Sainte Thérèse d’Avila, vierge et docteur de l’Eglise

Aujourd’hui, nous fêtons sainte Thérèse d’Avila (1515-1582), religieuse carmélite et maître de la vie contemplative.

Voici quelques belles lignes de son “Autobiographie” que la Liturgie des Heures nous propose à la méditation le jour de sa fête:

santa-teresa-de-avilaEn présence de Jésus Christ, si bon ami et si bon capitaine qui s’exposa le premier à la douleur, on peut tout souffrir. Il nous vient en aide et nous donne des forces jamais il ne nous fait défaut ; c’est un véritable ami. Et je vois clairement, je l’ai toujours vu depuis, que pour contenter Dieu en obtenant de lui de grandes faveurs, il veut que nous tenions tout de cette humanité sacrée, en qui sa Majesté a dit mettre toutes ses complaisances.

Je l’ai vu très souvent par expérience : le Seigneur me l’a dit. J’ai vu clairement que nous devions entrer par cette porte, si nous voulons que la Majesté souveraine nous révèle de grands secrets.

Que Votre grâce ne cherche donc pas un autre chemin, même si vous êtes aux sommets de la contemplation ; car ici vous êtes en sûreté. Tous les biens nous viennent de ce Seigneur, le nôtre. Il vous instruira ; considérez sa vie, c’est le meilleur modèle.

Que voulons-nous avoir de mieux à nos côtés qu’un si bon ami qui ne nous abandonnera pas dans les peines et les tribulations, comme le font ceux du monde ? Bienheureux celui qui l’aime et le garde toujours auprès de lui. Regardons le glorieux saint Paul, on eût dit que Jésus lui sortait toujours par la bouche, tant il le gardait présent dans son cœur. Depuis que j’ai compris cela, j’ai considéré avec attention quelques saints, grands contemplatifs, et ils ne suivaient pas d’autre voie. Saint François le montre par les stigmates, saint Antoine de Padoue par l’Enfant, saint Bernard faisait ses délices de l’humanité de Jésus, sainte Catherine de Sienne, et tant d’autres. ~

Nous devons marcher librement sur ce chemin, et nous abandonner dans les mains de Dieu ; si sa Majesté veut nous élever au rang de ses camériers et nous communiquer ses secrets, y aller de bon cœur. ~

Chaque fois que nous pensons au Christ, rappelons-nous avec quel amour il nous a fait tant de faveurs, et la grandeur de celui que Dieu nous a témoigné en nous donnant ce gage de son amour pour nous : car amour obtient amour. Et même si nous en sommes tout à fait à nos débuts, et fort misérables, tâchons de toujours considérer cela pour éveiller l’amour en nous ; car si le Seigneur nous accorde un jour la grâce de graver cet amour dans notre cœur, tout nous sera facile, nous agirons très vite et sans le moindre effort.

Source: www.aelf.org

 

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