Archives par mot-clé : chapelet

Notre-Dame du Rosaire

 nuestra-senora-del-rosario-500La fête de Notre-Dame du Rosaire fut instituée par Sa Sainteté le Pape Saint Pie V en la fête de “Notre-Dame de la Victoire” (1572) au Premier Dimanche d’Octobre, en action de grâces pour la victoire de Lépante où, à l’entrée du golftumblr_mmchz9zZtQ1qluawko1_500e de Corinthe, la flotte chrétienne fournie par le Saint-Siège, l’Espagne, Venise, la Savoie , Mantoue, Ferrare, Gênes et Lucques, sous le commandement de Don Juan d’Autriche, avait vaincu la flotte turque d’Ali Pacha (7 octobre 1571).C’est à la prière des confréries (de la très Sainte Vierge Marie) que le pape saint Pie V attribua  cette victoire.

C’est à cette occasion qu’on ajouta aux litanies de la Vierge Marie l’invocation “Secours des Chrétiens, priez pour nous !”. Grégoire XIII  changea la fête de “Notre-Dame de la Victoire” en celle du “Saint Rosaire” et la fixa au Premier Dimanche d’Octobre (1573)

Saint Pie X fixa la fête au 7 octobre (1913).

Aujourd’hui l’Eglise nous invite à découvrir la place de Marie dans le mystère du salut et à saluer la Saila-anunciacionnte Mère de Dieu en redisant sans cesse : Ave Maria. Quand elle donna son consentement à Dieu lors de l’Annonciation, Marie « se livra elle-même intégralement comme la servante du Seigneur à la personne et à l’œuvre de son Fils, pour servir, dans sa dépendance et avec lui, par la grâce du Dieu tout-puissant, au mystère de la Rédemption » (Concile Vatican II).

La salutation est parole de Dieu : Elle réunit le salut de l’Ange lors de l’Annonciation et celui d’Elisabeth à la Visitation. Quant à l’invocation, elle s’appuie sur la foi de l’Eglise en la maternité divine de Marie pour confier à celle-ci la vie présente de ses fils et leur passage en Dieu au terme de leur Pâque.

Prière

Que ta grâce Seigneur notre Père, se répande en nos cœurs : Par le message de l’ange tu nous as fait connaître l’incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa passion et par sa Croix, avec le secours de la Vierge Marie, jusqu’à la Gloire de la résurrection, par Jésus Christ.

Conseils pour prier le Rosaire de saint Louis Marie Grignon de Montfort.

 « Prenez surtout garde aux deux fautes ordinaires, que font presque tous ceux qui disent le chapelet ou le rosaire :

rosario_0La première, c’est de ne prendre aucune intention en disant leur chapelet, en sorte que, si vous leur demandiez pourquoi ils disent leur chapelet, ils ne sauraient vous répondre. C’est pourquoi ayez toujours en vue, en récitant votre Rosaire, quelques grâces à demander, quelque vertu à imiter, ou quelque péché à détruire.

La deuxième faute qu’on commet ordinairement en récitant le saint Rosaire, c’est de n’avoir point d’autre intention, en le commençant, que de l’avoir bientôt fini. Cela vient de ce qu’on regarde le Rosaire comme une chose onéreuse, qui pèse bien fort sur les épaules lorsqu’on ne l’a pas dit, surtout quand on s’en est fait un principe de conscience, ou quand on l’a reçu par pénitence et comme malgré soi.

« C’est bien une véritable douleur de voir comment la plupart disent leur chapelet ou leur Rosaire ! Ils le disent avec une précipitation étonnante; ils mangent même une partie des paroles. On ne voudrait pas faire un compliment, de cette manière ridicule, au dernier des hommes, et on croit que Jésus et Marie en seront honorés !… Après cela, faut-il s’étonner si les plus saintes prières de la religion chrétienne restent sans presque aucun fruit; et si, après mille et dix mille Rosaires récités, on n’en est pas plus saint ?

« Arrêtez, cher confrère du Rosaire, votre précipitation naturelle, en récitant votre Rosaire, et faites quelques pauses au milieu du Pater (Notre Père) et de l’Ave (« Je vous salue, Marie »), et une plus petite après les paroles du Pater et de l’Ave.

(Source : « Le secret admirable du saint Rosaire » par saint Louis-Marie Grignons de Montfort.)