Le 21 janvier

1. Mémoire de sainte Agnès,
vierge et martyre. Au début du IVe siècle, encore jeune fille, elle offrit à
Rome le témoignage suprême de la foi et consacra par le martyre la marque de sa
chasteté ; car elle triompha tout ensemble et de son jeune âge et du
tyran, elle acquit l’admiration générale des peuples et emporta une gloire
encore plus grande auprès de Dieu. Elle fut mise au tombeau en ce jour sur la
voie Nomentane.
2. Commémoraison de saint
Publius, évêque des Athéniens au IIe siècle, qui rendit au Christ le témoignage
du martyre.
3. À Tarragone en Espagne,
l’an 259, la passion des saints martyrs Fructueux, évêque, Augure et
Euloge, diacres. Dans la persécution des empereurs Valérien et Gallien, après
leur confession de foi devant le gouverneur, ils furent conduits à
l’amphithéâtre, où l’évêque, en présence des fidèles, pria à haute voix pour
l’Église catholique répandue dans la paix de l’Orient à l’Occident ; enfin
précipités dans les flammes, et priants à genoux, ils achevèrent leur martyre.
4. À Troyes, au IIIe siècle,
saint Patrocle ou Parre, martyr.
5. À Pavie en Ligurie,
l’an 496, saint Épiphane, évêque. Au temps des invasions barbares, il se
préoccupa avec le plus grand zèle de réconcilier les peuples, de racheter les
captifs, de reconstruire la cité elle-même détruite.
6. Près du lac de Zurich en
Suisse, vers 864, saint Meinrad, prêtre, qui mena d’abord la vie de cénobite,
puis celle d’ermite, et fut massacré par des brigands à qui il avait donné
l’hospitalité.
7*. Au mont Mercure en Lucanie,
vers 950, saint Zacharie, ermite, qui fut le maître de vie monastique de saint
Nil.
8*. À Londres, en 1586, les bienheureux
martyrs Édouard Stransham et Nicolas Wheeler, prêtres, condamnés à mort sous la
reine Élisabeth Ière à cause de leur sacerdoce et conduits aux supplices du
gibet à Tyburn.
8. À Londres également, en 1696,
saint Alban Roe, bénédictin, et le bienheureux Thomas Green, prêtres et
martyrs. Sous le roi Charles Ier, l’un après dix-sept ans, l’autre après
quatorze ans passés en prison, et tous deux d’un âge déjà avancé, furent
ensemble pendus pour le Christ au gibet de Tyburn.
10*. Au monastère de Beniganim
dans la région de Valence en Espagne, l’an 1696, la bienheureuse Iñès
[Agnès] (Joseph-Marie de Saint-Agnès), vierge moniale de l’Ordre des Augustines
déchaussées, qui cherchait toujours la dernière place.
11*. À Laval, en 1794, les
bienheureux Jean-Baptiste Curpin du Cormier et treize compagnons, prêtres et
martyrs. Sous la Révolution française, sur leur refus de prêter serment à la
Constitution civile du Clergé, ils furent guillotinés.
11. À Taegu en Corée,
l’an 1867, saint Jean Yi Yun-il, martyr. Père de famille, paysan et
catéchiste, malgré les coups de verge et les membres déboités, il demeura ferme
dans la foi chrétienne, et obtint le martyre en acceptant de grand cœur la
décapitation. Il fut la dernière victime de la grande persécution dans ce pays.
Le 22 janvier

1. Mémoire de saint Vincent,
diacre de Saragosse et martyr. Dans la persécution de Dioclétien, en 304, avec
son évêque saint Valère, il fut conduit à Valence, et là, après avoir subi la
prison, la faim, le chevalet, des plaques brûlantes, il s’envola au ciel,
vainqueur, pour recevoir la couronne du martyre.
2. On commémore aussi saint
Valère, évêque de Saragosse qui prit part au premier Concile d’Elvire et,
conduit à Valence avec saint Vincent, fut condamné à l’exil.
3. À Novare en Ligurie, avant
418, saint Gaudence, qui est tenu pour le premier évêque de ce siège.
4. À Bethsaloé en Perse,
l’an 628, la passion de saint Anastase, moine et martyr. Après de nombreux
tourments qu’il avait endurés à Césarée de Palestine, il fut encore éprouvé par
les nombreux supplices que lui infligea le roi des Perses Chosroès. Il fut
enfin étranglé près du fleuve, après soixante-dix compagnons, et décapité.
