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«Éprouvé en tout, a l’exception du péché»

Lire l’évangile du Premier dimanche du temps de Carême, année C. (Lc 4, 1-13)

Dans le premier dimanche de ce temps de carême que nous avons commencé mercredi dernier, l’évangile présente les tentations de Jésus, selon saint Luc.

N’oublions pas que Carême veut dire 40, le quarantième jour avant la Pâque. L’Eglise fait aussi son départ au désert comme Jésus. Elle rappelle aussi les 40 années où le peuple d’Israël était errant dans le désert pour arriver enfin à la Terre Promise ; là, le peuple a connu l’Alliance avec Dieu dans les 10 commandements, mais il a aussi trahi cette alliance plusieurs fois, désobéi et tenté Dieu et il est même tombé dans l’idolâtrie.

Tout d’abord, nous allons considérer le scénario où se déroule ce moment de la vie de Notre Seigneur. Il s’agit du désert de Judée, au sud de la Palestine, depuis Jéricho jusqu’à la mer Morte. Il est conformé de massifs de calcaire. Son sol est constitué par des morceaux de rochers pointus et non par le sable comme on pourrait penser ; sans aucune végétation sauf au fond des vallées et dans les sources d’eau qui sont aussi rares. Lorsque les chevaux les traversaient, le sol semblait vide en bas ; dans l’été la chaleur fait de cet endroit une sorte de four. Les juifs dans l’antiquité avaient donné à cet endroit un nom qui désigne bien son aspect : « Jeshimon » : dévastation.

C’est vers ce désert que Jésus se laisse conduire par l’Esprit Saint pour vaincre le démon.

Nous pouvons nous poser une première question : Pourquoi le démon sachant que Jésus est le Fils de Dieu, décide de le tenter ? Ne savait-il pas que Dieu allait le vaincre ?

C’est saint Thomas d’Aquin qui nous donne la réponse suivant comme il fait d’habitude, les pères de l’Eglise : Selon S. Augustin, ” les démons ont connu le Christ dans la mesure où il l’a voulu, non par le fait qu’il est la vie éternelle, mais par certains effets temporels de sa puissance ” qui leur faisait plus ou moins conjecturer (pressentir) qu’il était le Fils de Dieu. Mais d’autre part, voyant en lui des signes de la faiblesse humaine, ils n’en étaient pas sûrs. Et c’est pourquoi le démon a voulu le tenter.

S. Matthieu (4, 2) le signale en disant : ” Quand il eut faim, le tentateur s’approcha de lui. ” En effet, dit S. Hilaire, ” le diable n’aurait pas osé tenter le Christ, s’il n’avait pas reconnu ce qui est propre à l’homme dans la faiblesse de la faim “. Et cela se voit bien à la manière dont le démon l’a tenté, en disant : ” Si tu es le Fils de Dieu… “ Ce que S. Ambroise explique ainsi : ” Que signifie cette entrée en matière, sinon qu’il savait que le Fils de Dieu viendrait, mais sans se douter qu’il viendrait dans la faiblesse du corps humain ? “ (III pars q.41 a.1. c).

Saint Luc nous décrit l’attaque du diable en trois tentations, dans ces trois apparaît l’objectif principal de toute tentation, celui d’éloigner et effacer Dieu de la vie, l’homme voudrait Le placer au deuxième degré après tout ce qui est urgent (l’aliment par exemple), Dieu devient encore dans la vie de l’homme superflu et encore, un être qui dérange… Ou bien, la tentation consiste à donner un ordre dans ce monde mais sans Dieu, avec nos seules forces humaines. Ou bien encore, limiter la religion à ce qui est sensation, un fait étrange, un spectacle sans aucune finalité spirituelle.

Observons encore que le diable utilisera dans les tentations la parole de Dieu, mais il cherchera par elle à séparer le Christ de la volonté divine ; en effet, le démon agit toujours de la même façon, il nous montre d’abord un bien, derrière lequel il cache son objectif pervers, comme il a séduit Eve dans le paradis : « le fruit de l’arbre était savoureux, agréable à regarder et désirable, puisqu’il donnait l’intelligence », alors qu’il conduisait à la mort.

Considérons alors brièvement les trois tentations.

