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Le péché est l’ennemi numéro un de notre vie spirituelle

Le péché est l’ennemi numéro un de notre vie spirituelle

ComLe fils Prodigueme nous savons, « le péché est la transgression volontaire de la loi divine» et est composé de trois parties :

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ;il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit :
« Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit :
« Je le veux, sois purifié. »
À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié.
Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts.
De partout cependant on venait à lui.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Pretre en confessantLa liturgie aujourd’hui nous présente la réalité du péché. L’image qu’elle utilise est la lèpre.

« Un lépreux vint auprès de Jésus »

Le péché.

  1. Qu’est que c’est le péché.

Le péché est l’ennemi numéro un de notre vie spirituelle

Comme nous savons, « le péché est la transgression volontaire de la loi divine» et est composé de trois parties :

La matière interdite : Cela veut dire quelque chose contre la loi naturelle, contre notre prochain ou bien contre Dieu, pour dire une seule phrase, faire n’importe quelle chose contre les commandements de Dieu.

Pour faire un péché est nécessaire la matière interdite (voler, dire de mensonge, blesser quelqu’un), ou bien penser que quelque chose qui est interdit et le faire.

L’avertissement : L’avertissement a deux parties la conscience psychologique, et la conscience morale, c’est-à-dire la connaissance de la loi divine.

D’abord la conscience psychologique : est la conscience de ce que nous sommes entrain de faire. Pour cela si nous ne sommes pas conscients, nous ne péchons pas, par exemple quand nous sommes endormis. Mais parfois nous ne sommes pas conscients par une faute que nous avons fait avons. Par exemple ceux qui prennent de l’alcool avant de conduire, et aussi il y a de personne que volontairement cherche de ne pas avoir une conscience claire, par exemple, ceux qui prennent de la drogue pour voler.

L’avertissement est aussi savoir que ce que je fais, ou ce que je ferai est interdit. Pour cela il y a des personnes qui font des actes mauvais mais par ignorance, ils ne pèchent pas. Par exemple, la messe le dimanche  est une obligation des chrétiens… Par fois on parle avec quelqu’un « si cela est un péché » oui mais je ne savais pas… etc. Mais il y a des autre actes que même si personne nous a dit que telle chose est un péché, nous savons qui sont mauvais, par exemple… tuer, dire de mensonge, voler, tout ceux qui fait parti de la loi naturelle, etc.

Consentement : Que la volonté (librement) accepte, ce qui nous est proposé, ou bien qui accepte de faire quelque chose. Il y a de péché que nous faisons simplement par le désir de faire une chose mauvaise. Par exemple une personne qui veut, qui a le désir de tuer une autre. Et aprêtre en confessantussi Mt Ce que dit le Christ dans l’évangile de Saint Mt 5, 27 moi, je vous dis : Tout homme qui regarde une femme et la désire a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur.

  1. La différence entre le péché mortel et le péché véniel.

Même si le péché est toujours la lèpre de l’âme, il faut faire une distinction, entre le péché mortel et le péché véniel.

Le péché véniel : est comme la maladie de l’âme, l’âme devient lourde. (Des petits mensonges, de manque de charité, des paroles blessantes, des petites vols, manque de générosité, des omissions, la prière qui est nécessaire, etc.) Le péché véniel affaiblit aussi notre âme, pour nous faire tomber dans le péché mortel. Le péché véniel est comme trébucher, nous avons été proche de tombé.

Le péché mortel est la mort de la vie spirituelle en nous ; est l’expulsion de Dieu de notre âme, notre corps qui est temple de Dieu, devient une maison de trafic. «Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de trafic. Jn 2. Après un péché mortel, nous ne pouvons pas communier, le prêtre ne peut pas célébrer la messe, ou bien si célèbre la messe commet un péché mortel, comme le fidele qui communier en état de péché mortel. Après un péché mortel, nous risquons d’être condamnés.

Saint Paul est très clair 1 cor 6, 9 ss : Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Ne vous y trompez pas : les débauchés, les idolâtres, les adultères, les dépravés et 10 les voleurs et les profiteurs, les ivrognes, les diffamateurs, ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage.

 

  1. Le péché est une réalité mauvaise en soit même.

Nous devons voir comment le péché est vraiment une lèpre, comme dit l’écriture, la bible.

  • La mort d’une personne innocente : Toutes les conséquences, pour la personne qui a été tué, pour sa famille, pour la personne qui a tué, pour sa famille, etc.
  • La guerre, par exemple en Ukraine, en Afrique, au moyen orienté. Les petites guerres chez nous, entre les frères et sœurs, entre les époux.
  • Les vols, les injustices: la faim dans le monde, les famines dans le monde.
  • Les péchés contre la chasteté. Par la destruction d’une famille, la profanation de notre corps, l’utilisation d’une personne comme objet.

Les pécheurs sont beaucoup. Nous sommes pécheur, mais il y a des pécheurs qui vivent habituellement en péché mortel, et malheureusement, ils sont nombreux, ils sont toujours la préoccupations de ce monde, noyé pour les affaires, toujours à la recherche du plaisirs, sans avoir aucune préoccupation de la vie éternelle, et souvent  ceux type des pécheurs finissent leurs vie, en faisant une confession que Dieu seul connait si elle a été bien faite, et souvent ceux type des pécheurs partent de cette vie, avec l’unique douleur de laisser les plaisir de ce monde.

  1. La mission du Christ

Mais nous ne pouvons pas finir cette homélie, comme ça, si nous parlons de la lèpre, il faut parler de ce qui guérit la lèpre, si nous parlons de nos misères il faut parler de celui qui est la miséricorde, si nous parlons de nos péchés, nous devons parler de notre Rédempteur.