5*. Au monastère de Romans, près
de l’Isère, dans les Alpes, en 844, la mise au tombeau de saint Barnard, évêque
de Vienne. Après avoir quitté la cour et les armées de Charlemagne pour la
milice du Christ, il distribua aux pauvres les biens reçus en héritage et
construisit deux monastères, à Ambournay d’abord, puis, devenu évêque, dans son
diocèse, à Romans, où il mourut.
6. À Sore dans le Latium, en
1034, saint Dominique, abbé, qui construisit des monastères dans diverses
régions d’Italie et en remit d’autres, par son esprit de réforme, dans une vie
régulière.
7*. À Pise en Toscane,
l’an 1431, la bienheureuse Marie Mancini. Deux fois veuve, ayant perdu
tous ses enfants, elle institua, avec les encouragements de sainte Catherine de
Sienne, la vie commune au monastère de Saint-Dominique qu’elle dirigea pendant
dix ans.
8*. À Côme en Lombardie,
l’an 1459, le bienheureux Antoine della Chiesa, prêtre dominicain, qui
rétablit la vie régulière dans un certain nombre de couvents de son Ordre,
recherchant avec indulgence la fragilité humaine et la corrigeant avec fermeté.
9*. À Londres, en 1592, le
bienheureux Guillaume Patenson, prêtre et martyr. Sous la reine Élisabeth Ière,
il fut condamné à mort à cause de son sacerdoce ; en prison, il réconcilia
avec l’Église catholique six de ses codétenus et il acheva son martyre à Tyburn
par la pendaison et le démembrement.
10. Au Tonkin, en 1745, les
saints martyrs François Gil de Federich et Matthieu Alonso de Leziniano,
prêtres dominicains. Sous le règne de Trinh Doanh, après avoir prêché
l’Évangile sans discontinuer et même dans les chaînes, ils furent frappés du
sabre, allant glorieusement à la mort pour le Christ.
11. À Rome en 1850, saint Vincent
Palloti, prêtre, fondateur de la Société de l’Apostolat catholique, qui
stimula, par ses écrits et ses œuvres, la vocation de tous ceux qui sont
baptisés dans le Christ à travailler activement en faveur de l’Église.
12*. À Bordeaux, en 1850, le
bienheureux Guillaume Chaminade, prêtre. À l’époque de la Révolution française,
il exerça longtemps son zèle en cachette avec audace, il eut à cœur de
rassembler les fidèles laïcs pour honorer la bienheureuse Vierge Marie et agir
en faveur des missions étrangères et, pour cela, il fonda la Société de Marie et
l’Institut des Filles de Marie Immaculée.
13*. À Junin dans les Andes en
Argentine, en 1904, la bienheureuse Laure Vicuña, vierge. Née à Santiago du
Chili, élève dans l’Institut de Marie Auxiliatrice, elle offrit à Dieu sa vie à
quinze ans pour la conversion de sa mère.
14*. À Castelletto del Garda aux
confins de la Vénétie, en 1922, le bienheureux Joseph Nascimbeni, prêtre,
fondateur de l’Institut des Petites Sœurs de la Sainte Famille.
15*. À Vienne en Autriche,
l’an 1931, le bienheureux Ladislas Batthyany-Stratmamn. Père de famille,
il fut par sa vie et son action, un témoin de l’Évangile, aussi bien en famille
que dans la société. Médecin, il fit honneur à son art et montra une grande
charité en assistant les malades, pour qui il fonda des hôpitaux, où il
n’accueillait que les pauvres et les indigents.
Le 23 janvier
1. À Césarée de Maurétanie, en
303 ou 305, les saints martyrs Sévérien et Aquila, époux, jetés dans les
flammes pendant la persécution de Dioclétien.
2. À Rome, au cimetière majeur
sur la voie Nomentane, sainte Émérentienne, martyre.
3. À Ancyre en Galatie, les
saints martyrs Clément, évêque, et Agathange.
4*. À Teano en Campanie,
commémoraison de saint Amasius, évêque, vers 356.
5. À Tolède en Espagne, vers 607,
saint Ildefonse, évêque. Moine et supérieur de son couvent, il fut élu évêque
et écrivit de nombreux ouvrages dans un style très élégant et honora la
bienheureuse Marie Mère de Dieu et toujours Vierge avec un admirable zèle de
dévotion.
6*. À Dompierre sur le territoire
de Besançon, au IXe siècle, saint Mainbœuf. Irlandais d’origine, il se fit
pèlerin et ermite et fut, dit-on, tué par des brigands.
