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“Priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers”

Lire l’Evangile du dimanche XIII (Lc 10, 1-12.17-20)

Prière pour les vocations

VOCATION_INSTITUT_DU_VERBE_INCARNE

Père saint, source intarissable de l’existence et de l’amour,
qui montre dans l’homme vivant la splendeur de ta gloire,
et qui dépose dans son cœur la semence de ton appel,
fais que personne, par notre négligence, ignore ou perd ce don,
mais que tous puissent marcher avec grande générosité
vers la réalisation de ton Amour.

Seigneur Jésus, qui durant ton pèlerinage sur les routes de la Palestine,
as choisi et appelé les apôtres et leur as confié la tâche
de prêcher l’Evangile, de paître les fidèles, de célébrer le culte divin,
fais que, aujourd’hui aussi, ton Eglise ne manque pas
de prêtres saints, qui portent à tous
les fruits de ta mort et de ta résurrection.

VOCATION_SOEUR_INSTITUT_DU_VERBE_INCARNE

Esprit Saint, toi qui sanctifies l’Eglise
avec la constante effusion de tes dons,
mets dans le cœur des appelé(e)s à la vie consacrée
une intime et forte passion pour le Règne,
afin qu’avec un “oui” généreux et inconditionné
ils mettent leur existence au service de l’Evangile.

Vierge très Sainte, toi qui sans hésiter
t’es offerte toi-même au Tout-Puissant
pour la réalisation de son dessein de salut,
suscite la confiance dans le cœur des jeunes
afin qu’il y ait toujours des pasteurs zélés,
qui guident le peuple chrétien sur la voie de la vie,
et des âmes consacrées capables de témoigner
par la chasteté, la pauvreté et l’obéissance,
la présence libératrice de ton Fils ressuscité.
Amen.

Saint Jean Paul II

14/11/ 2000

 

Le pape François parle aux sœurs contemplatives

“Il faut récupérer un esprit contemplatif, pour que l’amour de Dieu réchauffe nos cœurs”

AUDIENCE DU PAPE FRANCOISQuand une religieuse de clôture consacre toute sa vie au Seigneur, il se produit une transformation que l’on ne finit pas de comprendre. Normalement, notre esprit serait conduit à penser que cette sœur devient isolée, seule avec l’Absolu, seule avec Dieu ; c’est une vie ascétique, pénitente. Mais cela n’est pas la voie d’une religieuse de clôture catholique, ni même chrétienne. La voie passe par Jésus Christ, toujours ! Jésus Christ est au centre de votre vie, de votre pénitence, de votre vie communautaire, de votre prière et aussi de l’universalité de la prière. Et sur cette voie, il se passe le contraire de ce que pense celui qui croit qu’elle sera une religieuse de clôture ascétique. Quand elle emprunte la route de la contemplation de Jésus Christ, de la prière et de la pénitence avec Jésus Christ, elle devient profondément humaine. Les religieuses de clôture sont appelées à avoir une grande humanité, une humanité comme celle de la Mère Église ; humaines, comprendre toutes les choses de la vie, être des personnes qui savent comprendre les problèmes humains, qui savent pardonner, qui savent demander au Seigneur pour les personnes. Votre humanité. Et votre humanité vient par cette voie, l’Incarnation du Verbe, la voie de Jésus Christ. Et quel est le signe d’une religieuse aussi humaine ? La joie, la joie, quand il y a la joie ! Cela m’attriste quand je vois des religieuses qui ne sont pas joyeuses. Elles sourient peut-être, mais avec le sourire d’une hôtesse de l’air. Pas avec le sourire de la joie, de celle qui vient de l’intérieur. Toujours avec Jésus Christ. Aujourd’hui, pendant la Messe, en parlant du Crucifié, je disais que François l’avait contemplé avec les yeux ouverts, avec ses blessures ouvertes, avec le sang qui coulait. Et cela est votre contemplation : la réalité. La réalité de Jésus Christ. Pas des idées abstraites, pas des idées abstraites, parce qu’elles assèchent l’esprit. La contemplation des plaies de Jésus Christ ! Et il les a emportées au Ciel, et il les porte ! C’est la route de l’humanité de Jésus Christ : toujours avec Jésus, Dieu-homme. C’est pour cette raison que c’est si beau quand les personnes vont au parloir des monastères et demandent des prières et parlent de leurs problèmes. Peut-être la religieuse ne dit-elle rien d’extraordinaire, mais c’est une parole qui lui vient précisément de la contemplation de Jésus Christ, car la religieuse, comme l’Église, est sur la voie d’être experte en humanité. Et cela est votre voie : pas trop spirituelle ! Quand elles sont trop spirituelles… Je pense à la fondatrice des monastères de la concurrence, sainte Thérèse, par exemple. Quand une religieuse venait la trouver, avec ces choses (trop spirituelles), elle disait à la cuisinière : « Donne-lui un beefsteak !”.

Toujours avec Jésus Christ, toujours. L’humanité de Jésus Christ ! Car le Verbe est venu dans la chair, Dieu s’est fait chair pour nous, et cela vous donnera une sainteté humaine, grande, belle, mûre, une sainteté de mère. Et l’Église vous veut ainsi : des mères, une mère, une mère. Donner vie. Quand vous priez, par exemple, pour les prêtres, pour les séminaristes, vous avez avec eux un rapport de maternité ; avec la prière, vous les aidez à devenir les bons pasteurs du Peuple de Dieu. Mais rappelez-vous du beefsteak de sainte Thérèse ! Cela est important. Et c’est le premier point : toujours avec Jésus Christ, les plaies de Jésus Christ, les plaies du Seigneur. Car c’est une réalité que, après la Résurrection, Il les avait et les a portées.

Et la deuxième chose dont je voulais vous parler, brièvement, est la vie de communauté. Pardonnez, supportez-vous, car la vie de communauté n’est pas facile. Le diable profite de tout pour diviser ! Il dit : « Je ne veux pas parler mal, mais… », et la division commence. Non, cela ne va pas, car cela ne conduit à rien : si ce n’est à la division. Prendre soin de l’amitié entre vous, de la vie de famille, de l’amour entre vous. Et il faut que le monastère ne soit pas un Purgatoire, mais qu’il soit une famille. Les problèmes existent, il y en aura, mais, comme on fait dans une famille, avec amour, il faut chercher la solution avec amour ; il ne faut pas détruire celle-ci pour résoudre cela ; il ne faut pas qu’il y ait de la compétition. Prendre soin de la vie de communauté, car dans la vie de communauté, il en est ainsi, une famille, c’est précisément l’Esprit Saint qui est au milieu de la communauté. Je voulais vous dire ces deux choses : toujours la contemplation, toujours avec Jésus ; Jésus, Dieu et Homme. Et vivre la vie de communauté toujours avec un cœur grand. Laissant passer, ne pas se vanter, tout supporter, sourire avec le cœur. Et le signe en est la joie. Et je demande pour vous cette joie qui naît précisément de la véritable contemplation et d’une belle vie communautaire. Merci ! Merci de votre accueil. Je vous demande de prier pour moi, s’il vous plaît, ne l’oubliez pas ! Avant la Bénédiction, prions la Vierge : Je vous salue Marie.

Paroles du pape François aux Clarisses à Assise
04 octobre 2013
Source: www.vatican.va