Lors de la première, Satan propose de convertir les pierres en pain. La réponse de Notre Seigneur : « L’homme ne vit pas seulement de pain » fait partie d’une exhortation de Moïse au peuple d’Israël, lui montrant comme Dieu avait pris soin de lui au désert : « Il t’a fait passer par la pauvreté, il t’a fait sentir la faim, et il t’a donné à manger la manne – cette nourriture que ni toi ni tes pères n’aviez connue – pour que tu saches que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de tout ce qui vient de la bouche du Seigneur ». Dieu a éduqué son peuple à travers la souffrance aussi, à travers la pauvreté. Pour quoi chercher la facilité dans le monde ? Pour quoi éviter ce qui implique la force de la volonté et l’effort béni par Dieu ? Lorsque les foules demandèrent du pain au Seigneur, il leur avait répondu : « Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle. » (Jn. 6,27)

Dans la deuxième tentation, le diable veut donner à Jésus le pouvoir sur les nations. C’est une tentation de « compromis » : « je te fais un gouvernant plein de gloire, mais mélange le mal avec le bien ; adore finalement l’auteur du mal. Tu cherches à ce que les hommes t’écoutent ? Alors, cherche le moyen le plus facile et ce n’est pas si grave si à la fin avec ta façon d’agir tu m’adores comme un dieu ». Dans sa réponse, notre Seigneur nous rappelle que l’unique but de l’homme dans ce monde est adorer Dieu en faisant en tout sa volonté.

 « Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu », réplique le Seigneur à la troisième tentation et ces paroles sont un souvenir de l’infidélité du peuple d’Israël dans le désert, il avait mis Dieu à l’épreuve, en disant : « Le Seigneur est-il au milieu de nous, oui ou non ? » (Ex. 17 ,7). Nous voudrions faire avec Dieu comme on teste un produit au marché. Dieu doit se soumettre aux conditions que nous considérons nécessaires pour accepter avec certitude qu’Il existe dans nos vies. Celui qui accomplit la volonté de Dieu et l’aime sincèrement, sait qu’Il est là pour le protéger sans besoin d’avoir une constatation matérielle,  car son guide c’est la foi.

Si Notre Seigneur a subi les tentations c’est pour nous apprendre comment nous devons aussi les combattre, Il nous a montré en elles l’utilité qu’elles ont dans notre vie spirituelle, car Dieu nous fait approcher plus de son amour en les permettant dans notre vie. C’est ce qu’enseignait le pape saint Jean Paul II : 

« Le Seigneur Jésus lui-même, le Fils de Dieu, «éprouvé en tout, d’une manière semblable à nous, a l’exception du péché», voulut être tenté par le Mauvais, pour nous indiquer que, comme lui, les siens seraient eux aussi soumis à la tentation, et de même pour nous montrer comment il faut se comporter quand nous sommes tentés. Pour celui qui supplie le Père de ne pas être tenté au-delà de ses forces et de ne pas succomber à la tentation, pour celui qui ne s’expose pas aux occasions de péché, le fait d’être soumis à la tentation ne signifie pas avoir péché, mais c’est plutôt une occasion de grandir dans la fidélité et dans la cohérence à travers l’humilité et la vigilance. »

Ecoutons encore les paroles d’Origène, un écrivain de l’Eglise du IV siècle : Dieu ne veut pas imposer le bien, il veut des être libres … A quelque chose tentation est bonne. Tous, sauf Dieu, ignorent ce que notre âme a reçu de Dieu, même nous. Mais la tentation le manifeste, pour nous apprendre à nous connaître, et par là, nous découvrir notre misère, et nous obliger à rendre grâce pour les biens que la tentation nous a manifestés (Origène, or. 29).

A chaque fois que nous prions le Notre Père, nous demandons à Dieu de ne pas nous laisser succomber à la tentation ou de ” ne pas entrer dans la tentation ” ; cela  implique une décision du cœur : ” Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur … Nul ne peut servir deux maîtres ” (Mt 6, 21. 24). Sachant toujours que Dieu le Père nous donne la force :” Aucune tentation ne vous est survenue, qui passât la mesure humaine. Dieu est fidèle ; il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces. Avec la tentation, il vous donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter ” (1 Co 10, 13).

Mais nous devons aussi savoir qu’un tel combat et une telle victoire sur les tentations ne sont possibles que dans la prière. C’est par sa prière que Jésus est vainqueur du Tentateur, dès le début (cf. Mt 4, 1-11) et dans l’ultime combat de son agonie (cf. Mt 26, 36-44). La vigilance du cœur est rappelée avec insistance (cf. Mc 13, 9. 23. 33-37 ; 14, 38 ; Lc 12, 35-40) en communion à la sienne. A la prière nous devons ajouter aussi la vigilance, qui est la ” garde du cœur “, garder nos cœur veut dire nous éloigner des occasions de péché, garder aussi les sens, ainsi que l’imagination et la mémoire qui peuvent nous conduire vers le péché.

« Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation » Mt. 26,41.

Que la très Sainte Vierge Marie nous aide à lutter contre les tentations et vaincre le démon.

P. Luis Martinez IVE.

Le Seigneur tenait de toi la tentation, pour te donner la victoire!»