7. À Séoul en Corée,
l’an 1840, saint André Chong (Tyong) Hwa-gyong, catéchiste et martyr. Il
prêta son aide à l’évêque saint Laurent Imbert, fit de sa maison le refuge des
chrétiens, et pour cela fut souvent battu de coups et enfin étranglé en prison.
Le 24 janvier

1. Mémoire de saint François de Sales,
évêque de Genève et docteur de l’Église. Vrai pasteur d’âmes, il amena à la
communion catholique un grand nombre de frères qui en étaient séparés, il
enseigna aux chrétiens par ses écrits la dévotion et l’amour de Dieu et, avec
sainte Jeanne de Chantal, il fonda l’Ordre de la Visitation. Alors qu’il
demeurait à Lyon dans l’humilité, il rendit son âme à Dieu le 28 décembre 1622
et fut mis au tombeau en ce jour à Annecy en 1623.
2. À Foligno en Ombrie, saint
Félicien, qui est tenu pour le premier évêque de cette région.
3. Au pays de Troyes, saint
Sabinien, martyr.
4. À Antioche de Syrie,
l’an 250, la passion de saint Babylas, évêque. Durant la persécution de
Dèce, il glorifia Dieu à plusieurs reprises par ses souffrances et ses
tourments, puis termina sa noble vie dans les fers, avec lesquels il voulut que
son corps fût enseveli. Avec lui, dit-on, souffrirent aussi trois enfants,
savoir : Urbain, Prilidien et Épolone, qu’il avait formés dans la foi du
Christ.
5. À Cingoli dans le Picenum, au
Ve siècle, saint Exupérance, évêque.
6*. À Binaco dans le Piémont, en
1515, la bienheureuse Paule Gambara Costa, veuve. Membre du Tiers-Ordre de
Saint François, elle supporta avec patience un mari violent, le conduisit à la
conversion et exerça toujours de manière remarquable la charité envers les
pauvres.
7*. À Londres, en 1679, les
bienheureux Guillaume Ireland, prêtre jésuite, et Jean Grove, son domestique.
Accusés faussement du crime de trahison sous le roi Charles II, ils subirent le
martyre pour le Christ à Tyburn.
8*. À Sainville dans le pays
chartrain, en 1744, la bienheureuse Marie Poussepin, vierge. Pour venir en aide
aux pasteurs d’âmes, pour la formation des jeunes filles et les secours à
porter aux pauvres et aux malades, elle fonda la Congrégation des Sœurs
dominicaines de la Présentation de la Sainte Vierge.
9*. À Pratulin dans la région de
Siedlce en Pologne, l’an 1874, les bienheureux martyrs Vincent Lewoniuk et
douze compagnons, qui ne se laissèrent ébranler ni par les menaces ni par les séductions,
ne voulurent pas se séparer de l’Église catholique et enfin, après avoir refusé
de livrer les clés de l’église paroissiale, furent tués ou blessés à mort, sans
défense.
10*. À Rome, en 1948, le
bienheureux Timothée Giaccardo, prêtre. Membre de la Pieuse Société de
Saint-Paul, il forma un grand nombre de disciples pour l’annonce de l’Évangile
dans le monde en utilisant les moyens opportuns de communication sociale.
Le 25 janvier
1. Fête de la Conversion de
saint Paul, Apôtre. Quand il faisait route vers Damas, animé d’une rage
meurtrière contre les disciples du Seigneur, Jésus en personne se révéla à lui
dans sa gloire et le choisit pour que, rempli de l’Esprit Saint, il annonce
parmi les nations l’Évangile du salut, en souffrant beaucoup pour le nom du
Christ.
2. Commémoraison de saint Ananie,
le disciple du Seigneur qui baptisa, à Damas, Paul après sa conversion.
3*. À Pouzzoles en Campanie,
saint Arthème, martyr.
4. À Carthage, saint Agilée,
martyr. Saint Augustin prononça un sermon sur lui au peuple, dans sa basilique
au jour de sa fête.
5. À Naziance en Cappadoce,
l’an 379, la naissance au ciel de saint Grégoire, évêque, dont la mémoire
a lieu le 2 janvier.
6. Commémoraison de saint Bretannion,
évêque de Tomes en Scythie, au IVe siècle, qui brilla par sa sainteté admirable
et son zèle pour la foi catholique, sous l’empereur arien Valens auquel il
opposa une énergique résistance.
7. À Tabenne en Thébaïde, au IVe
siècle, saint Palémon, anachorète, entièrement donné à la prière et à des
austérités continues. Il fut le maître de saint Pacôme.
