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Qui veut vivre selon la volonté de Dieu, doit suivre Jésus, l’écouter.

Homélie pour le Deuxième Dimanche de Carême; année A  (Mt 17, 1-9)

Le deuxième dimanche de carême comme chaque année, nous présente l’évangile de la Transfiguration, cette fois-ci d’après saint Matthieu.

La « Transfiguration» est un mystère lumineux, réconfortant, Dieu prépare les disciples pour la croix. Quelle en est la signification ? La Transfiguration est une révélation de la personne de Jésus, de sa réalité profonde. En effet, les témoins oculaires de l’événement, c’est-à-dire les trois Apôtres, furent enveloppés d’une nuée, elle aussi lumineuse, ce qui dans la Bible annonce toujours la présence de Dieu et ils entendirent une voix qui disait: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour; écoutez-le!» (Mt 17, 5). Avec cet événement, les disciples sont préparés au mystère pascal de Jésus: à surmonter la terrible épreuve de la passion et également à bien comprendre le fait lumineux de la résurrection.

Le récit parle également de Moïse et d’Elie, qui apparurent et conversèrent avec Jésus. Effectivement, cet épisode a un rapport avec les deux autres révélations divines. Moïse était monté sur le mont Sinaï, et là, il avait eu la révélation de Dieu. Il avait demandé à voir sa gloire, mais Dieu lui avait répondu qu’il ne l’aurait pas vue de face, mais seulement de dos (cf. Ex 33, 18-23). De manière analogue, Elie eut lui aussi une révélation de Dieu sur le mont : une manifestation plus intime, non avec une tempête, un tremblement de terre, ou avec le feu, mais avec une brise légère (cf. 1 R 19, 11-13).

A la différence de ces deux épisodes, dans la Transfiguration ce n’est pas Jésus qui reçoit la révélation de Dieu, mais c’est précisément en Lui que Dieu se révèle et qu’il révèle son visage aux Apôtres. Celui qui veut connaître Dieu doit donc contempler le visage de Jésus, son visage transfiguré : Jésus est la parfaite révélation de la sainteté et de la miséricorde du Père.

Rappelons-nous aussi que sur le mont Sinaï, Moïse eut également la révélation de la volonté de Dieu: les dix commandements. Et toujours sur le mont, Elie reçut de Dieu la révélation divine d’une mission à accomplir. Jésus, en revanche, ne reçoit pas la révélation de ce qu’il devra accomplir: il le sait déjà; ce sont plutôt les apôtres qui entendent, dans la nuée, la voix de Dieu qui commande: «Ecoutez-le». La volonté de Dieu se révèle pleinement en la personne de Jésus. Qui veut vivre selon la volonté de Dieu, doit suivre Jésus, l’écouter, en accueillir les paroles et, avec l’aide de l’Esprit Saint, les approfondir. (Benoît XVI, Homélie du 20 mars 2011)

Dans ce temps de carême, le Père nous invite aussi à suivre son Fils, à écouter sa Parole, à l’écouter. Pour cela, la meilleure façon de le faire c’est de lire la Parole de Dieu ; tout chrétien devrait avoir l’habitude de lire la Bible et surtout les évangiles chaque jour. Saint Jérôme disait « Ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ ».

Un des piliers du travail spirituel que chaque chrétien doit faire quotidiennement et de façon permanente est le contact avec les Saintes Écritures, parce que la Parole de Dieu fait avec chaque individu ce qu’elle réalise avec toute l’Église : premièrement la fait naître (renaître) et vivre, deuxièmement, la soutient tout au long de son histoire, et troisièmement la pénètre et l’anime, avec la puissance de l’Esprit Saint.

Nous devons savoir que la Parole de Dieu, spécialement l’évangile est accessible à tous, tout chrétien qui vient chercher Dieu dans les Saintes Écritures peut Le trouver s’il le cherche avec un cœur sincère. Avec la simplicité qui l’amenait jusqu’aux plus hauts degrés de sainteté, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disait : « Parfois lorsque je lis certains traités spirituels où la perfection est montrée à travers mille entraves, environnée d’une foule d’illusions, mon pauvre esprit se fatigue bien vite, je ferme le savant livre qui me casse la tête et me dessèche le cœur et je prends l’Ecriture Sainte. Alors tout me semble lumineux, une seule parole découvre à mon âme des horizons infinis, la perfection me semble facile, je vois qu’il suffit de reconnaître son néant et de s’abandonner comme un enfant dans les bras du Bon Dieu ». 

