prêtre, au nom de tout le peuple saint, glorifie Dieu le Père et lui rend grâce pour toute l’œuvre de salut ou pour un de ses aspects particuliers, selon la diversité des jours, des fêtes ou des temps. Et à la fin, nous nous unissons à toute la cour céleste qui chante pour toute l’éternité, le Dieu trois fois « Saint », c’est le « Sanctus ».

Juste après le Sanctus, nous participons à ce qui est proprement la Prière Eucharistie ; en fait, elle est un dialogue avec Dieu le Père, où nous lui demandons d’envoyer l’Esprit Saint pour que les offrandes deviennent le Corps et le Sang de son Fils, Jésus-Christ ; le moment principale, comme on a déjà dit,  c’est la consécration des dons : le prêtre répète les paroles et fait les gestes que le Seigneur a fait lors de la dernière cène.

On a plusieurs prières eucharistiques, celle qu’on utilise souvent ici les dimanches c’est la prière eucharistique numéro 1, nommée aussi Canon Romain. Elle est aussi très ancienne, mais elle exprime très bien la réalité à laquelle nous participons à chaque messe.

Lire la Prière Eucharistique I

Nous te les présentons
avant tout pour ta sainte Église catholique:
accorde-lui la paix et protège-la,
daigne la rassembler dans l’unité
et la gouverner par toute la terre;
nous les présentons en même temps
pour ton serviteur le Pape N.,
pour notre évêque N.
et tous ceux qui veillent fidèlement
sur la foi catholique reçue des Apôtres.

D’abord, nous prions pour toute l’Eglise pour que Dieu lui accorde sa protection, la paix et l’unité. Pour le Pape et pour l’Evêque et tous ceux (les guides de l’Eglise) qui veillent fidèlement sur la foi catholique reçue des Apôtres.

Souviens-toi, Seigneur, de tes serviteurs (de N. et N.)
et de tous ceux qui sont ici réunis,
dont tu connais la foi et l’attachement.

Il y a ensuite le moment appelé la mémoire de vivants, introduit par les mots « Souviens-toi, Seigneur, de tes serviteurs » (et là, normalement le prêtre prie en silence), et nous pouvons prier en silence pour nos êtres chers (ceux de notre famille et nos amis, par exemple), et pour nous-mêmes réunis autour de l’autel pour offrir le sacrifice de Rédemption.

Dans la communion de toute l’Église,
nous voulons nommer en premier lieu
la bienheureuse Marie toujours Vierge,
Mère de notre Dieu et Seigneur, Jésus Christ;
saint Joseph, son époux,
les saints Apôtres et Martyrs
Pierre et Paul, André,
[Jacques et Jean, Thomas, Jacques et Philippe,
Barthélemy et Matthieu, Simon et Jude,
Lin, Clet, Clément, Sixte, Corneille et Cyprien,
Laurent, Chrysogone, Jean et Paul, Côme et Damien,]et tous les saints.

Après, on fait mémoire des saints, dont la première est évidement la Mère de Dieu, et après saint Joseph, les apôtres et quelques martyrs, dont 5 papes Lin, Clet, Clément, Sixte, Corneille ; et le patron de notre diocèse, l’évêque saint Cyprien. Et en suite, trois saints de Rome (Chrysogone, Jean et Paul) et deux d’Orient (Côme et Damien).

Messe-Institut du Verbe IncarnéOn arrive ainsi au moment principal, comme on a dit de toute la liturgie, les gestes et les paroles de Jésus que le prêtre prononce, en agissant pleinement IN PERSONA CHRISTI, c’est-à-dire en la personne du Christ ; malgré toute l’indignité du prêtre, il est conscient qu’à ce moment c’est le Christ qui prononce ces parles et fait tous ces gestes. Et c’est pour cela qu’à la consécration beaucoup de fidèles écoutent ces mots à genou, en signe de respect et dévotion, ce qui est d’ailleurs très beau.

C´est pourquoi nous aussi, tes serviteurs,
et ton peuple saint avec nous, faisant mémoire
de la passion bienheureuse de ton Fils,
Jésus Christ, notre Seigneur,
de sa résurrection du séjour des morts
et de sa glorieuse ascension dans le ciel,
nous te présentons, Dieu de gloire et de majesté,
cette offrande
prélevée sur les biens que tu nous donnes,
le sacrifice pur et saint, le sacrifice parfait,
pain de la vie éternelle et coupe du salut.

Les mots qui suivent nous rappellent que ce mystère qui vient de s’accomplir fait mémoire de la passion, de la résurrection et de l’ascension du Seigneur et il est en même temps le sacrifice pur et saint, le sacrifice parfait, pain de la vie éternelle et coupe du salut.

Et comme il t´a plu d´accueillir
les présents d´Abel le Juste,
le sacrifice de notre père Abraham,
et celui que t´offrit Melchisédeck ton grand prêtre,
en signe du sacrifice parfait,
regarde cette offrande avec amour
et, dans ta bienveillance, accepte-la.

La prière nomme aussi trois personnages bibliques et un ange. D’abord ces trois personnages sont des images du Seigneur, Abel (dont le sacrifice était agréable à Dieu), Abraham (à qui Dieu avait demandé d’immoler son Fils Isaac) et Melchisédech roi et prêtre, qui avait offert un sacrifice avec du pain et du vin, comme dit la Bible.