8. Chez les Arvernes, en 676, les saints Prix, évêque, et
Amarin, homme de Dieu, qui furent tous deux mis à mort par les chefs de la
cité.
9. À Marchiennes en Flandre,
l’an 1048, saint Poppon, abbé de Stavelot et de Malmédy, qui répandit
l’observance de Cluny dans beaucoup de monastères de Lotharingie.
10*. À Ulm en Souabe,
l’an 1366, le bienheureux Henri Seuze, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs qui
supporta avec patience des désagréments et des peines sans nombre, composa un
traité sur la Sagesse éternelle et prêcha continuellement le nom de Jésus.
11*. À Amandola dans les Marches,
en 1450, le bienheureux Antoine Migliorat, prêtre de l’Ordre des Ermites de
Saint Augustin.
12*. À Mantoue en Lombardie, l’an 1495, la bienheureuse
Archangèle Girlani, vierge, de l’Ordre du Carmel, prieure du couvent de Parme
et fondatrice de celui de Mantoue.
13*. À Tortosa en Espagne,
l’an 1909, le bienheureux Emmanuel Domingo y Sol, prêtre, qui fonda la
Société des Prêtres ouvriers pour favoriser les vocations sacerdotales.
14*. À Alessandria dans le
Piémont, en 1944, la bienheureuse Marie-Antonie (Thérèse Grillo), religieuse.
Devenue veuve, elle prit à cœur les besoins des pauvres et, après avoir vendu
tout ce qu’elle avait, fonda la Congrégation des Filles de la Providence.
15*. Au camp de concentration de
Dachau en Bavière, l’an 1945, le bienheureux Antoine Swiadek, prêtre de
Gniezno et martyr. Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que la Pologne
était soumise au régime nazi, il fut arrêté, pour avoir défendu la foi, et
mourut des sévices subis en déportation.
Le 26 janvier

1. Mémoire des saints Timothée
et Tite, évêques. Disciples de l’apôtre saint Paul, ils furent ses
collaborateurs d’apostolat et dirigèrent, l’un l’Église d’Éphèse, l’autre celle
de Crête. Les trois lettres qui leur sont adressées fournissent de sages
avertissements sur la formation des pasteurs et des fidèles.
2. À Hippone en Numidie,
vers 257, saint Théogène, martyr, dont parle saint Augustin dans un
sermon.
3. À Bethléem de Juda, en 404, la
dormition de sainte Paule, veuve. D’une très noble famille de sénateurs romains,
elle renonça au monde, distribua aux pauvres toutes ses richesses et, avec sa
fille Eustochium, bienheureuse vierge du Christ, elle se retira auprès de la
crèche du Seigneur.
4*. À Jérusalem, au Ve siècle,
les saints Xénophon, Marie et leurs enfants Jean et Arcada. On rapporte d’eux
qu’ils se défirent de la dignité sénatoriale et de leurs immenses possessions
et que, d’une égale ardeur, ils firent profession de vie monastique dans la
Cité sainte.
5*. À Cîteaux en Bourgogne,
l’an 1109, saint Albéric, abbé. Il fut parmi les premiers moines de
Molesmes à venir au Nouveau Monastère, dont il fut ensuite élu abbé et qu’il
gouverna, en se signalant par son zèle en tout et son soin pour les
institutions monastiques en véritable ami de la Règle et de ses frères.
6*. À Nidaros en Norvège, l’an 1188, saint Augustin
Erlandssön, évêque, qui développa avec un soin extrême l’Église qui lui fut
confiée, et la défendit fortement contre les princes.
7*. À Angers, en 1794, la
bienheureuse Marie de la Dive, veuve et martyre, qui, sous la Révolution
française fut guillotinée à cause de sa fidélité à l’Église.
8*. Au camp de concentration de
Dachau en Bavière, l’an 1943, le bienheureux Michel Kozal, évêque
auxiliaire de Wladislawe et martyr. Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors
que la Pologne était soumise au régime nazi, il supporta, avec une patience
invincible, pour la défense de la foi et la liberté de l’Église, trois ans de
déportation jusqu’à la mort.
** En Chine, en 1976, le
bienheureux Gabriele Maria Allegra, franciscain Italien, missionnaire
traducteur de la bible en chinois et fondateur à Pékin de l’Institut Biblique
et à Singapour de l’Institut de Sociologie. (béatifié le 29
septembre 2012 par Benoît XVI)
Le 27 janvier

1. Mémoire de sainte Angèle
Merici, vierge. Elle prit d’abord l’habit du Tiers-Ordre de Saint François et
elle réunit des jeunes filles pour les former aux œuvres de charité ;
puis, sous le nom de saint Ursule, elle fonda un Ordre féminin, avec pour
objectif de pratiquer la vie de perfection dans le monde et d’instruire les
adolescentes dans les voies du Seigneur. Elle mourut, cinq ans après sa
fondation, en 1540, à Brescia en Lombardie.
