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“Alors tu verras clair!”

Évangile du VIIIème. dimanche , année C (Lc 6, 39-45)

L’évangile de ce dimanche nous présente une série de petites paraboles, en effet l’évangéliste dit que Jésus parlait « en parabole ».

En écoutant ces enseignements, on pourrait penser Jésus en train de nous dire de ne pas juger notre prochain. Alors que cela serait une interprétation trop rapide et pas si profonde de notre évangile.

D’abord, l’évangile nous dit que Notre Seigneur parle à ses disciples ; eux, surtout les apôtres, seront les guides des autres chrétiens, comme aussi tout disciple est appelé à guider ses frères et sœurs vers Dieu.

Et pour cette raison nous trouvons les deux premières paraboles : un aveugle ne peut pas guider un autre, il faut qu’il ait la capacité de voir. C’est la même finalité de la deuxième parabole, l’image est exagérée parce elle doit être bien évidente, et pour cela Jésus finit en disant : « Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. ». Mais, attention, le Seigneur ne dit pas que nous ne pouvons pas corriger et même juger les actions des autres ; il dit que nous devons d’abord nous regarder nous-mêmes (et voir clair !), c’est-à-dire savoir discerner dans nos actes, dans nos situations concrètes pour pouvoir après, l’avoir fait, juger ou corriger les autres sans obstacle lorsque la charité nous oblige à cela. Nous devons bien réfléchir à cela, parce que parfois nous pensons que nous sommes très bien alors que nous ne savons pas voir clair dans notre vie, combien de fois nous disons-nous « je suis très correct » «  je suis très juste, très net »… est-ce qu’en vérité et devant Dieu nous le sommes ?

Discerner est un mot d’origine latine, le verbe en latin c’est « discernere », il se divise en deux particules : « dis » qui signifie séparation et « cernere », couper : « couper pour séparer », nous pouvons dire que cela signifie analyser les actes et les actions de façon individuelle ou particulièrement. Nous réalisons, par exemple, un discernement lorsque nous nous posons ces questions : qu’est ce que j’ai fait (actions déjà accomplies), qu’est ce que je suis en train de faire, ou bien qu’est ce que je ferai dans le futur. Discerner signifie aussi me placer face à deux options, et réfléchir pour en choisir la meilleure pour moi. Dans le cas d’un chrétien ou d’une chrétienne, lorsqu’ils réfléchissent devant deux actions ou deux chemins à suivre, ils doivent choisir celui qui le conduise le plus directement à la perfection, là où la volonté de Dieu se montre plus d’accord, c’est-à-dire que nous devons choisir l’option qui nous rende plus « saint », plus « sainte ».

Notre Seigneur continue avec deux autres petites paraboles, celle de l’arbre et celle du trésor du cœur ; elles nous dirigent encore vers la bonté et malice de nos actes : « Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri », « chaque arbre se reconnaît à son fruit », « l’homme bon tire le bien du trésor de son cœur qui est bon ; et l’homme mauvais tire le mal ».

Les hommes accomplissent toujours des actes, des actions, ces actes seront bons ou bien, mauvais.

Comment distinguer les actes ? Comment discerner leur bonté ou leur malice ?

Il est très opportun pour nous de rappeler ce que nous dit le Catéchisme de l’Eglise Catholique en rapport aux actes humains (cf. nn. 1750-1761) :

Quand l’homme agit de manière délibérée (libre), il est, pour ainsi dire, le père de ses actes (maître). Les actes humains, c’est-à-dire ceux qui sont librement choisis par suite d’un jugement de conscience, sont moralement qualifiables. Ils sont bons ou mauvais. Il s’agit donc de la moralité de nos actes, morale vient aussi du latin et signifie ce qui fait référence aux coutumes, habitudes. 

Aini, la moralité des actes humains dépend de 3 éléments :

– de l’objet choisi ;

– de la fin visée ou l’intention ;

– des circonstances de l’action.