Nous devons aussi comprendre, que la Bible est beaucoup plus qu’un livre rempli d’enseignements qui nous aident à vivre comme chrétiens et nous racontent la vie de Jésus. Il faut reconnaître trois aspects dans la Parole de Dieu :

  1. Nous devons être bien conscients de la transcendance de la Parole divine : c’est une “lettre du ciel”, devant laquelle tout langage humain pâlit. Elle nous permet de “boire à la source de la connaissance de Dieu”; c’est un “baiser d’éternité”, un avant-gout de la contemplation du ciel.
  2. Nous devons savoir aussi que la Bible est un livre actuellement vivant et opérant. Sous les formules, il y a la présence mystérieuse de Dieu qui m’interpelle. En écoutant ses paroles «c’est comme si l’on voyait sa propre bouche», disait saint Grégoire. Par conséquent, Dieu inspire toujours ceux qui lisent la Bible avec foi. La Parole « est miraculeusement fécondée par l’Esprit», qui continue à lui donner la vie à travers son souffle et assure sa pérenne jeunesse. Non seulement Elle transmet un message, une doctrine, mais c’est aussi une présence, c’est Quelqu’un (d’où nous le considérons comme un mode de contemplation). C’est l’acte par lequel Dieu me cherche, se révèle à moi et exige que je m’engage auprès de lui, d’où l’on dit que la lecture de la Sainte Écriture a une efficacité salvifique : en elle «nous pouvons boire le salut ».
  3. Il faut aussi savoir que dans la Bible, il y a une vision unique : toute la Bible converge vers le Christ : “Toute l’Écriture divine est un seul livre, et ce seul livre est le Christ”, dit Hugo de San Victor. Par conséquent, lire l’Écriture Sainte, signifie aller à la recherche de Christ. C’est retrouver Jésus: “Vous avez à peine commencé à parcourir le livre et avez déjà trouvé Celui que vous aimez”.

Comment nous devons lire la Bible, quelles sont les conditions pour pouvoir la lire saintement et en obtenir un fruit spirituel ?

  1. Tout d’abord, il faut préparer la “lecture” par ascèse (purification). Comme dans la parabole du semeur, la graine ne portera pas de fruit si elle ne tombe pas sur un sol fertile. Par conséquent, pour que cette lecture porte ses fruits, elle doit être préparée au moyen d’un travail qui mène à la «pureté du cœur» (puritas cordis); c’est-à-dire en l’absence de toute affection pour les créatures qui distrait de l’amour de Dieu et du sens de sa présence. Saint Bernard a dit: “La vérité n’est pas montrée aux impurs.”
  2. De plus, l’objectif étant une connaissance vitale, il est nécessaire que la lecture soit placée dans un climat de prière. “Nous devons prier pour comprendre” (l’Écriture), dit saint Augustin. La prière, à son tour, demande un effort de recueillement : il n’est pas possible « d’écouter religieusement» si ce n’est dans un climat de silence et de paix intérieure.

Pour cette raison depuis les premiers siècles du Christianisme, les pères de l’Eglise ont appelé cette manière de prier avec la lecture de la Bible du nom de « Lectio Divina », lecture divine, lecture sainte, qui a occupé une place très importante dans la vie spirituelle des saints notamment des moines.

Finalement nous pouvons récolter ainsi deux grands fruits de la lecture de la Bible :

D’abord la conversion. Il est impossible de comprendre les Écritures si l’on veut toujours suivre ses propres voies et ne pas passer par celles que Dieu veut ouvrir précisément à travers les lumières qu’il peut nous donner dans ce mode de prière. Le Seigneur dit par Isaïe: “Mes voies ne sont pas vos voies” (Is 55,10). La Parole de Dieu donne du discernement, aide à distinguer les chemins des chemins.

Le deuxième fruit attendu de la prière avec la Bible est la traduction de la Parole en mots et en vie. La “lectio” conduit avec beaucoup de dynamisme à faire vivre ce qui a été “lu” et à faire participer les autres à ce que l’Esprit lui a donné dans la “lecture”. En même temps que nous faisons la «lectio divina», elle nous fait, nous construit intérieurement, nous forge dans notre identité, nous évangélise, nous « christifie » nous devenons Christ.

Comme dit le Concile Vatican II : ” La force et la puissance que recèle la Parole de Dieu sont si grandes qu’elles constituent, pour l’Église, son point d’appui et sa vigueur et, pour les enfants de l’Église, la force de leur foi, la nourriture de leur âme, la source pure et permanente de leur vie spirituelle ” (DV 21). 

Demandons à la très Sainte Vierge Marie la grâce de savoir écouter son Fils, qui parle à travers son Evangile, à travers toute l’Ecriture Sainte.

P. Luis Martinez IVE.

(Pour la deuxième partie de cette homélie, nous avons traduit quelques paragraphes du livre ” Prier avec la Bible”, édité en espagnol du p. Miguel Angel Fuentes IVE.)