2. À Sora dans le Latium, saint
Julien, martyr.
3. Au Mans, saint Julien, qui est
tenu pour le premier évêque de la ville, au IIIe siècle.
4*. À Mariana en Corse,
commémoraison de sainte Dévote, vierge et martyre.
5*. Au pays de Sisteron, vers
650, saint Marius, abbé du monastère de Bodon.
6. À Rome, près de Saint Pierre,
en 672, la mise au tombeau de saint Vitalien, pape, qui veilla avec un zèle
particulier au salut des Angles.
7*. À Tournus en Bourgogne, l’an 1022, le trépas de
saint Thierry, évêque d’Orléans, qui quitta cette vie en faisant route vers les
tombes des Apôtres.
8*. À Chartres, en 1077, le
trépas de saint Gilduin, diacre de Dol de Bretagne. Encore jeune homme, il fut
élu évêque de Dol, mais il se rendit auprès du pape saint Grégoire VII pour
repousser un tel honneur dont il se croyait indigne. En revenant de Rome, il
fut saisi par la fièvre aux confins du pays chartrain et termina là son
pèlerinage terrestre.
9*. À Thérouanne chez les Morins,
en 1130, le bienheureux Jean, évêque. Il était chanoine régulier quand il reçut
le siège de cette cité et pendant plus de trente ans il lutta contre les
simoniaques et fonda huit monastères de moines et de chanoines réguliers.
10*. À Ripa San Vitale près de
Côme en Lombardie, l’an 1217, le bienheureux Manfred Settala, prêtre et
ermite.
11*. À Angers, en 1794, la
bienheureuse Rosalie du Verdier de la Sorinière, vierge du monastère du
Calvaire de cette ville, et martyre. Sous la Révolution française, elle fut
guillotinée en haine de la religion chrétienne.
12. Près de Mengo en Ouganda,
l’an 1887, la passion de saint Jean-Marie, surnommé Muzei, c’est-à-dire
Ancien, à cause de la maturité de son esprit. Familier du roi Mwenga, devenu
chrétien, il ne voulut pas échapper à la persécution, mais il se présenta de
lui-même devant le premier ministre du roi et fit sa profession de foi au
Christ. Aussi tomba-t-il décapité, dernière victime de cette persécution.
13. À Gilet dans la région de
Valence en Espagne, l’an 1896, saint Henri de Osso y Cervello, prêtre, qui
fonda la Société de Sainte-Thérèse pour promouvoir la formation des jeunes
filles. Par la suite, écarté de sa fondation, il passa les dernières années de
sa vie dans le couvent des franciscains de la ville.
14*. À Kauna en Lituanie,
l’an 1910, le bienheureux Georges Matulaitis, évêque de Vilna et ensuite
délégué apostolique en Lituanie, qui fonda la Congrégation des Clercs de Marie
et celle des Pauvres Sœurs de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie.
**. En Allemagne, en 1862, le
bienheureux Paul Josef Nardini, prêtre diocésain, fondateur de la Congrégation
des Sœurs Franciscaines de la Sainte-Famille. (béatifié le 22 octobre 2006 par
Benoît XVI)
Le 28 janvier

1. Mémoire de saint Thomas d’Aquin,
prêtre de l’Ordre des Prêcheurs et docteur de l’Église. Doué des plus hautes
qualités intellectuelles, il transmit aux autres, par ses prières et ses
écrits, sa sagesse éminente. Appelé par le pape lui-même, le bienheureux
Grégoire X, au deuxième Concile général de Lyon, il s’y rendait, quand il
mourut au monastère de Fossanova dans le Latium, le 7 mars 1274 et, bien des
années après, en 1369, son corps fut transféré à Toulouse en ce jour.
2. Au monastère de Réomé sur le
territoire de Langres, vers 554, saint Jean, prêtre, tout dévoué à Dieu, qui
rassembla des moines sous la Règle de saint Macaire.
3. Commémoraison de saint
Jacques, ermite en Palestine au VIe siècle, qui se cacha longtemps dans un
tombeau pour faire pénitence.
4. À Cuenca en Espagne, vers
1207, saint Julien, évêque. Second titulaire de la ville après sa reconquête
sur les Maures, il fit l’admiration de tous, en distribuant aux pauvres tous
les revenus de son évêché et en gagnant son pain par le travail de ses mains.