Il faut relire l’évangile d’aujourd’hui : un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »

Un lépreux, un pécheur, un misérable, un d’entre nous, vous, moi-même.

Qu’est ce que lui demande? La purification. « Si tu le veux, tu peux me purifier. »

Quelle est la réponse de Jésus Christ ? « Je le veux, sois purifié. »

Christ, la miséricorde incarné, vient pour nous guérir. Qu’attendons-nous alors?

 

(D’après A. Royo Marin « Théologie de la perfection Chrétienne »)

La prière est nécessaire

Saint Alphonse Marie disait : « celui qui prie, se sauve ; et celui qui ne prie pas se condamne. »

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre.
Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever.
La fièvre la quitta, et elle les servait.

Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.

Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube.
Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait.
Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.
Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. »

Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues,
et expulsant les démons.

– Acclamons la Parole de Dieu.

Dimanche 2015-02-08

La priRosario en manoère :

En ce texte nous voyons différents sujets. Nous parlerons de la nécessité de la prière. Combien nous avons besoin de la prière!

Le texte nous avons écouté dit: « Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. »

Notre Seigneur avait beaucoup de travail apostolique, (parce qu’Il avait et Il a la mission de sauver le monde) mais il consacrait le début de la journée à la prière.

Ainsi nous pouvons voir comment la prière est-elle nécessaire dans la vie des Chrétiens. Dans cet aspect Jésus nous donne l’exemple.

Nous verrons deux points : 1. La prière est nécessaire parce qu’elle est un précepte. 2. Et la prière est nécessaire parce qu’elle est un moyens pour arriver au ciel.

  1. La prière est nécessaire parce qu’elle est un précepte. Un précepte donné par Dieu, pour la même façon d’être de l’homme, c’est-à-dire la nature humaine; et pour l’Eglise, pour nous aider dans le chemin vers le ciel.

Par fois, et souvent, les préceptes faits par les hommes n’ont pas de raison d’être, et par fois ils vont contre la nature de l’homme. Mais les préceptes que nous donne Eglise, spécialement les préceptes divins sont pour (ils ont une finalité) : pour nous aider dans le chemin vers le ciel.

La prière est un précepte divin :

Par exemple, notre Seigneur a enseigné :

  • Mt 26, 41 « Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation»
  • Lc 18,1 « Jésus dit encore une parabole pour montrer à ses disciples qu’il faut toujours prier sans se décourager »
  • Mt 7,7 « Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvrira. » 

Aussi Saint Paul dit aux thessaloniciens:

 1 thessaloniciens 5 17 « Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche»

 La prière appartient à la nature de l’homme :

L’homme, c’est à dire nous, nous sommes pleins de misères, de souffrances, de nécessités etc. Et souvent l’unique qui peut nous consoler, qui peut nous aider c’est Dieu. Pour cela notre raison naturelle nous donne le précepte de la prière.

La prière est un précepte donné aussi par l’Eglise:

L’Eglise (le Corps Mystique du Christ) comme mère de tous les croyants nous demande de prier, pour nous aider dans le chemin vers la sainteté. Par exemple : les sacrements, baptême, la messe, la confessiJean Paul II en priant 2on; pour  les prêtres,  la liturgie des heures, etc.

Nous devons dire ainsi que la prière est un précepte, divin, naturel et ecclésiale, et qu’en conséquence nous devons prier de manière fréquente, fréquemment. Mais il faut aussi dire qu’il y a d’autres moments où nous devons prier à cause de ces préceptes:

  • La tentation : Le moment où nous sommes tentés. Il y a des tentations que nous ne pouvons vaincre que par la prière. Il faut donc prier.
  • Pour aider notre prochain. Il faut prier, pour la paix, les malades, pour ceux qui sont en train de se préparer pour la rencontre avec Notre Père qui est au ciel, etc.
  1. Et la prière est nécessaire parce qu’elle est un moyen pour arriver au ciel.

Il faut faire encore une petite distinction :

  • Il y a de moyens qui sont nécessaires pour arriver au ciel, par institution divine : par exemple, le baptême.
  • Il y a de moyens qui sont nécessaires pour arriver au ciel par eux- mêmes : par exemple, la grâce de Dieu. La grâce est le vêtement de noces de l’agneau.

La prière est nécessaire parce qu’elle est un moyen pour arriver au ciel. Mais elle est un moyen qui a été institué par Dieu. Dieu veut que nous demandions des choses concrètes pour arriver au salut éternel, il y a des choses que nous ne pouvons pas atteindre sans l’aide de Dieu.

Par exemple :

  • La persévérance en la foi.
  • La persévérance dans la vocation (soit des personnes mariées, soit des personnes consacrées, etc.)
  • La persévérance finale (c’est-à-dire qu’au moment de notre mort nous sLa prièreoyons en grâce de Dieu).

Dieu veut que nous demandions ces grâces, et Dieu ne donne pas habituellement la grâce de la persévérance sinon que par l’humilité et par la prière. Comme nous le constatons donc, la prière est un moyen institué par Dieu pour arriver au ciel.

En ce sens, dans ce contexte Saint Alphonse Marie disait : « celui qui prie, se sauve ; et celui qui ne prie pas se condamne. »

Pour finir, mépriser la prière est signe de que nous ne sommes pas en train de marcher vers la sainteté. Mais ce que je dirai sert à notre consolation, si nous aimons la prière (si nous cherchons le temps pour la faire, etc.) c’est un signe de que nous sommes en train de marcher vers Dieu.

(D’après A. Royo Marin “Théologie de la perfection Chrétienne”)