L’objet, l’intention et les circonstances forment les ” sources “, ou éléments constitutifs, de la moralité des actes humains.

L’objet choisi est un bien vers lequel se porte délibérément la volonté, ce que je fais, une action : marcher, parler.

L’intention est un élément essentiel dans la qualification morale de l’action : pour qu’elle finalité je fais cela ? La fin désigne le but poursuivi dans l’action. L’intention est un mouvement de la volonté vers la fin ; elle regarde le terme de l’agir. Elle ne se limite pas à la direction de nos actions singulières, mais peut ordonner vers un même but des actions multiples ; elle peut orienter toute la vie vers la fin ultime. Par exemple, un service rendu a pour fin d’aider le prochain, mais peut être inspiré en même temps par l’amour de Dieu comme fin ultime de toutes nos actions.

Alors, il faut savoir qu’une intention bonne (par exemple : aider le prochain) ne rend ni bon ni juste un comportement en lui-même désordonné (comme le mensonge et la médisance) : c’est-à-dire je ne rends pas bonne une mauvaise action (mentir) pour aider quelqu’un, mentir est toujours mauvais. ” On ne peut justifier une action mauvaise faite avec une bonne intention ” (S. Thomas d’A., dec. præc. 6).

La fin ne justifie pas les moyens. Ainsi ne peut-on pas justifier la condamnation d’un innocent comme un moyen légitime de sauver le peuple. Par contre, une intention mauvaise surajoutée (ainsi la vaine gloire) rend mauvais un acte qui, en soi, peut être bon (comme faire l’aumône pour être vu des autres; cf. Mt 6, 2-4).

Les circonstances, y compris les conséquences, sont les éléments secondaires d’un acte moral. Elles contribuent à aggraver ou à diminuer la bonté ou la malice morale des actes humains (par exemple le montant d’un vol). Elles peuvent aussi atténuer ou augmenter la responsabilité de l’agent (ainsi agir par crainte de la mort). Les circonstances ne peuvent en soi modifier la qualité morale des actes eux-mêmes ; elles ne peuvent rendre ni bonne, ni juste une action en elle-même mauvaise.

Pour qu’un acte soit moralement bon, il suppose à la fois la bonté des trois éléments : de l’objet, de la fin et des circonstances.

Par rapport aux choix de conscience, cela veut dire que lorsque nous devons juger en conscience de faire ou ne pas faire un acte, le catéchisme s’explique de cette manière (cf. nn. 1786-1789) :

«  Mise en présence d’un choix moral, la conscience peut porter soit un jugement droit en accord avec la raison et avec la loi divine, soit au contraire, un jugement erroné qui s’en éloigne.

L’homme  doit toujours rechercher ce qui est juste et bon et discerner la volonté de Dieu exprimée dans la loi divine (la Bible, les évangiles, le magistère de l’Eglise).

A cet effet, l’homme s’efforce d’interpréter et de discerner les données de l’expérience et les signes des temps grâce à la vertu de prudence, aux conseils des personnes avisées et à l’aide de l’Esprit Saint et de ses dons.

Quelques règles s’appliquent dans tous les cas :

– Il n’est jamais permis de faire le mal pour qu’il en résulte un bien (tuer un  enfant innocent pour que la maman puisse vivre).

– La ” règle d’or ” : ” Tout ce que vous désirez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux ” (Mt 7, 12 ; cf. Lc 6, 31 ; Tb 4, 15).

– La charité passe toujours par le respect du prochain et de sa conscience : ” En parlant contre les frères et en blessant leur conscience …, c’est contre le Christ que vous péchez ” (1 Co 8, 12). ” Ce qui est bien, c’est de s’abstenir de tout ce qui fait buter ou tomber ou faiblir ton frère ” (Rm 14, 21).