5*. Au monastère de Saint-Fridien
près de Pise en Toscane, l’an 1224, le bienheureux Barthélemy
Aiutamicristo, religieux de l’Ordre des Camaldules.
6*. À Plévin en Bretagne,
l’an 1684, le bienheureux Julien Maunoir, prêtre de la Compagnie de Jésus,
qui se consacra tout entier pendant quarante-deux ans aux missions dans les
bourgs et les villes de la province.
7. À Maokou, dans la province
chinoise de Guizhou, en 1858, les saints martyrs Agathe Lin Zhao, vierge,
Jérôme Lu Tingmei et Laurent Wang Bing. Catéchistes, ils furent dénoncés comme
chrétiens sous l’empereur Wenzongxian et enfin décapités.
8. À Daijiazhuang, dans la
province de Shandong, en Chine, l’an 1908, saint Joseph Freinademetz,
prêtre de la Société du Verbe divin, qui travailla sans relâche à l’œuvre de
l’évangélisation de cette région.
9*. À Picassent dans la région de
Valence en Espagne, l’an 1937, la bienheureuse Marie-Louise Montesimos
Orduña, vierge et martyre. Membre de l’action catholique ouvrière, elle fut
exécutée avec son père, ses trois frères et son oncle dans la persécution
déchaînée contre l’Église au cours de la guerre civile espagnole.
10*. Au camp de détention de
Kharsk près de Tomsk en Sibérie, l’an 1952, la bienheureuse Olympie (Olga
Bida), vierge, de la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph, et martyre, qui
supporta, pour l’amour du Christ, toutes les adversités infligées par le régime
communiste soviétique.
**. En Italie, en 1930, le bienheureux Moïse Tovini, prêtre,
professeur au séminaire de Brescia dont il deviendra supérieur. Il fut le
professeur de Paul VI. (béatifié le 17 septembre 2006 par Beboît XVI)
Le 29 janvier
1 À Édesse en Osrhoène, au IIIe
siècle, les saints martyrs Sarbel, prêtre, et Bébaia, sa sœur. On rapporte
d’eux qu’ils furent amenés au baptême par l’évêque saint Barsimée et qu’ils
souffrirent pour le Christ.
2. À Rome au cimetière
majeur sur la voie Nomentane, les saints martyrs Papias et Maur, soldats.
3. À Pérouse en Ombrie, au IIIe
siècle, saint Constance, évêque.
4. À Antioche de Syrie, les
saints Juventin et Maximin qui reçurent la couronne du martyr en 303, sous
Julien l’Apostat, et dont saint Jean Chrysostome prononça le panégyrique au
jour de leur fête.
5. À Trèves en Gaule Belgique, à
la fin du IIIe siècle, saint Valère, évêque, qui fut le second à tenir ce
siège.
6. Près d’Antioche en Syrie, vers 378, saint Aphraate,
anachorète. Persan de naissance et d’éducation, et suivant les traces des mages
à Bethléem, il se convertit au Seigneur. Puis, gagnant Éphèse, il se retira
dans une petite maison en dehors de la ville ; enfin à Antioche, par sa
prédication et ses écrits, il défendit la foi catholique contre les ariens.
7*. En Bretagne, l’an 570,
saint Gildas, abbé, surnommé le Sage. Il écrivit sur la ruine de la
Grande-Bretagne en déplorant les calamités de son peuple et en reprochant avec
véhémence la dépravation des chefs et du clergé. La tradition lui attribue la
fondation du monastère de Rhuys en face de l’Océan et le fait mourir à l’île
d’Houat.
8. À Bourges, en 594, saint
Sulpice Sévère, évêque, de famille sénatoriale. Saint Grégoire de Tours loue sa
sagesse, son souci pastoral et son zèle à restaurer la discipline.
9*. À Florence en Toscane, l’an 1361, la bienheureuse
Villane de Bottis, mère de famille. S’écartant de la vie mondaine, elle demanda
l’habit des Sœurs de la Pénitence de saint Dominique et s’illustra par sa
contemplation du Christ crucifié et par l’austérité de sa vie, allant jusqu’à
mendier dans les rues pour les pauvres.
10*. À Bialystok en Pologne,
l’an 1946, la bienheureuse Boleslava-Marie Lament, vierge. Au milieu des
changements d’ordre politique, elle fonda la Congrégation des Sœurs
missionnaires de la Sainte Famille, pour favoriser l’unité des chrétiens, venir
en aide aux abandonnés et donner une formation chrétienne aux jeunes filles.