Lire l’évangile du premier dimanche du temps de Carême( Mt 4, 1-11)

Chaque année, dans ce premier dimanche de carême, la liturgie nous invite à contempler le mystère des tentations du Seigneur au désert. Alors que le deuxième dimanche est toujours consacré à méditer le moment de la transfiguration du Seigneur. Cette année nous le faisons d’après l’évangile de saint Luc. Pour quoi l’Eglise nous invite-t’elle à réfléchir sur ces deux mystères au début de ce temps ? C’est parce qu’elle veut que nous suivions les traces de notre Sauveur, notre Guide, et il est donc nécessaire de nous purifier du mal et des concupiscences (convoitises des choses qui nous éloignent de Dieu) : à cela nous aide le moment des tentations dans la vie du Seigneur afin de sortir à la rencontre du Christ Glorifié, dans la fête de Pâque et cela nous prépare donc au mystère de la Transfiguration (le deuxième dimanche de carême).

Comme on peut aussi le voir, les trois lectures gardent un fil conducteur, le mystère de la tentation diabolique, qui fait succomber nos premiers parents dans la Genèse, mais qui ne peut pas faire de même avec notre Seigneur, au contraire, nouvel Adam, Il remporte la victoire sur le diable. Et nous trouvons donc le magistère de Saint Paul dans la deuxième lecture : de même que par la désobéissance d’un seul être humain (Adam) la multitude a été rendue pécheresse, de même par l’obéissance d’un seul (Notre Seigneur) la multitude sera-t-elle rendue juste.

Les tentations

« En ce temps-là, Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable ». Le récit de saint Matthieu commence avec ces paroles. C’est l’Esprit Saint qui le conduit, on peut dire que c’est par la Volonté de Dieu (que Jésus accomplie toujours) que notre Seigneur se rend au désert. Et l’évangéliste nous en révèle aussi la finalité, pour être tenté.

D’abord, pour quoi le Christ accepte-t-il de souffrir les tentations, étant donné qu’Il est le plus parfait de tous les hommes, et que sa nature humaine est unie à la nature divine ? D’abord on peut dire que le Seigneur veut nous montrer précisément qu’Il est vraiment humain comme nous (et que tous les hommes peuvent être tentés). Saint Thomas d’Aquin (suivant les pères de l’Eglise) nous donne plusieurs raisons, nous en prendrons quelques-unes :

Il l’a fait pour notre sauvegarde, afin que personne, si saint qu’il soit, ne se juge en sécurité et à l’abri de toute tentation. Plus, il a voulu être tenté après le baptême, parce que comme dit S. Hilaire. ” les tentations du diable s’acharnent surtout contre les sanctifiés, car c’est sur les saints que le diable désire le plus remporter la victoire “. D’où la parole de l’Ecclésiastique (2, 1). ” Mon fils, si tu entreprends de servir Dieu, demeure dans la justice et la crainte, et prépare ton âme à la tentation.”

Saint Jean Chrysostome est aussi très clair sur cette aspect : « Qui que vous soyez, ne vous troublez point si après le baptême vous vous trouvez exposés à de plus fortes tentations. Ce n’est pas pour rester oisif, mais pour combattre que Dieu nous a revêtus d’une armure divine. Il ne défend pas – la tentation d’approcher de vous, pour vous apprendre :  premièrement que vous êtes devenu beaucoup plus fort ; deuxièmement, que la grandeur des grâces que vous avez reçues n’est pas pour vous un principe d’orgueil ; troisièmement de faire connaître par expérience au démon que vous avez rompu entièrement avec lui ; quatrièmement à augmenter la force dont vous êtes revêtu ; cinquièmement à vous donner une juste idée du trésor qui vous est confié (cf. 2 Co 4, 7), car le démon ne viendrait pas pour vous tenter, s’il ne vous voyait élevé à une plus grande dignité. »

Nous devons savoir en plus, que la tentation n’implique pas nécessairement une imperfection morale (une faiblesse) de la part de la personne qui est tentée ; dans le cas contraire, le Seigneur n’aurait pas pu être tenté. En effet, la tentation peut avoir deux origines, la première, à cause de la perversion de nos appétits naturels (elle est interne à l’homme), mais il y a aussi une tentation qui vient du dehors, elle se fait par la suggestion de quelqu’un d’autre. Cette dernière est celle que le Christ a souffert, une suggestion qui cherchait essentiellement à lui faire abandonner sa mission divine et son œuvre messianique. Alors, cette tentation qui vient du dehors ne nous affaiblit pas nécessairement le caractère, au contraire, lorsque cette tentation est vaincue, elle nous procure une opportunité de grandir dans notre sainteté.