Nous allons conclure aujourd’hui avec un petit commentaire de saint François de Sales sur une de paraboles de ce dimanche : Enlève d’abord la poutre de ton œil (“Introduction à la vie dévote” 3ème partie, chap. 36,III,257):

Nous accusons pour peu le prochain, et nous nous excusons en beaucoup; nous voulons vendre fort cher, et acheter à bon marché; nous voulons que l’on fasse justice en la maison d’autrui, et chez nous, miséricorde et connivence; nous voulons que l’on prenne en bonne part nos paroles, et sommes sensibles à celles d’autrui.

Nous voulons nos droits exactement, et que les autres soient courtois en abandonnant les leurs; nous gardons notre rang pointilleusement, et voulons que les autres soient humbles et condescendants; nous nous plaignons aisément du prochain: et ne voulons qu’aucun se plaigne de nous; ce que nous faisons pour autrui nous semble toujours beaucoup: ce qu’il fait pour nous n’est rien, ce nous semble. Bref, c’est comme si nous avions deux cœurs en nous : un cœur doux, gracieux et courtois en notre endroit, et un cœur dur, sévère, rigoureux envers le prochain. Nous avons deux poids : l’un pour peser nos commodités avec le plus d’avantage que nous pouvons, l’autre pour peser celles du prochain avec le plus de désavantage qu’il se peut; or, comme dit l’Ecriture, «avoir deux poids : l’un fort pour recevoir et l’autre faible pour délivrer, c’est chose abominable devant Dieu ».

A Marie, nous demandons la grâce de savoir discerner dans notre vie, et d’accomplir en tout la volonté de Dieu.

P. Luis Martinez. IVE

Montre-moi comment garder ta loi!

Lire l’évangile du dimanche VI du temps ordinaire  (Mt 5, 17-37)

Le texte de l’évangile de ce dimanche reprend le sermon sur la  montagne  que le Seigneur avait commencé avec les béatitudes, ce sermon va nous accompagner encore deux dimanches, jusqu’au temps de carême.


On peut diviser l’évangile de ce dimanche en trois parties. Dans la première, le Seigneur établit ce lien qui existe entre l’Ancien Testament et le nouveau, l’Evangile. Le Seigneur n’est pas venu abolir la loi, mais lui donner son accomplissement, sa perfection la plus haute. La loi restera essentiellement la même.

Dans la deuxième partie, le Seigneur nous donne le principe qui doit guider l’interprétation de la loi nouvelle, du Nouveau Testament. Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Les scribes et les pharisiens ne pouvaient pas être considérés comme guides ou interprètes de la nouvelle loi.
A cause de deux raisons : d’abord, ils n’ont pas compris la finalité que Dieu avait donnée à l’Ancien Testament (c’est-à-dire, préparer les cœurs à la Venue de Notre Seigneur) et ensuite ils avaient corrompu l’esprit de la loi, par leur doctrine (en ajoutant des commandements inventés par eux-mêmes) et par leur mauvais exemple.

Il y a aussi une troisième partie de l’évangile, où Notre Seigneur présente des exemples concrets, de comment nous devons interpréter la nouvelle loi, par rapport à l’ancienne.

Ainsi, voilà ici quelque chose de totalement nouveau pour le temps de notre Seigneur, quelque chose que l’humanité n’avait jamais aperçu en toute sa profondeur. L’enseignement de Jésus disait qu’il n’était pas suffisant de ne pas tuer, Il disait que le fait même de désirer le faire constituait déjà un crime, principe qu’Il applique aussi à tout ce qui touche à la justice, à la charité, et la chasteté ; et que le péché ne consistait pas seulement dans l’acte, suffirait aussi le désir de vouloir le commettre. L’enseignement de Jésus tournait donc autour du fait de que Dieu n’allait pas juger quelqu’un seulement par ses œuvres, mais aussi par les désirs qui n’allaient jamais se matérialiser dans les œuvres. Selon les principes du monde une personne est bonne lorsqu’elle ne fait jamais ce qui est interdit, pour le monde les pensées ne comptent donc pas. Mais, le Seigneur dit le contraire, si quelqu’un veut être juste et saint, il est nécessaire qu’il ne désire même pas faire ce qui est interdit.