Nous t´en supplions, Dieu tout-puissant:
qu´elle soit portée par ton ange
en présence de ta gloire,
sur ton autel céleste,
afin qu´en recevant ici,
par notre communion à l´autel,
le corps et le sang de ton Fils,
nous soyons comblés de ta grâce et de tes bénédictions.

Et il y a aussi un ange qui amène au Ciel nos offrandes avec l’Offrande du Corps et du Sang du Seigneur, ainsi comme le livre de l’Apocalypse dit « la fumée des parfums, formés des prières des saints, monta de la main de l’ange devant Dieu. » C’est pour montrer le caractère de supplication de cette prière que le prêtre est incliné à ce moment-là.

Souviens-toi de tes serviteurs (de N. et N.)
qui nous ont précédés,
marqués du signe de la foi,
et qui dorment dans la paix…

Deux nouvelles intercessions, la première pour les défunts : « Souviens-toi de tes serviteurs qui nous ont précédés, marqués du signe de la foi, et qui dorment dans la paix… ». C’est prévu aussi un moment de silence pour faire mémoire des proches qui sont déjà partis.

Pour eux et pour tous ceux qui reposent dans le Christ,
nous implorons ta bonté:
qu´ils entrent dans la joie, la paix et la lumière.
Accueille-nous dans leur compagnie,
sans nous juger sur le mérite
mais en accordant ton pardon,
par Jésus Christ, notre Seigneur.

Et nous, pécheurs,
qui mettons notre espérance
en ta miséricorde inépuisable,
admets-nous dans la communauté
des bienheureux Apôtres et Martyrs,
de Jean Baptiste, Étienne, Matthias et Barnabé,
[Ignace, Alexandre, Marcellin et Pierre,
Félicité et Perpétue, Agathe, Lucie,
Agnès, Cécile, Anastasie,]
et de tous les saints.

Dans la deuxième partie, l’on prie encore pour nous-mêmes, sachant notre condition de pécheurs, nous demandons la grâce par sa miséricorde inépuisable d’être comptés parmi les saints apôtres et martyrs, de Jean Baptiste, Étienne ( premier martyr), Matthias et Barnabé (l’Eglise les a proclamés aussi apôtres sans avoir été choisis directement par le Seigneur) , Ignace (évêque d’Asie Mineur) , Alexandre (évêque d’Egypte), Marcellin (prêtre) et Pierre ( exorciste) les deux derniers de Rome ; et sept femmes martyres : Félicité et Perpétue (ici à Carthage, c’est-à-dire d’Afrique), Agathe, Lucie (toutes les deux de l’Ile de Sicile, au temps, considérée par les romains comme une grande région), Agnès, Cécile, (de Rome) et finalement  Anastasie ( certains pensent qu’elle est née en Asie). Alors toute cette énumération de saints et saintes n’indique que l’universalité de l’Eglise; en fin, elle veut nous dire que la sainteté est pour nous tous.

C´est par lui que tu ne cesses de créer tous ces biens,
que tu les bénis, leur donnes la vie, les sanctifies
et nous en fais le don.

Par lui, avec lui et en lui,
à toi, Dieu le Père tout-puissant,
dans l´unité du Saint-Esprit,
tout honneur et toute gloire,
pour les siècles des siècles. Amen.

Finalement, la prière eucharistique achève avec la une oraison dite « doxologie » qu’en grec veut dire « parole de Gloire », c’est l’explicitation de que ce sacrifice nous le faisons par le Christ, avec Lui et en Lui, à la Gloire du Père et dans l’unité du Saint Esprit, à ce le peuple réponde : “Amen”, qui veut dire « il est ainsi », avec la fermeté de la foi.

Ces derniers mots nous font encore réfléchir sur notre participation pendant cette longue prière. On peut être tenté de dire qu’elle est réservée pour le prêtre, laissant le peuple sans participation. Mais en toute vérité, le peuple est en train de participer d’une autre façon, avec l’âme, s’unissant à la voix du prêtre et faisant monter aussi avec le sacrifice du Christ nos sacrifices et nos prières, ceux que nous portons avec nous, chaque jour ou chaque semaine, une offrande qu’avec celle du Christ et par elle devient grande.

Dans la messe nous sommes unis d’une façon mystérieuse à toute l’Eglise, et nous sommes des médiateurs avec le Seigneur pourtant d’hommes et femmes qui ont besoin de nos prières, comme disait le Curé d’Ars dans une homélie : « il me suffit de vous dire avec saint Jean Chrysostome, que la sainte messe réjouit toute la cour céleste, soulage toutes les pauvres âmes du purgatoire, attire sur la terre toutes sortes de bénédictions, et rend plus de gloire à Dieu que toutes les souffrances de tous les martyrs, que les pénitences de tous les solitaires, que toutes les larmes qu’ils ont répandues depuis le commencement du monde et que tout ce qu’ils feront jusqu’à la fin des siècles. » Que la Vierge Marie nous aide à mieux participer de la Sainte Messe.

P. Luis M. Martinez

Monastère “Bx. Charles de Foucauld”

Institut du Verbe Incarné