Par rapport aux tentations du Seigneur, il faut tout d’abord considérer trois points pour pouvoir comprendre la façon dont le démon fait son travail de tentateur :

  • Le diable ne savait pas avec exactitude que Jésus était le Fils de Dieu, parce c’est évident que si le démon le savait, jamais il n’aurait tenté le Christ.
  • Le Seigneur se laisse tenter comme homme, non comme Dieu. Et il va vaincre les tentations comme homme et non avec le pouvoir et l’autorité divine.
  • Le diable tente le Christ en tant qu’un homme spirituel, un homme avancé dans la vie spirituelle, parce que le démon voit en lui une perfection très élevé. Satan avait vu quelqu’un qui venait de finir un jeûne de quarante jours et qui brûlait d’amour dans ses dialogues de prières avec Dieu le Père. Le diable tente selon la hauteur spirituelle de cet homme religieux, et les trois suggestions seront surtout par rapport à l’orgueil et à la superbe.

Chaque tentation, nous pouvons le dire, se répète chez les disciples de Jésus et les trois reviennent d’une façon ou autre dans l’Eglise, pour bien comprendre, chez les membres de l’Eglise.

Mais, arrêtons-nous pour saisir le sens théologique de chaque tentation.

 La première des trois tentations a été celle de transformer les pierres en pain. Et qu’est-ce que le démon est en train d’y chercher ? Il cherche à faire de Jésus juste un réformateur social plutôt qu’un Rédempteur, un boulanger plutôt que le Sauveur de l’humanité. Combien de fois, nous avons vu et on voit encore des gens qui pensent que l’Eglise doit améliorer la situation sociale de l’homme mais sans parler de la régénération spirituelle par le baptême et la vie de la grâce, c’est-à-dire la conversion. Satan voulait convaincre le Seigneur d’abandonner la croix et de devenir un chef social du peuple, capable de remplir les ventres au lieu d’alimenter les âmes. Faire une religion qui supprime les souffrances mais qui laisse les hommes dans le péché, une religion facile sans sacrifice, sans renoncement, une religion adaptée à ce que le monde proclame dans ce dogme, une religion des sens, mais pas d’esprit. Et c’est cela la réponse de notre Seigneur. C’est aussi la tentation (très répandue dans certains milieux) de se procurer des choses matérielles à travers la religion (ceux qui font du sacerdoce une carrière, les prêtres guérisseurs pour l’argent).

Avec  la deuxième tentation le diable cherche à faire de Jésus un phénomène de spectacle. « Les gens sont toujours en train de chercher les nouveautés, ils détestent la monotonie des choses. Il faut -dit le diable- leur donner ce qui peut les entretenir (une messe show, une messe avec la musique-rock pour attirer les jeunes), mais il ne faut pas parler à leur conscience, qu’ils restent dans le péché c’est mieux pour moi ». Comme ces prêtres qui pensent parfois que faire des exorcismes et des guérisons est plus important que célébrer la messe et confesser les péchés. « Jette-toi en bas » dit Satan, mais le Seigneur nous dit de monter, monter sur la croix. Pendant que le diable nous propose la distraction mondaine, Dieu nous commande le sacrifice, l’abnégation. Observons  que pendant la Passion, le Seigneur ne fait aucun miracle pour se sauver.

Par rapport à la dernière tentation, le diable essaie d’éloigner le Seigneur de la croix tout en proposant la coexistence entre le bien et le mal. Il offre à notre Seigneur le monde avec une condition : l’adorer. Mais l’adoration implique évidemment un service : le service de faire que le monde soit toujours sous le règne du péché. Le royaume que le Seigneur venait établir ne serait qu’une continuation de l’ancien, où le diable commandait. En définitif, le diable propose à Jésus de dominer le monde avec la condition de ne pas le changer, de dominer les hommes sans qu’ils ne changent jamais ni se convertissent. Mais là, le Seigneur est plus fort dans sa réponse, parce que ce n’est pas Lui qui est le objet de la tentation, c’est la Gloire de son Père qui mérite que le diable soit définitivement chassé.

Pour finir, écoutons l’enseignement du grand saint Augustin qui prêchait ainsi à ses fidèles :

« Dans le Christ, c’est toi qui étais tenté, parce que le Christ tenait de toi sa chair, pour te donner le salut ; il tenait de toi la tentation, pour te donner la victoire. » (Sermon sur le ps. 60)

Si le Seigneur est le modèle, Il devait nous apprendre donc la façon d’arriver à la sainteté tout en triomphant de la tentation. Parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve (Heb 2,18).

« Heureux l’homme -nous dit saint Jacques- qui supporte l’épreuve avec persévérance, car, sa valeur une fois vérifiée, il recevra la couronne de la vie promise à ceux qui aiment Dieu » (Jaques 1, 12).

Demandons la grâce à la très sainte Vierge Marie, de toujours vaincre la tentation avec l’aide de son Fils.

P. Luis Martinez V. E.

Institut du Verbe Incarné