“Retirez-vous sur les montagnes de l’Écriture; là sont les délices de votre cœur !”

Les Saintes Écritures et la Tradition de l’Eglise

Lire l’évangile du dimanche III Année C (Lc 1, 1-4 ; 4, 14-21)

Nous venons d’écouter l’évangile de saint Luc, où l’évangéliste fait la dédicace de son livre, qu’il a composé en se renseignant sur les faits de la vie de Jésus ; c’est saint Luc celui qui nous raconte la vie cachée de Jésus, et c’est certain qu’il a eu comme première source de cela la très Sainte Vierge Marie, mais aussi les apôtres et les autres disciples du Seigneur. Luc collecte toutes ses informations pour les mettre dans un seul livre que nous appelons l’évangile de saint Luc.  La liturgie fait ensuite « un petit saut », elle passe directement de l’introduction au chapitre 4, où nous trouvons Jésus déjà dans sa vie publique, dans la synagogue de Nazareth sa ville. Il proclame la prophétie d’Isaïe, et Il s’applique à Lui-même l’accomplissement de cette prophétie. Il est l’Oint, celui qui a reçu l’onction et qui vient maintenant pour annoncer l’évangile : « Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres… ». Nous pouvons faire citation ici de Saint Irénée qui dit ensuite que toute l’écriture (la Bible) fait référence au Christ ; surtout lorsque l’on parle de l’Ancien Testament ,  on dit que Dieu a préparé son peuple et le monde pour que son Fils fasse l’œuvre de la Rédemption.

Si nous revenons à la première lecture et au psaume, qui sont toujours en rapport avec l’évangile, nous voyons que la liturgie de ce dimanche veut insister au travers des trois textes sur l’importance de la Parole de Dieu. Dans la première lecture, le peuple d’Israël écoute debout la lecture du livre de la loi et les lévites de la tribu sacerdotale traduisaient et en donnaient le sens, l’explication. Le psaume décrit les caractéristiques de la parole de Dieu, la loi du Seigneur est parfaite, vivifiante et sûre, elle rend sages les simples, elle illumine. Tout cet enseignement se complète avec l’évangile, saint Luc, comme on a déjà souligné, nous montre son intention en rédigeant son évangile, et la scène de la synagogue où notre Seigneur s’applique à Lui-même la prophétie d’Isaïe.

Alors, comme nous le savons la Bible a comme finalité de nous faire connaître Dieu et sa volonté, et pour cela on dit qu’elle est la Parole de Dieu. Surtout elle nous fait connaître Jésus, la Parole de Dieu qui se fait homme pour nous sauver. Nous vénérons pour cela la Bible, que Dieu a inspirée et qui comme le dit le psaume, est capable de donner vie, dans le sens qu’elle nous approche de Dieu, nous dévoile sa Volonté et nous décrit, par exemple dans les évangiles, comment Jésus nous a aimé jusqu’à donner sa vie pour nous.

Saint Luc

Dieu a voulu utiliser différents hommes pour nous transmettre son message par écrit. Nous appelons les auteurs humains de la Bible du nom de « hagiographes » (agios : saint, graphe : écriture). En effet, saint Luc nous dit aujourd’hui qu’il s’est renseigné, qu’il a fait librement un travail avec son intelligence et sa volonté pour rédiger l’évangile. C’est-à-dire que Dieu a voulu que saint Luc lui “prête”, pour ainsi dire, ses mains, ses yeux et surtout son intelligence, pour raconter tout et seulement ce que l’Esprit Saint voulait qui reste écrit pour notre bien dans son évangile. De la même manière, l’Esprit Saint l’a fait avec tous les autres hagiographes des différents livres de la Bible.

Maintenant, nous pouvons nous poser une question : qui nous a dit que la Bible est la Parole de Dieu ? Evidement qu’on ne peut pas dire que parce que c’est un livre qui raconte la vie de Jésus et les manifestations de Dieu car en effet l’on pourrait nous répondre : ” moi aussi si j’écris un livre qui parle de Dieu et des belles choses, je pourrais dire aussi que cela est la Parole de Dieu “ . Nous ne pouvons pas non plus donner comme argument que la bible est la parole de Dieu parce qu’elle-même le dit. Parce que n’importe qui pourrait aussi composer un livre et y mettre que cela est la Parole de Dieu et obliger tout le monde à le croire.

Il y a un seul mot pour répondre à la question qu’on vient de poser : c’est l’Eglise, nous allons développer quelque peu cette réponse.