Alors, aujourd’hui la « liberté » est trop exaltée par les gens, mais sans donner sa véritable définition ou signification, comme on parle aussi de « loi » mais dans un sens appauvri. Beaucoup se font une idée de ces deux mots opposés : je veux être libre mais la loi m’est un frein ; ou bien le contraire, si je désire imposer une loi, la liberté se voit donc prisonnière, ou annulée.

Mais, en vérité ce que nous devons savoir pour ne pas tomber dans cette fausse conception de la liberté, c’est que Dieu nous a donné une loi qui au lieu de nous faire ses esclaves, nous libère au moment où nous nous décidons à l’accomplir avec tout notre cœur.

Cette loi que Dieu nous a donnée s’appelle loi naturelle, et elle est écrite, gravée dans notre cœur, depuis le moment même de notre création et tous les êtres portent cette loi écrite. Cette loi a été transcrite dans le Décalogue (les dix paroles), ces dix commandements que Dieu a donnés à Moïse sur le mont Sinaï, mais Dieu l’a encore fait rappeler à plusieurs reprises dans l’histoire ; plus de fois  encore, le Seigneur la répète aussi dans les évangiles.

Dieu a dû rappeler cette loi parce que l’homme à cause de ses péchés avait toujours tendance à oublier, et à corrompre cette loi. Saint Augustin dira que Dieu a écrit dans les tables de la loi ce que les hommes ne lisaient pas dans leurs cœurs (Commentaire au Ps. 57).

Si nous reconnaissons que Dieu existe et qu’Il est le créateur de toute chose, nous devons admettre aussi qu’Il a  un plan depuis l’éternité pour la création et pour son bien. Toutes les créatures participent de ce plan, beaucoup d’entre elles, sauf l’homme, l’accomplissent sans pourtant le savoir.

L’homme porte aussi dans son âme ce plan de Dieu, mais il compte sur la lumière de la raison pour le découvrir et le lire , et lorsqu’il le connaît , il l’aime et  possède alors la liberté pour l’exécuter : « Au fond de sa conscience, l’homme découvre la présence d’une loi qu’il ne s’est pas donnée lui-même, mais à laquelle il est tenu d’obéir. Cette voix, qui ne cesse de le presser d’aimer et d’accomplir le bien et d’éviter le mal, au moment opportun résonne dans l’intimité de son cœur : « Fais ceci, évite cela ». Car c’est une loi inscrite par Dieu au cœur de l’homme ; sa dignité est de lui obéir, et c’est elle qui le jugera » (Gaudium et Spes 16).

Cette loi est aussi appelée naturelle parce que toutes les choses qu’elle commande sont accessibles à la nature humaine, et sont bonnes en elles-mêmes ( la Vérité, l’amour de Dieu) ou bien elles sont interdites parce que mauvaises en elles-mêmes (le blasphème, le mensonge). On lui donne aussi le nom de « loi naturelle » parce qu’elle peut être connue par la lumière de notre raison, même si Dieu a voulu après nous la révéler à travers les 10 commandements.

Dans la première lecture de ce dimanche, le livre de Ben Sira le sage nous rappelle cela : Dieu n’a commandé à personne d’être impie (à travers cette loi), il n’a donné à personne la permission de pécher.

On avait dit que la loi divine est une loi que nous rend libre. Mais malheureusement beaucoup de chrétiens pensent que les 10 commandements sont comme une limitation à leur vie, à  leur façon de se conduire. Ou bien qu’ils nous indiquent le « minimum tolérable », et cela on le voit par exemple dans les questions qu’ils posent : « jusqu’où  suis-je obligé de déclarer à l’état pour ne pas payer trop d’impôts ou de taxes ? » « Jusqu’à quel moment puis-je arriver à la messe pour qu’elle soit valide ? Jusqu’au Credo ? » En fait nous voudrions qu’on nous indique le minimum de la morale, que Dieu nous fasse le prix dans sa loi. C’est aussi le cas de chrétiens qui disent « mon père, je ne suis pas une mauvaise personne, je ne peux pas dire que j’accomplis tous les commandements, mais j’en accomplis au moins la plus grande part.