** En Pologne, en 1912, le
bienheureux Bronisław Markiewicz (1842-1912) prêtre, fondateur de la Congrégation
de Saint Michel Archange. (béatifié le 19 juin 2005 par Benoît XVI)
Le 30 janvier
1 À Jérusalem, au IIe siècle,
saint Matthias, évêque, qui souffrit beaucoup pour le Christ et, finalement
mourut en paix.
2. À Édesse en Osrhoène, au IIIe
siècle, saint Barsimée, évêque. On rapporte que sous l’empereur Dèce il fut,
pour la foi au Christ, frappé de verges, mais qu’après la persécution, relâché
de prison, il déploya une intense activité le reste de sa vie à diriger son
Église.
3. À Rome, commémoraison de
sainte Martine, sous le nom de qui le pape Donus dédia une basilique sur le
forum romain en 676 ou 678.
4. À Chelles près de la Marne sur
le territoire de Paris, en 680, sainte Bathilde. Esclave anglo-saxonne, elle
devint l’épouse de Clovis II, roi des Francs. Elle fonda des monastères sous la
Règle de saint Benoît, mais à la manière de Luxeuil ; après la mort de
Clovis II, elle devint régente du royaume des Francs et, quand son fils devint
roi, elle passa les dernières années de sa vie en observant entièrement la
Règle monastique.
5. À Maubeuge dans le Hainaut,
vers 684, sainte Aldegonde, abbesse du monastère qu’elle avait fondé, au
temps du roi Dagobert II.
6. À Pavie en Lombardie, après
l’année 734, saint Armentaire, évêque, qui déposa solennellement, dans la
basilique de Saint-Pierre au Ciel d’or, le corps de saint Augustin que le roi
Luitprand avait fait transférer de Sardaigne.
7. En Arabie, l’an 792, la
passion de saint Théophile, surnommé le Jeune, martyr. Chef de la flotte des
chrétiens, il fut capturé par les Sarrasins près de Chypre et conduit devant le
calife Haroun-al-Rashid, et comme ni les présents ni les menaces ne pouvaient
l’amener à renier le Christ, il fut mis à mort d’un coup de cimeterre.
8*. À Burgos en Vieille Castille,
l’an 1097, saint Adelelm, abbé, qui transforma en monastère un oratoire de
Saint Jean uni à un hospice.
9*. À Dublin, en 1621, le
bienheureux François Taylor, martyr. Père de famille, il souffrit sept années
de prison à cause de la foi catholique et, brisé par les tribulations et la
vieillesse, il acheva son martyre sous le roi Jacques Ier.
10. À Viterbe dans le Latium,
l’an 1640, sainte Hyacinthe Mariscotti, vierge, du Tiers-Ordre régulier de
Saint-François. Après quinze ans passés dans une vie frivole de vanités
mondaines, même au couvent, elle se convertit et embrassa une vie de
macération ; elle établit des fraternités pour l’assistance des vieillards
et l’adoration du Saint Sacrement.
11*. À Turin dans le Piémont, en
1710, le bienheureux Sébastien Valfré, prêtre de l’Oratoire, qui se dévoua tout
entier à aider les pauvres, les malades et les prisonniers et, par son amitié
et son exquise charité, il conduisit bien des personnes au Christ.
12. À Séoul, en 1840, saint Paul
Ho Hyob, soldat, martyr. Arrêté à cause de sa profession de foi, il fut soumis
à des tortures et, ses forces s’affaiblissant, il parut faillir, mais, se
repentit de sa faiblesse, confirma aussitôt devant le juge la foi du Christ,
et, après un long emprisonnement, il succomba, brisé par les coups.
13. Au Tonkin, en 1860, saint
Thomas Khuong, prêtre et martyr. Dans la persécution de l’empereur Tu Duc, il
se déclara chrétien avec un courage invincible, fut mis en prison et,
agenouillé devant la croix, fut tué d’un coup de hache.
14. À Guadalajara au Mexique, en
1915, saint David Galvan, prêtre et martyr. Dans la persécution mexicaine,
parce qu’il avait revendiqué la dignité du mariage, il fut fusillé sans
jugement par un soldat, obtenant ainsi la couronne de gloire.
15*. À Malonne en Belgique,
l’an 1917, saint Mucien-Marie (Louis Wiaux), frère des Écoles chrétiennes,
qui consacra presque toute sa vie à l’éducation des jeunes avec une extrême
persévérance et une ardeur continuelle.