Notre Seigneur a confié la Révélation de tout ce qu’il a enseigné à l’Eglise Catholique, qu’il a fondée par les apôtres et qui continue dans ses successeurs, le pape et les évêques. Eux les successeurs des apôtres ont comme grande obligation, celle de protéger cette révélation, de l’enseigner et de l’interpréter : “Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.” Mt 28, 18 – 20. Et l’évangile de Saint Jean nous dit d’autre part qu’« Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. » Alors, toutes ces autres choses qui n’ont pas été écrites dans la Bible, mais que les apôtres et les premiers disciples du Seigneur nous ont transmises par la prédication nous leur donnons le nom de « Tradition ». Elle fait partie aussi de la Révélation avec les Saintes Ecritures. La Tradition et les Saintes Ecritures sont protégées par le Magistère de l’Eglise, c’est-à-dire le pape et les évêques unis à lui.

Les enseignements de la Tradition de l’Eglise sont inclus dans les symboles des Apôtres, la profession de foi (le Credo des apôtres, par exemple), dans les documents des Conciles au long de l’histoire de l’Eglise, les écrits des Pères de l’Eglise et les rites de la Sainte Liturgie.

Et quelle est la relation ou plutôt le rapport entre la Tradition et l’Écriture Sainte ? (Catéchisme de l’Eglise Catholique nn. 80-83)

  1. Elles ont une source commune…

” Elles sont reliées et communiquent étroitement entre elles. Car toutes deux jaillissent d’une source divine identique, ne forment pour ainsi dire qu’un tout et tendent à une même fin ” (DV 9). L’une et l’autre rendent présent et fécond dans l’Église le mystère du Christ qui a promis de demeurer avec les siens ” pour toujours, jusqu’à la fin du monde ” (Mt 28, 20).

  • Elles sont deux modes distincts de transmission

” La Sainte Écriture est la parole de Dieu en tant que, sous l’inspiration de l’Esprit divin, elle est consignée par écrit. “

” Quant à la sainte Tradition, elle porte la parole de Dieu, confiée par le Christ Seigneur et par l’Esprit Saint aux apôtres, et la transmet intégralement à leurs successeurs, pour que, illuminés par l’Esprit de vérité, en la prêchant, ils la gardent, l’exposent et la répandent avec fidélité “ (DV 9).

Il en résulte que l’Église à laquelle est confiée la transmission et l’interprétation de la Révélation, ” ne tire pas de la seule Écriture Sainte sa certitude sur tous les points de la Révélation. C’est pourquoi l’une et l’autre doivent être reçues et vénérées avec égal sentiment d’amour et de respect “.

 Il faut bien distinguer de quelle tradition parle le Catéchisme de l’Eglise Catholique : La Tradition dont nous parlons ici vient des apôtres et transmet ce que ceux-ci ont reçu de l’enseignement et de l’exemple de Jésus et ce qu’ils ont appris par l’Esprit Saint. En effet, la première génération de chrétiens n’avait pas encore un Nouveau Testament écrit, et le Nouveau Testament lui-même atteste le processus de la Tradition vivante. Comme le dit saint Luc : Je me suis renseigné d’après ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, furent témoins oculaires et serviteurs de la Parole.

L’apôtre Saint Paul va demander aussi aux premiers chrétiens : « frères, tenez bon, et gardez ferme les traditions que nous vous avons enseignées, soit de vive voix, soit par lettre ». (2 Tes 2:15).

C’est donc les apôtres et les premiers disciples du Seigneur qui ont enseigné à l’Eglise quels était les livres inspirés par Dieu et qui font partis de la Bible. C’est la Tradition de l’Eglise celle qui nous a dit où nous devons chercher la Parole de Dieu.

Comme on l’a aussi remarqué, les enseignements des pères de l’Eglise et des Conciles dans l’histoire composent aussi cette tradition, c’était aussi un Concile, celui de Carthage dans l’année 419, qui a déclaré de façon définitive quels livres faisaient partie de la Bible, ce qu’on appelle le « canon », la liste officielle des livres : 46 livres dans l’ancien Testament et 27 livres pour le Nouveau Testament.

Le père de l’Eglise, Saint Augustin, disait avec toute certitude : « Je ne croirais pas à Évangile si l’autorité de l’Eglise catholique ne me poussait pas à le faire ».

C’est l’Eglise celle qui nous dit que la Bible est l’authentique Parole de Dieu, que nous devons aller vers elle parce qu’elle a les Paroles qui donnent vie. « Ne vous égarez pas au milieu des ténèbres, dit encore saint Augustin, écoutez la voix du Pasteur; retirez-vous sur les montagnes de l’Écriture; là sont les délices de votre cœur et là il n’y a rien d’empoisonné, rien qui vous soit contraire, mais plutôt de riches pâturages ». (Sermon 46 sur les pasteurs)

A Notre Dame, nous demandons la grâce d’aimer la Parole de Dieu transmise par les Saintes Ecritures et gardée par l’Eglise.

P. Luis Martinez

Institut du Verbe Incarné