Le fait de considérer que la loi de Dieu vienne dans notre vie comme un guide signifie de reconnaître la vérité de ce qu’elle est en train de m’indiquer le chemin de ces biens qui me sont déterminés , parce qu’ils sont les plus adaptés pour ma nature, comme une porte que je dois ouvrir et j’ai une clé pour cela, je ne peux pas l’ouvrir avec n’importe quelle clé parce que si met dans sa serrure une clé différente, je casserai cette serrure. Pour l’homme aussi, les biens montrés par les 10 commandements ne sont pas une obligation à accomplir, c’est le désir, une tendance de notre nature, une « vocation » : nous sommes appelés à marcher sur ce chemin.

Mais, bien que cette loi ait été écrite dans le cœur de l’homme, le péché l’a éloigné d’elle, et pour cela Dieu l’a révélé, Moïse emmenait la miséricorde de Dieu écrite en deux tables.

Et notre Seigneur, comme on le voit dans l’évangile de ce dimanche, ne fait que renouveler cette loi, la faisant plus intérieure, plus du cœur et Il l’a élevée par la grâce. Jésus révèle le sens originel  des 10 commandements, Il donne l’esprit pour l’accomplir qui était trop loin de la matérialité de la loi.

Tous tes commandements sont vérité dit le psaume (Ps. 118, 86), c’est précisément la vérité sur l’homme.

Le Seigneur nous dit de connaître sa loi, mais que cela signifie-t’il pour nous ? D’abord savoir de quoi elle parle, mais aussi la connaître intérieurement et finalement reconnaître qu’il y a parmi ses commandements une étroite connexion. Lorsqu’on dit « connaître intérieurement », cela signifie que nous devons être conscients de tout ce que la loi contient en elle. Il y a un aspect positif, un bien qu’elle protège (la vie, la vérité, le respect pour les autres, pour moi-même), et il y a un aspect négatif ( ce sont de choses qu’elle interdit parce que cela signifie un danger pour les biens qu’elle protège).

Comme nous avons chanté aujourd’hui dans le psaume : « Ouvre mes yeux, que je contemple les merveilles de ta loi. Enseigne-moi, Seigneur, le chemin de tes ordres ; à les garder, j’aurai ma récompense. Montre-moi comment garder ta loi, que je l’observe de tout cœur ».

Mais nous avons dit que la loi a une étroite connexion. Cela veut dire que les commandements doivent être vécus tous ensemble, notre esprit – est comme un bâtiment fondé sur dix  fondations, si l’une d’elles a un défaut, bientôt tout l’édifice tombera. Il y a des gens qui disent qu’ils sont bien parce qu’ils ne tuent pas, ni ne volent non plus. A ceux-là nous devons dire : d’accord courage, donc, parce qu’il y a encore 8 lois qu’il te reste à accomplir !

« Toi, tu promulgues des préceptes à observer entièrement. Puissent mes voies s’affermir à observer tes commandements !

Transgresser un seul commandement signifie désobéir à tous les autres. On ne peut honorer notre prochain sans bénir Dieu. On ne peut pas vraiment aimer Dieu et détruire sa création, déshonorer ses créatures.

Les 10 commandements sont une loi de liberté, revenons pour cela à ce que dit le Sage (dans la première lecture) : Si tu le veux, tu peux observer les commandements, il dépend de ton choix de rester fidèle.

Que la Vierge Marie nous donne la grâce que nous avons demandée à Dieu dans la prière d’ouverture : Dieu qui veut habiter les cœurs droits et sincères, donne-nous de vivre selon ta grâce ; alors tu pourras venir en nous pour y faire ta demeure.

P. Luis Martinez V. E.

Institut du Verbe Incarné