16*. Au monastère de Maredsous,
également en Belgique, l’an 1923, le bienheureux Columba Marmion, abbé. Né
en Irlande, devenu moine prêtre puis abbé bénédictin, il se rendit illustre
comme père de ses moines et directeur spirituel, par sa sainteté de vie, sa
doctrine spirituelle et son éloquence.
17*. À Torrent en Espagne,
l’an 1936, la bienheureuse Carmen Garcia Moyon, martyre. Fervente
enseignante de la doctrine chrétienne, à cause de la foi au Christ, pendant la
persécution religieuse, elle fut violée, puis brûlée vive.
18*. À Godeszyn, paroisse du
diocèse de Lublin, en Pologne, l’an 1943, le bienheureux Sigismond
Pisarski, prêtre et martyr. Au cours de la Seconde Guerre mondiale et de
l’occupation de la Pologne par un régime hostile à Dieu, parce qu’il n’avait en
rien abdiqué la foi devant les persécuteurs, il fut fusillé près de sa paroisse.
Le 31 janvier

1. Mémoire de saint Jean Bosco, prêtre. Il connut une enfance pauvre et dure, et après son ordination, il mit à Turin toute son énergie à l’éducation des jeunes et fonda la Société de Saint-François de Sales et, avec l’aide de sainte Marie-Dominique Mazarello, l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice, pour enseigner aux jeunes un métier et la vie chrétienne. Après avoir réalisé tant de projets, il mourut à Turin en 1888.
2. À Corinthe, en 250, les saints martyrs Victorin, Victor, Nicéphore, Claude, Diodore, Sérapion et Papias, dont on rapporte le martyre en divers supplices sous l’empereur Dèce.
3. Commémoraison de saint Méran, martyr d’Alexandrie, en 249. Avant même la persécution de Dèce, les païens voulurent le contraindre à proférer des paroles impies, il s’y refusa ; ils le ruèrent de coups et le lapidèrent hors de la ville.
4. À Alexandrie, au IVe siècle, les saints martyrs Cyr et Jean, qui, après beaucoup de tourments pour avoir confessé la foi du Christ, furent décapités.
5. À Modène en Émilie, vers 396, saint Géminien, évêque, qui ramena son Église, de l’erreur des ariens, à la foi orthodoxe
6. En Perse, l’an 345, la passion de saint Abraham, évêque d’Arbel. Sous le roi des Perses Sapor, comme on lui ordonnait d’adorer le soleil, il refusa et fut décapité.
7. À Novare en Ligurie, au IVe siècle, saint Jules, prêtre.
8. À Rome, commémoraison de sainte Marcelle, veuve, en 410. Comme l’écrit saint Jérôme, elle méprisa richesses et noblesse et se rendit plus noble par sa pauvreté et son humilité.
9*. À Fern en Irlande, vers 626, saint Maedhoc ou Aidan, évêque, qui fonda en cet endroit un monastère et se rendit célèbre par une extrême austérité.
10*. Sur le territoire de Coutances, au VIIe siècle, saint Gaud, qui fut évêque d’Évreux. (martyrologe Waldi)
11*. Au mont Saint-Victor près de Rankweil en Bavière, l’an 884, saint Eusèbe, ermite. Irlandais d’origine, il se fit pèlerin pour le Christ, moine à Saint-Gall en Suisse et enfin ermite.
12*. À Rome, en 1533, la bienheureuse Louise Albertoni. Elle éleva très chrétiennement ses trois filles et, après la mort de son mari, elle prit l’habit du Tiers-Ordre franciscain, secourut abondamment les pauvres et, de riche qu’elle était, devint elle-même très pauvre.
13. À Naples en Campanie, l’an 1715, saint François-Xavier-Marie Bianchi, prêtre de l’Ordre des Clercs réguliers de Saint Paul. Riche de dons mystiques, il amena beaucoup avec lui pour vivre sous la grâce de l’Évangile.
14. En Corée, l’an 1840, les saints martyrs Augustin Pak Chong-won, catéchiste, et cinq compagnons. Après avoir supporté de nombreux supplices, ils continuèrent à professer la foi chrétienne avec une force intrépide et furent décapités, rendant ainsi gloire à Dieu.
V/ Précieuse aux yeux du Seigneur.
R/ Est la mort de Ses saints.
Oraison
Que sainte Marie et tous les saints intercèdent pour nous auprès du Seigneur, afin que nous obtenions secours et salut de Celui qui vit et règne pour les siècles des siècles. Amen
Source: www.societaslaudis.org